jeudi 28 juin 2007

L'excès de levier financier pourrait conduire aux "larmes"


Stephen Green, le Président de HSBC, s'inquiète dans un entretien de la taille importante atteinte par certaines transactions de rachat d'entreprises et du fort effet de levier financier correspondant, craignant "que tout se termine en larmes" pour le système si une opération venait, enfin, à connaître des difficultés. Selon le quotidien, cet appel rend compte du sentiment d'inquiétudes des dirigeants de banques face à une situation de plus en plus complexe et délicate sur le front des crédits, HSBC notamment ayant concédé un avertissement du fait de soucis sur les prêts immobiliers à risque outre-Atlantique.
Article du Financial Times

L'Oréal lance un nouveau programme de rachats d'actions




Le groupe a annoncé le lancement d'un nouveau programme de rachats d'actions après la réalisation du précédent plan mis en oeuvre en juin 2006 et portant sur 15.619 millions de titres (2.5 % du capital) représentant 1.250 milliard d'euros.
L'Oréal indique qu'en application d'une résolution votée par l'assemblée générale des actionnaires le 24 avril dernier, il procédera dans les 12 prochains mois à de nouveaux rachats d'actions L'Oréal pour un montant identique à celui du programme précédent.

jeudi 21 juin 2007

Les AG 2007 du CAC 40 en chiffres

Quorum moyen : 56.1 % contre 48.8 % en 2005
83 % des AG se sont tenues sur première convocation( 81 % en 2006 et 57 % en 2005)
71 % des entreprises proposent un cadeau aux actionnaires
17 résolutions étaient en moyenne soumises au vote. Sur un total de 694 résolutions, 14 ont été rejetées et 35 votées avec moins de 75 % des voix.
34 sociétés ont augmenté leur dividende, dont 9 de plus de 30 %
Source : Capitalcom, Deloitte, Norton Rose

Le defi de la gouvernance


L'excellent éditorial de Philippe Mudry - Directeur des rédactions de l'AGEFI

"Car la gouvernance demeure bien un défi. Ses règles font désormais partie des thèmes politiques majeurs, à la mesure des émotions considérables que suscitent les manquements les plus graves. Comme c'est désormais le cas pratiquement chaque année, 2007 apportera elle aussi aux sociétéscotées francaises son lot de modifications des pratiques de gouvernnance. Avec, à la clé, un nouveau renforcement de la tendance qui donne aux actionnaires un pouvoir croissant par raport aux dirigeants."

Les banques veulent soigner leurs services aux hedges funds

Les fonds d'arbitrage sont des clients précieux pour les grands établissements bancaires. Deutsche Bank et Credit Suisse s'apprêtent à dévoiler de nouvelles offres de services réservées à cette catégorie d'investisseurs.
La premiére banque Allemande est sur le point d'annoncer le recrutement de John Budzyna, anciennement coresponsable des hedge funds chez Ernst&Young, pour diriger une nouvelle unité de conseil. Celle-ci aidera notamment les fonds à mieux gérer le front et back office, l'audit et la gestion du risque.
De son coté, le groupe suisse prépare le lancement d'une nouvelle solution technologique baptisée Advanced Prime pour cibler le secteur.

Le capital investissement en Europe


L'Autorité des marchés financiers (AMF) met à disposition une étude intitulée : Le capital investissement en Europe : Quelle physionomie à terme pour ce marché en croissance accélérée ?

Accesible à l'adresse suivante :
http://www.amf-france.org/documents/general/7809_1.pdf

La ligne de conduite d'Eddie Misrahi, nouveau président de l'AFIC


L'Association française des investisseures en capital (AFIC) a accueilli mercredi un nouveau président en la personne d'Eddie Misrahi, directeur délégué d'APAX, qui succéde ainsi à Patrick Sayer, président du directoire d'Eurazeo.
Le président entend, en termes de priorité, "favoriser le financement des PME françaises" en cherchant à développer un " Small Business Act" et en assurant "la promotion du capital-risque, qui souffre de la comparaison avec les LBO".
L'accent sera également mis sur l'orientation d'une "part plus importante de l'épargne longue des Français et des institutions financières de l'Hexagone vers le capital investissement."

lundi 18 juin 2007

La participation des étrangers dans le capital des sociétés du CAC 40 augmente régulièrement


Les investisseurs étrangers, majoritairement originaires de la zone euro, détenaient 46,2% de la capitalisation boursière des sociétés françaises du CAC 40 à la fin 2006, soit 1,3% de plus qu'un an auparavant.

"Il s'agit essentiellement d'une détention au titre d'investissements de portefeuille, sans implication dans la gouvernance de la société dont les actions sont possédées", tempère la Banque de France, qui note toutefois une légère augmentation de la part des investissements directs (3,5 %, contre 3,1% en 2005) dans les sociétés françaises du CAC 40.

Plus-values potentielles sur stocks-options


Selon les calculs de l'Expansion, les plus-values potentielles sur stocks-options, depuis 2001, de 38 PDG du CAC 40 ont franchi le cap symbolique du milliard d'euros.
Quant au cercle élargi des 141 000 managers du CAC 40 bénéficiaires de stocks options (4 % des effectifs globaux), ils peuvent espérer se repartir un gain potentiel de 18 milliards d'euros.

vendredi 15 juin 2007

Une directive de Bruxelles harmonise le droit des actionnaires

La directive sur les droits des actionnaires, qui devra être transposée d'ici à juin 2009, fixe une période minimale de 21 jours entre la convocation à l'assemblée et impose la publication sur internet de la convocation et des documents à soumettre aux actionnaires. Elle interdit le blocage des titres au profit d'un système de date d'enregistrment fixé au maximum 30 jours avant l'assemblée.
Les Etats membres devront permettre aux actionnaires de déposer des projets de résolution et de poser des questions.
Il y a là un petit point de divergence avec le régime français : la directive prévoit que les questions des actionnaires devront concerner des points inscrits à l'ordre du jour. Une restriction qui n'existe pas dans l'hexagone.
Enfin, les résultats du vote des résolutions devront être publiés sur le site Internet de l'émetteur.
En France, ce n'est pas encore une obligation.

jeudi 14 juin 2007

Le Japan National's Pension s'ouvre aux petites et moyennes capitalisations


Le Japan National's Pension Fund envisage d'investir jusqu'à 100 milliards de yen dans des véhicules spécialoisés sur les PME japonaises.
Le plus gros fonds de pension au monde, JPNF souhaite diversifier ses investissements dans des véhicules spécialisés sur les petites et moyennes capitalisations.
Le fonds gère 111.000 milliard de yen (682 milliards d'euros d'actifs) et envisage d'investir jusqu'à 100 milliard de yen (614 millions d'euros) sur des fonds détenant des titres de petites et moyennes entreprises, a déclaré hier le président du fonds Takahiro Kawase.
Les investissements dans ces fonds spécialisés pourraient intervenir d'ici à la fin de l'année.

mercredi 13 juin 2007

Ne dites pas à ma mère que je suis PDG d'une société cotée...


A LIRE ABSOLUMENT : ce récit d'un président d'une société du SBF 120 qui vient de quitter ses fonctions en s'efforçant (sans succès) de dissimuler sa joie.

Elle me croit cadre sup dans une sorte de grosse PME, une fonction somme toute honorable et pas trop stressante. Hélas, il y a huit ans, les fées Destinée, Ambition, Inconscience, Gloriole et Horreur du vide se sont liguées pour me propulser tout en haut de l'organigramme.

Jusqu'en 2001, tout allait bien. Nous vivions les dernières années pré-Enron. Le titre de PDG, croyez-le si vous pouvez, n'était pas encore infâmant. C'était même assez chic. J'avais la considération de ma concierge. Dans l'entreprise, je travaillais bien sûr comme une bête, mais enfin, je prenais les décisions que je croyais bonnes pour le groupe, sous le contrôle d'un conseil d'administration à la fois vigilant et bienveillant. Les commissaires aux comptes faisaient leur boulot, qui ne se réduisait pas à nous mettre systématiquement des bâtons dans les roues. Bref, bon an mal an, les choses avançaient.

Puis, il y a eu l'affaire Enron, et quelques autres faillites monumentales et plus ou moins crapuleuses. Du jour au lendemain, des milliers d'actionnaires, de salariés, de retraités ont été ruinés. Emotion, scandale, il faut agir : et l'on nous pond une avalanche de textes, tous pavés des meilleures intentions. La mondialisation des travers des entreprises américaines se répand invinciblement. MM. Sarbanes et Oxley accèdent à la notoriété internationale. Les consultants prospèrent. Le nombril des comités d'audit se met à enfler. L'heure de la corporate governance est en marche.

Quelques années après, quel est l'état du champ de bataille ?

