jeudi 30 novembre 2006

Le salaire de la peur ?

Du fait des « nouvelles » normes prudentielles (Bale II, Ratio mac Donough, etc…), les banques sont incitées par leurs régulateurs à mieux gérer leurs risques, ce que personne ne saurait à l’ évidence condamner. La problématique est que ce faisant l’appréciation du risque se fait dossier par dossier et non plus sur une masse de dossiers. La mutualisation des risques qui était autrefois permise par la logique de masse a dés lors disparu. Le résultat ? Tous les entrepreneurs vous le diront… les banques ne prennent plus de risques.

Aux cotés de l’entrepreneur, les actionnaires eux acceptent de prendre ce risque mais une question se pose : ces derniers bénéficient –ils d’une prime de risque proportionnelle au rique en capital qu’ils prennent ? Il semble bien que s’agissant du non coté, ce ne soit guère le cas, tant il est vrai qu’ils comptent souvent pour quantité négligeable. Il serait temps pour les investisseurs en capital qu'un juste retour intervienne !

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