1. La suspicion généralisée. Il est vrai que, à l'instar du président d'Enron, certains de ses congénères n'ont pas fait dans la dentelle. Cela a été le cas aux Etats-Unis, mais aussi dans d'autres pays : nous avons connu, en France, quelques fameux exemples de patrons indélicats, voire rapaces. Du coup, nous voici tous suspects. L'idée se répand que nos PDG seraient tous des escrocs qui s'ignorent, ou plus précisément des escrocs qui finiront bien par être démasqués. Il faut donc non seulement accepter, mais encourager la délation, ce que les Américains appellent le « whistleblowing ». Que chacun puisse en toute impunité dénoncer son patron ou son voisin de bureau, et les vaches seront bien gardées.

2. La remarquable expansion du CYA. Magnifique trouvaille américaine, le CYA (Cover Your Ass : « Que chacun protège ses fesses ») devient un leit-motiv mondial. A tous les niveaux de l'entreprise, il devient dangereux de prendre une décision, si elle n'est pas couverte ou confirmée par un ou plusieurs comités Théodule. Le contrôle interne des activités de l'entreprise cesse d'être un art pour devenir une affaire de fiches, de procédures, de paperasses. Grâce au génie de MM. Sarbanes et Oxley, le CYA, qui n'était qu'un état d'esprit, devient le must du gouvernement d'entreprise. C'est ainsi qu'à la table des conseils, la Sainte Trouille se met à régner. Les conseils se défaussent donc sur leurs multiples comités. Lesquels ne manquent pas de s'abriter derrière des experts et des consultants en tout genre qui leur facturent d'abondants rapports, couvrant ainsi leurs arrières sous d'épaisses couches de papiers. C'est la gouvernance façon Pampers. Ces exercices de Sainte Trouille paperassière sont également pratiqués avec dévotion par nos infortunés commissaires aux comptes, qui vivent sur des charbons ardents, depuis qu'ils ont vu - en marge de l'affaire Enron - les cabinets Arthur Andersen exploser en plein vol, ce qui les conduit désormais à exiger à la fin de leurs « diligences » (sic... ?) des déclarations écrites du PDG de plus en plus détaillées où ce dernier doit expliquer qu'il prend en quelque sorte la responsabilité de leur propre activité.

3. La danse de guerre des Pygmées. Comme je suis PDG, et donc un escroc en puissance, on a non seulement le droit, mais le devoir de me cracher à la figure. Toutes sortes de nabots incapables qui sont payés pour ausculter, surveiller, contrôler les entreprises s'en donnent désormais à coeur joie.

Dans le genre, l'un des spectacles les plus délectables est celui donné une fois par an par un magazine dit économique qui s'est fait une spécialité du style people, voire caniveau, appliqué au monde de l'entreprise. Tirant avantage du fait que les PDG sont désormais tenus de rendre publique leur rémunération (relevons au passage que c'est la seule corporation tenue de le faire, ce qui en dit long sur l'attitude des Français à l'égard de leur entreprise), ce magazine publie un palmarès où il dénonce les patrons qu'il estime trop bien payés. Les voilà cloués au pilori pour avoir perçu des émoluments que les rédacteurs du magazine tiennent pour scandaleusement élevés - même si les montants en question feraient pleurer de rire le moindre footballeur à succès, sans parler des stars de la chansonnette.

Encore cela n'arrive-t-il qu'une fois par an. Le reste de l'année, vous êtes plus souvent qu'à votre tour traité d'incapable par les petits génies de vingt-sept ans qui tiennent le haut du pavé dans certains cabinets d'analyse financière. Ces parasites incompétents et péremptoires, qui ne comprennent généralement pas grand-chose à votre industrie ou à votre entreprise, vous tressent des lauriers ou vous descendent en flamme de temps à autre - ce qui a sans doute l'avantage de créer de la volatilité sur les cours de la Bourse.

Vous êtes également soumis aux oracles et aux ukases prononcés par les agences de notation, les experts de tout poil, les spécialistes des votes en assemblée générale. Rien ne sert de se gendarmer contre les jugements émis par ces très hautes autorités : ils sont in-dé-pen-dants, et donc respectables, alors que vous êtes un PDG, donc un escroc en puissance, et votre opinion est a priori suspecte.

Voilà où nous en sommes. Voilà pourquoi j'ai ces derniers temps trouvé la plaisanterie un peu longuette. Cerné par une palanquée d'organismes irresponsables et volontiers venimeux, sommé, avant de lever le petit doigt, d'obtenir la bénédiction de tous les comités Théodule de la planète, contraint de justifier les plus infimes variations de taux de marge d'un trimestre à l'autre (et pourquoi pas, bientôt, d'un mois à l'autre), condamné à passer de longues heures sur des rapports et formulaires à la noix, périodiquement jeté en pâture par des analystes à qui le fiel tient lieu de style, et ayant réussi néanmoins (avec, soyons honnête, l'aide de la conjoncture) à faire croître l'activité, les bénéfices et les emplois dans la société dont j'avais la charge, je quitte la scène, enfin. Je laisse le champ libre à qui voudra. Amusez-vous bien, vous qui restez, avec les délices de la corporate governance, du politically correct et de l'hypocrisie généralisée. Voilà, ouf, merci, cela suffit, c'est fini.

LOUIS BELLE est le pseudonyme du président d'une société du SBF 120 qui vient de quitter ses fonctions en s'efforçant (sans succès) de dissimuler sa joie.

Les fonds activistes dégradent la qualité de crédit des sociétés, estime Moody's


Pour l'agence Moody's, l'influence des fonds activistes à court terme sur la qualité de crédit des entreprises cotées est "généralement négative, en particulier quand elle conduit au démembrement de la compagnie ou la vente d'actifs significatifs". L'Agence cite aussi les rachats d'actions, les super-dividendes et une stratégie de croissance externe agressive comme éléments négatifs liés à ces fonds.
Une information de l'AGEFI - 13 juin 2007

mardi 12 juin 2007

Gouvernement d’entreprise: la directive sur les droits des actionnaires est définitivement adoptée


La Commission européenne s’est félicitée de l’adoption, par le Conseil, de la directive sur les droits des actionnaires, qui fait maintenant officiellement partie du droit communautaire. Cette mesure essentielle permettra aux actionnaires de sociétés cotées, partout dans l’Union européenne, d’exercer leurs droits et d’avoir leur mot à dire. L’adoption définitive fait suite à l’accord donné au texte en première lecture par le Conseil et le Parlement européen en février 2007. Les États membres disposent maintenant de deux ans pour transposer la directive dans leurs droits nationaux.

Les parachutes dorés font fureur en France


Le quotidien publie l'étude menée par le cabinet Hay Group auprès de 350 entreprises aux Etats-Unis et en Europe qui a permis aux pouvoirs publics d'alimenter leur réflexions sur la réforme des rémunérations des patrons. Elle révèle que les patrons français reçoivent sous forme de parachute doré en moyenne "le double du total de leur salaire de base et de leur bonus annuel".
Par comparaison, seul la moitié des patrons américains bénéficie d'un tel niveau d'indemnités de départ. "Hay group reconnait toutefois que la transparence en la matière, reste en France, d'un très bon niveau par rapport aux standards européens", souligne le journal.

Société Générale : les actionnaires salariés au créneau


Les rumeurs vont bon train depuis que Les Echos on prêté à Daniel Bouton, PDG de Société Générale, l'intention de rapprocher son groupe de BNP Paribas.
Le groupe s'est fendu hier d'un communiqué pour rappeler son principe de ne jamais les commenter.
Pourtant, certains actionaires salariés trépignent...
"Nous tenons beaucoup à ce que le personnel puisse se prononcer le jour où ce serait nécessaire" insiste Patrice Leclerc, président de l'association des salariés et anciens salariés actionnaires de Société Générale.

Les petites et moyennes capitalisations s'adaptent à la gouvernance d'entreprise

D'aprés Sandra SEBAG Journaliste AGEFI

Selon une enquête des cabinets Finca, GInestié Magellan Paley-Vincent et Mazars, les small & mid caps adaptent les pratiques de la place à leurs spécificités

Les petites et moyennes capitalisations ont elles aussi largement progressé en matière de gouvernement d'entreprise.
L'enquête réalisée auprès d'un échantillon d'une trentaine d'entreprises de l'Eurolist C et B montre que si les dirigeants d'entreprises se préoccupent de plus en plus de la gouvernance, ils cherchent à adapter les bonnes pratiques de la Place à leurs spécificités.
A ce titre, les auteurs de l'étude ont constaté que la présence d'administrateurs indépendant commaçait à se développer. Cependant, les smid caps (small & mid caps) sont à l arecherche de profils particulier. Les administrateurs doivent apporter au dirigeants d'entreprises une expertise technique ou commerciale.

lundi 11 juin 2007

Un age d'or révolu : Le non coté déchaine les convoitises (3/3)

Reste que l’engouement pour cette classe d’actifs aura quand même une conséquence. « Il y a eu un âge d’or du « private equity ». Une époque où il y avait moins d’argent et moins d’intervenants, et où les rentabilités étaient donc élevées. Aujourd’hui, la situation a changé. Le non-coté va rentrer dans le rang et voir ses performances fléchir. Désormais, elles devraient avoisiner davantage 15% par an que 20% », estime Christian Baillet. Et encore, à condition de réussir à accéder aux meilleurs de la place ! Des prévisions qui décevront les investisseurs les plus ambitieux ! Mais qui n’ôtent rien de son intérêt patrimonial à cette classe d’actif. « Le niveau actuel des prix n’est pas un problème pour les investisseurs de long terme, ceux qui misent sur le « private equity » avec un horizon d’investissement de vingt à trente ans. Mais cela suppose que l’on prenne en compte la nature par essence illiquide de ce placement », souligne Christian Baillet. En effet, il est parfois impossible de récupérer les capitaux avant plusieurs années. C’est pourquoi les professionnels conseillent en général à leurs clients privés d’y consacrer autour de 5 % à 10 % de leur patrimoine seulement, et en aucun cas plus de 25%. Encore faut-il trouver les moyens d’investir. Même les grandes familles ont désormais de plus en plus de difficultés à investir directement dans les entreprises, tant les dossiers sont rares et convoités. De plus en plus souvent, elles entrent dans les fonds, ou à leurs côtés, à titre privé, dans les tours de table. Et pour les particuliers qui n’ont pas cette chance ? Le « private equity » n’est pas pour autant inaccessible. Selon les capitaux à investir et l’horizon de placement, il existe pour chacun une façon d’y accéder. Suivez le guide.
Un article du FIGARO en date du 11/06/2007

Les prix flambent : Le non coté déchaine les convoitises ( 2/3)

« Ce secteur a changé d’échelle. Il y a quinze ans, le « private equity >», c’était 15 milliards de dollars gérés dans le monde. Aujourd’hui, c’est cent fois plus. Compte tenu de la taille qu’ils atteignent, les fonds sont contraints de trouver des cibles de plus en plus importantes. C’est pourquoi certains convoitent même désormais des sociétés… cotées en Bourse ! », souligne Antoine Dréan, le président de Triago, une société indépendante spécialisée dans la levée et le reclassement de fonds de « private equity ». Les entreprises susceptibles de faire l’objet d’un rachat sont trop peu nombreuses pour les masses de capitaux en quête d’investissements. Leurs vendeurs ont beau jeu demettre les fonds en concurrence, pour faire monter les enchères. « Sur une bonne affaire, on trouve aujourd’hui parfois plusieurs dizaines de prétendants », observe Antoine Dréan. « Certains investisseurs courent après les fonds, qui eux-mêmes courent après les managers d’entreprise », fait-il remarquer. Bilan ? Les dossiers sont de plus en plus « tendus » : pour financer des acquisitions de plus en plus importantes, et de plus en plus onéreuses, les fonds empruntent toujours plus. Avec la bénédiction des banques. En espérant que les entreprises rachetées dégagent des revenus suffisants pour permettre de rembourser prêts et intérêts. « Aujourd’hui, dans certaines opérations, une grande partie de la trésorerie de la société cible doit être mobilisée pour permettre de faire face à la dette du holding de reprise », souligne Éric Gaillat, directeur associé d’Alto Invest. Et sur certaines cibles, désormais, les LBO se succèdent en chaîne. « On voit des fonds garder une entreprise un à trois ans, puis la revendre, avec souvent la même équipe dirigeante, à un autre fonds », observe Noël Albertus. Des symptômes inquiétants ? Les professionnels ne prédisent pourtant ni catastrophe ni retournement brutal du marché. Les risques sont bien identifiés. Une hausse brutale des taux d’intérêt (les opérations sont financées à taux variables) de deux ou trois points pourrait paralyser les montages. Mais elle n’est pas à l’ordre du jour. Une restriction brutale des crédits bancaires ? Ce scénario n’est pas pris au sérieux. Une dégradation de la conjoncture économique en Europe, entraînant une chute brutale des profits des entreprises, et rendant du même coup la dette plus difficile à rembourser ? Les économistes n’y croient pas.
Un article du FIGARO en date du 11 juin 2007

Le non-coté déchaîne les convoitises 1/3

Les affriolantes rentabilités des fonds qui investissent dans le non-coté font rêver. Pourtant, le marché est sous pression et les perspectives de gain s’amoindrissent.
Les grandes familles ne s’y sont pas trompées. En France, à elles seules, elles ont rassemblé l’an dernier 10 % des capitaux levés dans le « private equity ». Elles ont misé quelque 1,2 milliard d’euros, contre seulement 700 millions un an plus tôt. Un bond encore plus important que celui du marché lui-même, où la collecte a pourtant progressé de 26 %. Les investisseurs institutionnels, eux aussi, se ruent sur cette classe d’actifs, après l’avoir pourtant longtemps boudée. Pourquoi tant d’enthousiasme ? Parce que les rentabilités sont plus que brillantes. « Dans le passé, le non-coté a été l’une des classes d’actifs les plus rentables. Les bons intervenants de la place ont obtenu des performances de l’ordre de 20% par an », souligne Christian Baillet, directeur général de Quilvest Banque privée. La principale cible de toutes ces convoitises ? Les fonds de LBO (leverage buy-out). Des fonds qui, grâce aux crédits bon marché généreusement distribués par les banques, prennent le contrôle d’entreprises, qu’ils revendront, quelques années plus tard, aux dirigeants eux-mêmes, à un autre groupe ou sur le marché, après une introduction en Bourse. « C’est le secteur le plus en vue, beaucoup plus recherché, par exemple, que le capital-risque (les investissements dans les start-up) ou même le capital développement, c’est-à-dire les prises de participation minoritaires dans des entreprises, lors par exemple d’augmentations de capital », explique Noël Albertus, président de Price Waterhouse Coopers Corporate Finance. Et cela ne va pas sans inconvénient.
Article du FIGARO en date du 11 juin 2007

jeudi 7 juin 2007

Fonds activistes et code de bonne conduite

Point besoin d'élaborer un code de bonne conduite particulier pour encadrer le rôle que peuvent jouer les fonds d'arbitrage ("hedge funds") activistes, ou les fonds de capital investissement dans la gouvernance des entreprises.
C'est la conclusion à laquelle arrive l'OCDE à l'issue de réflexions engagées en novembre.
Selon l'organisation, les fonds activistes peuvent contribuer à l'amélioration des pratiques de gouvernance en faisant un usage "actif et avisé" de leurs droits d'actionnaire.

mercredi 6 juin 2007

Origine des Hedge Funds

L'origine des Hedge funds remonte à plus de cinquante ans.
Il est généralementa dmis que le premier de ces fonds a été créé en 1949 aux Etats-Unis par Alfred Winslow Jones. Le terme de Hedge Fund (fonds de couverture), qui n'a été forgé qu'ultérieurement, a été retenu parce que le style de placement du fonds d'origine était conçu pour rester neutre aux évolutions générales des marchés en combinant des positions courtes et longues.
De cette manière, les fonds pouvaient chercher à réaliser des rendements absolus dans des conditions de marché variables.
Sur la période plus récente, toutefois, le terme de hedge fund est appliqué a tous véhicule de placement collectif privé destiné à des investisseurs " sophistiqués", peu réglementé et ayant recours à l'effet de levier.

lundi 4 juin 2007

Cheque en blanc


Les erreurs passées ne doivent pas servire d'excuse aux errements d'aujourd'hui. Telle est pourtant la situation actuelle du débat qui ne cesse de monter autour des indemnités de départ allouées aux patrons des grandes entreprises.
Ainsi, les grands actionnaires d'EADS se sont-ils réfugiés derrière un contrat signé il y a plusieurs années pour ne pas remettre en question le package" accrodé à Noël Forgeard. Il peut sembler étrange que leSerge Tchuruk ait perçu 5.6 millions d'euros d'indemnités de "départ" alors même que, dans son cas, partir c'est rester un peu !
Passé l'age de la retraite le voila toujours dans le groupe, glissant du poste de PDG à celui de président non executif. Mais pas question de revenir sur un contrat signé en 1995 selon lequel il toucherait deux ans de salaire à la cessation de ses fonctions.
Le parachute est supposé amortir une chute, or le seul qui ait chuté dans l'affaire est le titre du groupe, divisé par deux au bout de dix ans de gestion, certes dans un contexte de marché tourmenté, de l'homme aujourd'hui récompensé.

vendredi 1 juin 2007

TRANSPARENCE : Année record pour la communication financière

L'an dernier, la communication financière des entreprises a battu des records, selon l'Observatoire de la publicité financière réalisé par l'agence Euro RSCG & Co.
Les bons résultats enregistrés par les entreprises du CAC 40 ainsiq que le boom des fusions et acquisitions ont conduit les entreprises à accroître leurs efforts en matière de communication financière.
L'enquête montre que "les campagnes financières sont mises au service de la relation des entreprises avec leurs stakeholders afin de créer les conditions de la confiance dans le titre".
Par ailleurs, "la tendance à une prise de parole publicitaire systématique lors d'une opération de M&A est ^massive en 2006, preuve de la maturité de ce marché.

Boom des plans d'actions gratuites

Depuis Janvier, des grands groupes comme AXA, France Télécom, Generali et Essilor, ont lancé ou s'apprêtent à le faire des distributions d'actions gratuites à leurs salariés. Cet essor fait suite à la loi sur la participation adoptée fin 2006, qui facilite et encourage fiscalement le versement d'actions gratuites.
De son coté, dans son rapport à paraître la semaine prochaine le Conseil supérieur de la participation se réjouit, en 2005, des sommes distribuées au titre de la participation (12,7 milliards d'euros) mais constate un coup d'arret dans les PME. Il réfléchit à l'instauration de nouveaux cas de déblocage anticipé de la participation. Celle-ci pourrait ainsi être rendue disponible dès la naissance du premier enfant et non plus du troisième.

Des actionnaires inquiets de la réputation de Wal-Mart


Certains investisseurs institutionneles détenant des parts dans le capital de Wal-Mart, dont F&C Asset Management, vont déposer une proposition lors de l'assemblée générale annuelle demandant au conseil d'adminisitration du géant de la distribution d'adopter un plan visant à améliorer la réputation de Wal-Mart.

mardi 29 mai 2007

ERAMET : Reconduction du pacte d'actionnaire


Les deux principaux actionnaires d'Eramet reconduisent leur pacte.
Areva et la famille Duval, les deux principaux actonnaires du groupe minier Eramet, ont annoncé hier la reconduction de leur pacte d'actionnaires pour un an à compter du 1 er juillet, ce quileur laisse néammoins la possibilité de céder leur participation.
"Sorame-Ceir" (37 % du Capital, représentant du capital, représentant la famille Duval) et Areva (26%)s'étant informés mutuellement de leur intention de ne pas dénoncer ce pact avant le 1 er juin 2007, il sera reconduit pour une durée d'une année à compter du 1 er juillet 2007", ont annoncé les deux groupes dans un communiqué.
L'annnonce de sa reconduction garantit pour l'instant une certaine stabilité au capital d'Eramet, alors qu'Areva et les Duval ont fait tomber le 25 avril, à la surprise générale, le PDG du groupe Jacques Bacardats, remplacé par Patrick Buffet, memebre du conseil de surveillance du groupe nucléaire.

lundi 28 mai 2007

Les gérants et le vote

Quelques chiffres :
Sondage AFG réalisé auprès d'un panel de société de gestion

Taux de participation aux assemblées générales françaises : 85 %

11 résolutions en moyenne votées par assemblée

47 % des sociétés de gestion ont un service dédié en charge de l'analyse des résolutions, comportant de 2 à 3 personnes

Les sociétés de gestion ont voté :
- "pour" à 85 % des résolutions,
- "contre" à 13 % d'entre elles,
- "abstention" dans 2 % des cas.

Les principales raisons de non-participations au vote :
- des difficultés techniques (47% des personnes interrogées)
- un niveau d'informations disponible (26 %)
- la non-réception des formulaires (11 % des réponses)
- le blocage des titres (11%)

L'entêtement de Bolloré


Vincent Bolloré s'inspire sans doute de Guillaume d'Orange, auteur de la célèbre formule : "Point n'est besoin d'éspérer pour entreprendre, ni de réussir pour perséverer".
Mais son obstination à vouloir faire nommer des représentants au conseil d'administration d'Aegis contre l'avis d'unmanagement hostile à l'arrivée d'un concurrent à la table à quelque chose d'incompréhensible. L'écrasante majorité d'actionnaires qui a rejeté pour la quatrième fois en douze mois, les candidats proposés par Bolloré devrait faire comprendre au raider français qu'on ne plaisante pas avec la gouvernance outre-Manche et que les prises de contrôle rampantes n'ont pas cours au pays de Sa Gracieuse Majesté.
En espérant que le temps arrangera les choses, le président d'Havas fait sans doute un contresens. Au Royaume Uni, ce n'est pas avec 29 % du capital que l'on fait la pluie et le beau temps dans une entreprise. Si on veut la controler, il faut lancer une OPA en bonne et due forme et convaincre une majorité d'actionnaires, moyennant des arguments sonnants et trébuchants, d'apporter leurs titres.
Il est vrai que l'exemple d'Havas, dont Bolloré a pris le contrôle, il y a deux ans, avec 22 % seulement du capital portés depuis à 30 %, peut paraitre plaider en son sens. Mais la peu glorieuse performance du titre, qui a perdu 20 % en deux ans quand le SBF 120 gagnait 50 % explique surement la méfiance des Britanniques.

Les Echos Entreprises et Marché - lundi 28 mai 2007

Les actionnaires doivent décider des rémunérations des dirigeants

Certes, les actionnaires peuvent se tromper en surestimant la capacité d’un dirigeant qu’ils embauchent; certes, les processus de gouvernance ne sont pas parfaits, de telle sorte que les dirigeants peuvent parfois se faire attribuer à eux-mêmes des rémunérations ou des stock-options qui peuvent sembler excessives par rapport à leurs talents.

Mais les gros actionnaires ont le moyen de contrôler ces décisions par leur présence au conseil d’administration et les petits actionnaires ont la liberté de ne pas acheter les actions d’entreprises qui leur semblent rémunérer leurs dirigeants trop généreusement.

On peut d’ailleurs voir un signe clair des facultés d’auto-ajustement du capitalisme dans le fait que même les petits actionnaires s’organisent de plus en plus pour
contrôler les décisions des dirigeants, par exemple celles qui concernent les rémunérations.

vendredi 25 mai 2007

Golden Handshake


NDLR : "poignée de main dorée"
Somme donnée au dirigeant au moment ou il signe son contrat afin de compenser ce qu'il laisse "sur la table" en quittant son poste précédent.
Egalement dénommé "Welcome Bonus" ou "Sign on bonus"

mercredi 23 mai 2007

Dicton

Lorsque la bourse valorise mieux l'illusion de la richesse que la richesse elle-même, on peut parler d'une bulle

Révision du pacte d'actionnaires d'EADS


"Nicolas Sarkozy s'est prononcé pour une révision du pacte d'actionnaires d'EADS. Il juge cela indispensable pour procéder à une augmentation de capital et à l'arrivée de nouveaux actionnaires qui voudront être associés à la gestion du groupe", rappelle Louis Gallois - co président exécutif français d'EADS dans un entretien au Monde.
"C'est une option que je partage, même si j'ai toujours eu le soutien des actionnaires actuels et en particulier d'Arnaud Lagardère pour mener les actions que je jugeais utiles" ajoute-t-il.

Les hedges funds mettent à jour leur guide de bonnes pratiques


L'AIMA (Alternative Investment Management Association) a dévoilé hier une mise à jour de son guide des bonnes pratiques, initialement publié en 2002. Ce document balaie au fil de ses 65 pages différents points comme la création d'un hedge fund, la gestion du risque ou les procédures de contrôle. Il attire notamment l'attention des gérants sur la diversité des lois et réglementations qui régissent l'activité en Europe.
"Certaines d'entre elles peuvent être complexes et leur application peut s'avérer obscure" prévient l'AIMA. Face à la multitude des règles dont font déjà l'objet les hedges funds, l'association répond de maniére indirecte aux demandes allemandes de création d'un code de conduite. Pour l'AIMA, " les gérants de hedges funds devraient conduire leur affaires de manière autonome et considérée par tout intervenant raisonable comme prudente, honnête et honorable." De quoi rendre inutile la création d'un code.

mardi 22 mai 2007

"Value investor" et "Value Trap"

Le comportement émotionnel et la psychologie des investisseurs créent souvent des opportunités saisies par des « value investor » (ce que sont Bernard Arnault, Albert Frère ou Michel David-Weill par exemple), en abaissant la valeur boursière de bonnes entreprises en dessous de leur valeur intrinsèque. Néanmoins, de telles sociétés restent affectées par la psychologie négative du marché pour des périodes plus longues qu’initialement escompté et peuvent ainsi constituer un piège (« value trap »).
L’élimination de l’écart entre la valeur réelle et boursière exige du temps

Opération record dans les télecoms aux USA


C’est la plus grosse opération de rachat d’un groupe de télécommunications par des acteurs du « private equity » qui vient d’être annoncée hier aux Etats-Unis.
Pour 27,5 milliards de dollars en cash (20,4 milliards d’euros) comprenant 2,8 milliards de dollars de reprise de dette, les fonds TPG et Goldman Sachs Group devraient s’emparer d’Alltel.
A l’image des entreprises privilégiées par le « private equity », Alltel est à la fois peu endetté (1,8 milliard de dollars en net à la fin 2006) et génère des cash-flows importants (près de 3 milliards de dollars prévus en 2007).

lundi 21 mai 2007

Pékin va devenir le premier actionnaire minoritaire


Tout un symbole. L’un des derniers grands pays communistes va devenir l’un des principaux actionnaires du nouvel emblème du capitalisme américain.
La Chine a en effet l’intention d’investir 3 milliards de dollars au capital de Blackstone à l’occasion de son introduction à la Bourse de New York. En détenant un peu moins de 10% du capital, Pékin deviendra le premier actionnaire minoritairedu plus gros fonds d’investissement américain, dont ses fondateurs conservent le contrôle.
La République populaire s’est engagée à conserver pendant quatre ans au moins cette participation qui ne lui donnera aucun droit de regard sur la conduite des opérations de Blackstone. Elle ne lui donnera pas non plus accès aux généreux rendements que procurent les fonds de « private equity » gérés parBlackstone.
Mais elle lui permet de commencer à diversifier l’investissement de ses gigantesques
réserves de change, évaluées à plus de 1.200 milliards de dollars.
Après avoir, pendant des années, utilisé ces fonds pour acheter des bons du Trésor américain, des placements sûrs mais à la rentabilité limitée, le gouvernement a décidé, en début d’année, de s’essayer à des placements plus risqués et plus rémunérateurs.
La structure d’investissement de la banque centrale, Central Huijin, travaille à la mise en place d’une nouvelle agence publique d’investissement dotée d’au moins 200 milliards de dollars puisés dans les réserves de change.
Cette structure pourrait réaliser ses premiers achats dès la fin 2007.
S’inspirant des agences publiques mises en place à Singapour et dans les pays du Golfe, le futur fonds chinois pourrait investir dans des sociétés publiques du pays, des groupes privés, des multinationales étrangères, des bons du Trésor − autre qu’américain − ou des actifs du secteur de l’énergie.

Un excellent article des Echos - Lundi 21 Mai 2007

vendredi 18 mai 2007

Record date

L'implication des gérants pourrait bien être renforcée par la mise en oeuvre de la "record date".
Une réforme prévoit en effet qu'à compter du 1 er Janvier 2007, les actionnaires qui souhaitent voter ne sont plus obligés de bloquer leurs titres.
Ils sont dorénavant uniquement soumis à une obligation de blocage qui est révocable et qui intervient seulement trois jous avant la tenue de l'AG.
A cette date, le conservateur du mandaté par l'entreprise qui tient son assemblée devra dresser une photo de l'actionnariat de l'entreprise.
Cette mesure était réclamée depuis plusieurs années par les gérants résidents et surtout non résidents qui ne votaient pas en raison de l'obligation de blocage des titres.

Michelin nomme ses gérants non commandités


Lors de ses résultats annuels, Michelin avait manifesté sa volonté de faire évoluer sa gouvernance avec des gérants non commandités. Cette disposition a téé avalisée vendredi matin par l'AG.
Jean-Dominique Senard et Didier Miraton ont donc dans la foulée été nommés gérants non commandités.

Soit les chiffres changent,soit ce sont les têtes qui changent !



La menace, lancée par un gestionnaire de fonds à la direction de TUI, a donné le ton de l’assemblée générale qui s’est tenue mercredi à Hanovre.
Les actionnaires ont défilé pour critiquer les décisions stratégiques de Michael
Frenzel, le président du conglomérat allemand, et se plaindre de la faiblesse du cours de Bourse, qui oscille entre 15 et 20 euros depuis cinq ans.
Malgré les critiques sur la stratégie menée par Michael Frenzel, la direction a reçu le soutien de 98% des actionnaires lors de l’assemblée générale.

Le "Monde" vote une réforme de sa gouvernance


La Société des rédacteurs du Monde (SRM) a approuvé, à 69,9% des votants, la réforme de la gouvernance du groupe LeMonde, qui instaure une dissociation des fonctions dirigeantes.
La SRM a voté en faveur du « principe d’une dissociation claire des fonctions » de président du directoire du groupe et de directeur délégué du journal « Le Monde ».
Selon cette réforme, le président du groupe Le Monde n’a donc plus d’autorité éditoriale sur le quotidien. En cas de séparation des fonctions, la SRM détient un droit de veto sur la nomination du directeur délégué.
Ce vote intervient alors que, le 22 mai, la rédaction du « Monde » doit se prononcer sur la candidature de Jean-Marie Colombani (photo), candidat à sa propre succession à la présidence du directoire. Un accord conclu entre la SRM et la Société civile des personnels des Publications de la Vie Catholique prévoit qu’en cas d’opposition d’une des deux parties, la candidature soit rejetée.

On avait raison de s’inquiéter !


s’exclame Colette Neuville, présidente de l’Association de défense des actionnaires minoritaires (Adam).
Ils étaient inquiets ; ils sont en colère. Les actionnaires minoritaires d’Arcelor ont réagi avec fracas aux parités d’échange proposées mercredi par Arcelor Mittal dans le cadre de la fusion formelle entre Mittal Steel et Arcelor.
L’année dernière, Mittal était aux pieds des actionnaires d’Arcelor. Maintenant qu’il contrôle 94%du groupe, il se moque d’eux.
On est vraiment très loin du fair-play qu’il affichait.
»
Mittal Steel et Arcelor opèrent déjà comme un groupe unique, mais la fusion juridique doit encore avoir lieu par le biais d’un processus compliqué de fusion-absorption, dont les détails ont été présentés mercredi.
Dans ce cadre, Arcelor Mittal propose une parité d’échange correspondant à 7 actions Arcelor pour 8 actions Mittal Steel.
L’offre initiale, lancée l’été dernier, prévoyait une parité de 7 pour 11.
Cette fois-ci, cependant, les actionnaires d’Arcelor ne doivent pas apporter leurs titres : leur société va absorber Mittal Steel sur la base de la nouvelle parité et ils se retrouveront automatiquement actionnaires du nouvel Arcelor Mittal.
Les minoritaires spéculaient sur des termes plus en leur faveur...

Les fonds d'investissement de proximité

Les fonds d'investissement de proximité (FIP) ont été créés par la loi pour l’initiative économique de Renaud Dutreil du 1er août 2003. Il s’agit d’une nouvelle catégorie de fonds communs de placement destinés à drainer l’épargne de proximité vers les petites et moyennes entreprises les plus dynamiques d’un territoire constitué d’une à trois régions limitrophes.
Grâce à ce nouvel instrument de développement économique local, les PME, et plus particulièrement les nouvelles entreprises, qui ont souvent beaucoup de difficultés à trouver des fonds auprès d’investisseurs pour renforcer leurs capitaux propres, pourront améliorer leurs sources de financement.
L’objectif du FIP est de favoriser ainsi le développement économique régional et la création d’emplois en mobilisantl’épargne. Ouverts aux particuliers, ces fonds peuvent également être souscrits par des investisseurs institutionnels publics ou privés.
Une instruction du 19 avril2007 (BOI 4K-2-07) vient d’en préciser le régime juridique
et fiscal.

Les attributions d'actions gratuites se multiplient en France

Actions gratuites ou stock-options ?
En pleine saison d'assemblées générales, les actionnaires sont de plus en plus sollicités pour approuver des attributions d'actions gratuites plutôt que des plans de stocks-options.
L'explication de ce relatif engouement des entreprises du CAC 40 est d'abord technique. Avec la loi sur la participation, promulguée fin décembre 2006, le verrou fiscal qui pénalisait les salariés étrangers des multinationales françaises bénéficiaires d'actions gratuites a sauté.
Considérées comme un instrument de motivation de l'élite des managers, au même titre que les stocks-options, les actions gratuites limitent la part de risque encouru par leurs bénéficiaires. Par définition, elles relèvent du pari toujours gagnant alors que les stocks options peuvent ne rien valoir du tout si leur prix d'exercice est supérieur au cours de Bours au moment de leur levée.

jeudi 17 mai 2007

Partanea Value - Conseil en Gouvernance


« En plus du traditionnel métier des fusions - acquisitions, Fatine Layt a créé une filiale, Partanea Value, qui se développe dans le nouveau métier du conseil en gouvernance. Cette structure a pour vocation de conseiller les grands groupes sur les outils à mettre en place pour respecter les réglementations et mieux valoriser leur action en Bourse. Mais aussi à épauler les actionnaires minoritaires actifs, de type hedge funds , qui souhaitent investir dans des groupes cotés à Paris. Une fois ces deux métiers mis sur orbite, l'intrépide financière rêve de doter Partanea d'un troisième pied... dans la gestion de capitaux.

Dominique Nora
Lire l'article complet du Nouvel Observateur

mercredi 16 mai 2007

PME : Les assureurs ont investi 3.7 milliards en 2006 dans le non coté

Les assureurs ont investi 3.7 milliards d'euros dans les PME françaises non cotées en 2006, portant l'investissement à 8.1 milliards depuis décembre 2003, et ont dépassé le montant de leur engagement, selon la lettre de la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA) publié hier.
En septembre 2004, les professionnels de l'assurance se sont engagés à investir à l'horizon 2007, 2 % de leurs encours dans le capital-investissement (sociétés non cotées ou cotées sur un marché non réglementé), soit un investissement supplémentaire de 6 milliards d'euros en 3 ans.
En terme de part des encours, l'objectif de 2 % n'est cependant pas encore atteint, car les investissements dans le non coté atteignent 1.5 % des investissemebt totaux du secteur à fin 2006 contre 1.2 % à fin 2005, selon la FFSA.
Par aillerus sur les 18.4 milliards d'euros d'engagement pris, seuls 12.8 miliards ont effectivement été investis.

jeudi 10 mai 2007

La bonne Gouvernance

Editorial de Henri J.Nijdam

Quelle gouvernance pour l'entreprise FRANCE, une entreprise structurellement déficitaire et surendettée.
Une entreprise qui a reculé de la 13 éme à la 17 éme place en 10 ans et qui a vu l'un de ses "confrères", si ce n'est concurrent, le plus proche, lui passer devant ?
Une netreprise dont l'objectif devrait être maintenant de stabiliser sa position, à défaut de reconquérir une place à jamais perdue.
La présidentielle et les législatives sont comparables à une assemblée générale ordinaire d'actionnaires qui doit choisir son PDG et son conseil d'administration, un business plan et une compétence. Choisir entre unepolitique de l'offre qui repose sur une amélioration de sa compétitivité, une meilleure allocation de ses charges, une augmentation de la qualité de son offre produit, et une politique de la demande qui reposerait surtout sur le bon vouloir de ses clients, hexagonaux et mondiaux.
Choisir entre d'abord la réduction de son déficit et de son endettement afin de récupérer des marge sde manoeuvre, et la mise en place de charges supplémentaires dans l'espoir qu'elles soient plus productives de richesses que les précédentes.

Choisir un manager au profil " gestionnaire et développeur", ou au profil "DRH et marketing".
Mais ce n'est pas tout. Cette assemblée devra, dans la foulée, choisir un conseil d'administration représentatif de ses actionnaires et de leur volonté, en mesure de jouer pleinement son rôle de contre-pouvoir.
Et non plus se contenter, comme cela est souvent le cas dans les conseils, de n'être qu'une chambre d'enregistrement des desiderata de son president.

vendredi 4 mai 2007

Activist league table

Il y avait déjà des league tables pour les conseils en fusions-acquisitions, les gérants de fonds, les avocats d'affaires...Pourquoi pas un classement des actionnaires activistes selon leur degré d'efficacité ? C'est désormais chose faite puisque le Financial Times propose sur son site www.ft.com/activist un vote en ligne sur le sujet.
On ne s'étonnera pas d'y trouver bon premier, avec 28 % des suffrages, Reade Griffith, patron du hedge fund Polygon, qui s'illustra sur les dossiers British Energy, Telent ou Marconi, suivi par Eric Knignt (Knight Vinke), bien connu depuis son intervention dans le dossier Suez. Chris Hohn (TCI), "tombeur" d'ABN Amro, est également bien placé. Mais les vétérans Carl Icahn et Kirk Kerkorian, respectivement 3éme et 5 éme, ont toujours leurs adeptes.
Preuve qu'en matière d'activisme, les jeunes n'ont rien inventé.

Les conseils d'administration gagnent en indépendance

Si on regarde dix ans en arrière, les sociétés du CAC 40 ont réalisé de gros effort en matière de gouvernance. Cette évolution est très claire, notamment en matière de composition des conseils d'administration, relève une étude du cabinet Korn Ferry International.
Premier enseignement : les administrateurs cumulant jusqu'à neuf sièges ont totalement disparu. Seuls deux administrateurs - Louis Schweitzer et Michel Pébereau - détiennent cinq sièges (maximum légal). Les trois quart des postes ont été renouvelés : sur les 447 administrateurs en fonction en 2006, 103 étaient déjà en place il y a dix ans.
La recrudescence des administrateurs indépendants constitue une autre avancée, avec 46 % des effectifs qualifiés comme tels.
Enfin, signe d'ouverture, la place faite dans les conseils aux administrateurs étrangers (26%) et aux femmes (7%) a été multiplié par deux sur la période, même si un tiers des conseils ne compte toujours aucune femmes.

jeudi 26 avril 2007

Jetons de présence

Les membres des conseils d'administration ou de surveillance des sociétés anonymes (SA) sont rémunérés par des jetons de présence. Ils peuvent déduire du montant de ces rémunérations perçues au cours d'une année le montant des frais engagés dans l'exercice de leurs fonctions au titre de la même année, avant de les soumettre à l'impôt.
Toutefois, pour être admises en déduction, ces dépenses doivent être prises en compte pour leur montant réel et justifié, avoir effectivement été payées, avoir été rendues nécessaire spar l'exercice des fonctions et ne pas avoir été remboursées par la société. Les frais de téléphone et de déplacement pour se rendre aux réunions du conseil et les frais de restauration constituent notamment de telles dépenses.

Societes anonymes : Quand poser des questions écrites ?

A compter du jour de la convocation à l'assemblée générale tout actionnaire d'une société anonyme a la faculté de poser des question écrites auxquelles le conseil d'administration (ou le directoire) est tenu de répondre. Jusqu'alors, aucun date limite n'était fixée pour le dépôt des questions : les actionnaires pouvaient donc poser des questions jusqu'à l'ouverture des débats en assemblée. Dorénaveant, les questions devront être envoyé au siège social, par lettre RAR adressée au président du conseil d'administration ( ou du directoire) ou par voie de télécommunication électronique à l'adresse indiquée dans la convocation, au plus tard le quatrième jour ouvré précédant la date de l'assemblée générale.

mardi 10 avril 2007

Investissement dans une société familiale et avantage fiscal

Les contribuables fiscalement domiciliés en France bénéficient, sous certaines conditions, d'une réduction d'impôt.
Notamment, lors de la souscription en numéraire au capital initial ou aux augmentations de capital de sociétés non cotées.
La réduction d'impôts est égale à 25 % des sommes capitalisées retenues sous un plafond annuel de 20 000 € pour les contribuables célibataires, veufs ou divorcés ou de 40 000 € pour les contribuables mariés soumis à imposition commune.

Coup de pouce aux pactes de préférence


Les pactes de préférence se sont beaucoup multipliés dans la vie des affaires depuis quelques années, notamment en ce qui concerne la cession de droits sociaux.
Par exemple : Le propriétaire d'actions d'une société anonyme s'engageant, dans l'hypothése où il envisagerait de les vendre, à accorder une préférence à telles ou telles personnes désignées dans l'acte. La validité d'un tel montage n'est pas douteuse et son utilité est évidente dans un bon nombre de montages.
Comme bien souvent dans le domaine des accords entre actionnaires ou entre des actionnaires et des tiers, la véritable interrogation concerne l'efficacité réelle de ce type de convention. ( Si en dépit de l'engagement signé par lui, le propriétaire des titres décide de les céder à un acquéreur étranger au pacte de préférence, quelle est la sanction applicable ? )

Dans un arrêt du 26 mai 2006, une chambre mixte a adopté une position nouvelle trés efficace : Le juge peut désormais choisir le mode de réparation qui lui paraît le plus approprié et la Cour de cassation lui reconnaît le droit d'autoriser une substitution du titulaire de la préférence dans les droits de l'acquéreur.

La famille Massal et son joyau de l'industrie artisanale française



Depuis trois générations, la famille Massal se consacre à gainer les jambes des femmes. Et elle a vu bien des emplois de la région se perdre etd e susines fermer ou délocaliser leur production, au profit d'arrivages massifs d'une marchandise "ordinaire" en provenance des marchés asiatiques.
Extraits du récit d'une résistance :
"L'histoire de l'entreprise est faite de beaucoup de sacrifices personnels mais qui s'accompagnent aussi d'un immense sentiment de satisfaction du devoir citoyen accompli"

"Face à la fatalité, je n'avais pas le choix : il fallait remettre à jour des techniques de haute qualité, être créatif et innovant, sur des niches très pointues"

"Pour contrer l'invasion croissante des produits asiatiques, pour ne pas délocaliser, nous avons misé sur une productions raisonnée, de qualité, sur une distribution sélective plutôt que sur une stratégie de masse, bien nous en a pris!"

"Il est beaucoup plus simple de délocaliser que de maintenir une activité en France. En Italie, on nous accueillerait à bras ouverts" Serge Massal, président d'Arsoie.

Les accompagnateurs de l'ombre...

Lorsqu'un projet se concrétise en entreprise florissante, le fondateur ou repreneur s'est généralement fait épauler par une myriade d'acteurs, régionaux ou étatiques, financiers ou experts techniques, dont on évoque rarement le rôle déterminant.

Parmi ceux ci et en dessous des 50 000 €, l'apport des capitaux propres se fait à partir d'un premier cercle : le créateur, repreneur lui même, sa famille, ses amis proches et parfois un second cercle : prêts d'honneur accordés par des plateformes locales. Dans la plupart des cas, ce capital suffit pour démarrer et atteindre le "point mort" à partir duquel l'autofinancement etle soutien bancaire prennent le relais.

Les bons bénéfices...

Il n'y a pas des bons bénéfices, ceux qui sont réinvestis dans l'entreprises, et des mauvais, ceux qui sont distribués.

Ce qui est frappant dans le débat franco-français sur les bénéfices des entreprises et leur distribution, c'ets le fait que tout se passe comme si les actionnaires devaient se comporter comme des philanthropes : ne rien gagner en échange de leur investissement.

Autre sujet de scandale : la progression des dividendes d'une année sur l'autre (+25 %) alors que les salaires n'ont progresséa que de 4 %. Cette manne versée aux actionnaires, aurait pu permettre d'augmenter les salaires. Naturellement personne ne s'insurge quand les investisseurs perdent 30 % voire plus de leur capital. Personne ne fait alors de parallèle avec les salaires.
De tels rapprochements n'ont aucun sens.
Les salaires, ce sont des rémunérations contractuelles. Les dividendes perçus par les actionnaires, créanciers résiduels, ce sont les sommes "qui restent", le résultat en fait, de la plus ou moins bonne gestion de l'entreprise.

mercredi 4 avril 2007

Scoring gratuit en ligne

Pouey International a décidé de laisser libre accès à son scoring en ligne. Son site permet d’accéder gratuitement à des informations juridiques et financières ( chiffres clés, dirigeants, siège social, procédures collectives…) sur une entreprise implantée en France sur les 6 millions d’entreprises référencées. Trois scores – celui de Pouey, de Conan & Holder et de l’association française des crédit managers (AFDCC) – sont disponibles.

Le dollar au plus bas niveau face à l’euro depuis 2 ans

Au dernier trimestre 2006, le billet vert a représenté 64,7 % des réserves dans le monde, contre 65,8 % au trimestre précédent. Parallèlement, la part de l’euro est passée de 25,1 % à 25,8 %, soit son plus au niveau depuis l’entrée en vigueur de la monnaie unique en 1999.
Des chiffres qui confirment une fois encore le mouvement de diversification de leurs réserves opéré par les banques centrales.

lundi 2 avril 2007

Plus-values dans le non-coté

Natixis a plus que triplé ses plus-values dans le non cotéNatixis Private Equity (NPE) a réalisé l'an dernier 540 Millions d'euros de plus values de cession sur ses participations, plus du triple de l'année précédente (161 millions d'euros), principalement grâce aux métiers des acquisitions à effet de levier (LBO) et du capital développement.
L'exercice 2006 a également été marqué par un "niveau d'investissement exceptionnel", à 603 millions d'euros, soit une hausse de 63 % par rapport à 2005, souligne NPE dans un communiqué.

La bourse de Francfort accueille sa premiére entreprise chinoise

Un fabricant de machines-outils issu de la province de Shandong a levé 4, 4 millions d'euros à Francfort.
La cotation d'entreprises chinoises est l'un des pans de la croissance organique de Deutsche Börse.

vendredi 30 mars 2007

Structure sous forme de coopérative


La premiére chaîne hotelière internationale en France : Best Western a comme caractéristique principale sa nature de coopérative.
Elle n'existe ainsi que par la volonté commune de ses adhérents actionnaires qui sont seuls bénéficiaires des activités qu'elle développe. Cette structure a également l'avantage de permettre le partage des idées, l'émulation indispensable pour comprendre son marché et faire avancer l'enseigne.
Les hotels Best Western fonctionnent sous forme de coopérative dans la plupart des pays affiliés. Ces coopératives appartiennent aux pays associés et aux actionnaires.Pour les hoteliers, les avantages sont évidents. L'adhérent reste indépendant dans la gestion de son entreprise, mais il a la possibilité de recourir au services communs, tels que la centralisation de commandes, les conseils, l'assurance comptable et juridique, ou encore la formation.

Le nouveau visage de l'Etat actionnaire

Un homme inconnu du grand public a entre ses mains la plus grosse fortune de France. A 43 ans, il gère un patrimoine 3 X supérieur à celui de Bill Gates, 7 X plus gros que celui de Bernard Arnault : 150 milliards d'euros de titres d'entreprises cotées, sans compter les participations dans les sociétés non cotées.
Bruno Bézard dirige désormais l'Agence des participations de l'Etat (APE)
Adresse web : http://www.ape.minefi.gouv.fr/

Impôt sur la fortune et concurrence fiscale


La suède va abandonner l'impôt sur la fortune.
La concurrence fiscale touche même l'Europe du Nord. La coalition de centre droit au pouvoir en Suède depuis septembre dernier a annoncé mercredi, son intention de supprimer l'impôt sur la fortune pour stimuler la création d'entreprise et l'investissement.Il s'agit d'une petite révolution dans le royaume scandinave car l'ISF y a été introduit en 1947 !
Seuls 5 pays en Europe ont encore recours à ce type de taxation : l'Espagne, la France, la Norvège, la Suéde et...la Suisse !

jeudi 29 mars 2007

Cas pratique : Assurer la transmission de son entreprise

Cas pratique
Problématique
Emile est dirigeant et unique actionnaire d'une PME spécialiste en R&D, évaluée à 2 millions d'euros. Il désire passer la mainpour prendre sa retraite. Mais aucun de ses deux fils , Jean François et Antoine, ne souhaite reprendre les rênes de l'entreprise familiale, au contraire de Julien, le fils d'Antoine, qui vient d'entamer des études d'ingénieur.
Solution
Dans un premier temps, Emile peut attribuer, notamment par testament, tout ou partie de l'entreprise au profit de Julien. Si le patrimoine d'Emile n'est pas assez important pour être divisé en lots égaux dont l'un peut contenir à lui tout seul l'entreprise, Jean François et Antoine devront renoncer à tout ou partie de leur héritage futur au profit de Julien, ce qui nécessite bien entendu le consensus familial.

Emile peut parallèlement rédiger un mandat posthume. Il lui permettra de désigner de son vivant une personne qui serait chargée à son décès d'administrer la société en attendant que Julien soit en mesure de prendre les commandes.

Enfin, Emile peut signer avec ses héritiers un engagement collectif de conservation des parts sociales de l'entreprise (Pacte Dutreil). Au décès d'Emile, les parts ou actions ayant fait l'objet de cette conservation seront exonérés de droit de succession à hauteur de 75 % de leur valeur.

Une histoire d'une famille fondatrice - actionnaire minoritaire


La mise à l'écart brutale des Baud, famille fondatrice de Franprix et Leader Price, par Casino, l'actionnaire majoritaire de deux enseignes, risque d'avoir des répercutions importantes en Suisse.
Robert et Bernard Baud, installés depuis 2006 dans le cantin du Valais, sont actionnaires de La Valaisanne Holding, soit 900 magasins dans toute la Suisse approvisionnés par...Leader Price.
Les Baud sont actionnaires à 25 % de Leader Price et à 5 % de Franprix.

lundi 26 mars 2007

Déduire les intérêts d'emprunts souscrits pour acquérir des titres de sociétés

Le saviez vous ?Les intérêts des emprunts contractés par des salariés pour acquérir des titres de la société soumise à l'IS dans laquelle ils exercent leur activité professionnelle sont déductibles de leur rémunération.
L'achat ou la souscription des titres doit être directement utile à l'acquisition ou à la conservation des revenus.
Les intérêts déduits doivent être proportionnés aux revenus attendus de l'activité salariée. En pratique, l'administration retient les intérêts correspondant à l'emprunt qui n'excède pas 3 fois la rémunération imposable.
Cette nouvelle doctrine est applicable aux litiges en cours.

samedi 24 mars 2007

Participation dans les PME, nombreuses réserves


L'Ordre des experts comptables Paris Ile de France vient de publier sa quatrième édition de son baromètre destiné à confronter de façon croisée la vision micro-économique des chefs d'entreprises de 1 à 50 salariés sur leur situation et la vision macro-économique de leurs experts comptables.
Cette étude, qui devrait être relayée dans d'autres régions et à l'échelon national, ne concerne que la première région économique de France.
Un point important concernant la participation dans les PME a retenu notre attention :

La récente loi sur la participation, qui prévoit d'étendre aux PME le dispositif jusqu'alors réservé aux entreprises de plus de 50 salariés qui encourage la distribution d'actions gratuites ou de supplément de participations ou d'intéressement en échanges d'avantages fiscaux, ne fait pas recette : 73 % des chefs d'entreprises et 81 % des experts comptables n'envisagent pas d'attribuer des actions de l'entreprise aux salariés.
En fait, le dispositif est jugé trop compliqué et pas adapté.
Curieusement, 59 % des dirigeants de PME-TPE pensent que la loi peut avoir une incidence sur le rapport au travail et 1 sur 2 estime qu'elle aura un impact sur le pouvoir d'achat des salariés.

SAS : Un arrêt majeur

Toute société commerciale absorbée par une SAS ne pourra désormais passer outre l'assentiment de ses minoritaires sans encourir la nullité.
La chambre commerciale de la Cour de casssation a rendu le 19 décembre 2006 un arrêt de cassation (Cass. com 19/12/06 n°5-17.802 - JCPE n°6-7 du 8/2/7 prof.A.Viandier) qui aura en droit des sociétés une conséquence pratique considérable.
Désormais, toute société commerciale absorbée par une société par actions simplifiée (SAS) ne pourra passer outre l'assentiment de ses minoritaires sur la fusion.
En effet, le code de commerce dans son art.L.227-3 requiert que la transformation d'une société en SAS soit décidée à l'unanimité des associés (tous et pas seulement ceux présents ou représentés en AG).

Gouvernance : D'un suffixe à l'autre...

"Ance/ant" vient d'une forme verbale, un participe présent évoquant une action en train de se faire.
" Je me suis juré de sortir mon pays de la désespérance", dit François Bayrou quand il veut accréditer sa capacité à agir.
Le politique se rapproche en cela de la bonne gouvernance de l'entreprise, qui, dans un monde global, supplante la notion de gouvernement.

vendredi 23 mars 2007

Convertir les ZINZINS au capital risque en Europe est un sacerdoce !

AGF private equity, qui gère plus de 700 millions d'euros en capital-risque, soit environ 35 % de ses actifs le sait pour avoir essuyé le refus d'investisseurs effarouchés par la part, pourtant minime, de ses fonds de fonds consacrés à ce métier.
Pour évangéliser les foules, la branche capital investissement de l'assureur a donc préféré changer son fusil d'épaule.
Contrairement à ses prédécesseurs, le cinquième fonds de fonds européens - 350 millions d'euros - que le groupe compte lever cette année n'investira pas dans le capital-risque. Il se concentrera sur le métier des acquisitions à effet de levier (LBO) de taille moyenne où les plus-values sont aujourd'hui extraites plus rapidement que dans le capital risque.

Voir article "les Echos" en date du vendredi 23 mars 2007

jeudi 22 mars 2007

Jean Marie Le Pen à la CGPME

"L'economie française pédale dans le vide" et "l'esprit d'entreprise est cliniquement mort".
Selon Jean Marie Le Pen, "il est temps d'arrêter le massacre".
Sa solution : "L'economie nationale d'entreprise privée, fondée sur le capitalisme familiale".

L'Association des moyennes entreprises patrimoniales (Asmep)

En quoi les entreprises de taille moyenne sont-elles différentes des autres ?
Ce sont des entreprises solides, à taille humaine et souvent leaders de leur secteur d'activité. Elles sont trés bien réparties sur le territoire national : 65 % de leur sièges sociaux sont en province.
Le problème :
Les actionnaires familiaux qui ne travaillent pas dans l'entreprise ne bénéficient pas des exonérations auxquelles ont droit les dirigeants au titre de l'outil de travail. Il n'est pas normal de traiter de la même manière un actionnaire qui mobilise, dans la durée, l'essentiel de son patrimoine dans une seule entreprise, et l'investisseur qui spécule en bourse.
Il faut, selon Philippe d 'Ornano ( Membre du conseil d'administration de l'ASMEP - Association des moyennes entreprises patrimoniales), une exonération d'ISF à 100 %, et non à 75 % comme aujourd'hui, ainsi qu'un suppression des droits de succession avec uen contrepartie forte : la conservation des titres pendant 6 ans.

L' Offre d'ALLIANZ sur les minoritaires d'AGF est conforme selon l'AMF

Selon les echos du jour : L'Autorité des marchés financiers (AMF) a déclaré conforme le projet d'offre publique déposé le 22 février par l'allemand Allianz sur les minoritaires de sa filiale française AGF.
L'offre porte sur les 42,52 % du capital d'AGF qu'Allianz ne détient pas encore. Elle devrait s'ouvrir demain pour se clore le 23 avril.
L'autorité de régulation dit "avoir pris connaissance des arguments présentés par des actionnaires minoritaires, notamment en ce qui concerne la possible mise en oeuvre d'une fusion entre Allianz et AGF".
S'agissant d'un éventuel retrait obligatoire, l'AMF indique qu'elle devra "être saisie pour apprécier la conformité de ces opérations".
Allianz espère pouvoir lancer au plus tard au mois de juin un procédure de retrait forcé ("squeeze out"), possible à partir du moment où il aura rassemblé 95 % du capital des AGF.

mercredi 21 mars 2007

BLACKSTONE : La cote du non coté

Charité bien ordonnée commence par soi même mais n'exclut pas une part d'altruisme.
En introduisant en bourse 10 % de son capital, Blackstone pourrait lever des capitaux tout en obtenant une valorisation sonnante et trébuchante de son activité.
Ceux qui voient dans cette opération les prémices d'un retournement des LBO, qui seraiet au zénith parceque les fondateurs de Blackstone se retireraient , se trompent.
Ceux qui s'inquiétent de la transparence imposée aux sociétés cotées qui nuirait aux bonnes performances - les fonds LBO faisant leur affaires à l'abri des indiscrétions des marchés - se trompent tout autant.
Les succès des français Eurazeo et Wendel montrent que l'on peut parfaitement réussir dans le LBO en étant coté.

Un début de révolution pour le private Equity

La bourse est au plus haut, le private equity à son sommet....

Quelques fonds de private equity envisagent soudainement la cotation ...

Coté la société de gestion dans le but d'investir dans des entreprises non cotées serait une révolution pour les fonds, qui deviendraient ni plus ni moins des sociétés d'investissement.

La cotation permettrait d'élargir la base des investisseurs à des personnes physiques et donc de lever réguliérement des fonds.

Utile : Covered Bonds

Les "covered bonds" sont des titres adossés à des actifs jugés de bonne qualité, généralement des prêts immobiliers.
Contrairement aux produits titrisés, les émetteurs conservent le risque lié à ces créances.
Très bien notées par les agences de notation, ces obligations permettent de lever des fonds à un très bas coût. D'où leur succès.

mardi 20 mars 2007

40 % de femmes dans les conseils d’administration espagnols en 2015

Espagne :

Dans un délai maximal de huit ans, à l’horizon donc de 2015, les conseils d’administration des grandes entreprises espagnoles devront compter au moins 40 % de femmes. C’est l’objectif, en tout cas, affiché par « la loi d’Egalité » adoptée le Jeudi 15 mars au Parlement espagnol.
« Le changement se fera au fur et à mesure des fins de mandat des administrateurs », rassure le ministère du Travail.

Pour info : même si son gouvernement est paritaire, l’Espagne est très loin encore de l’égalité hommes-femmes, surtout dans le monde du travail. Pour un même poste l’écart des salaires atteint les 40 %. Les femmes occupent 78 % des postes temporaires et les hommes 65 % des contrats fixes.

vendredi 9 mars 2007

Impôt, Retraite et Dirigeants d'entreprises familiales

Depuis le 1 er janvier 2006, une mesure permet aux particuliers de céder leurs actions avec une éxonération progressive de la taxation sur les plus-values.
Au-delà de cinq ans de détention, un abattement d'un tiers s'applique par année supplémentaire de détention.
De sorte que, pour les actions possédées depuis plus de huit ans, l'éxonération devient totale. Du moins en ce qui concerne l'impôt sur le revenu. Sinon, bien sur, il faut toujours compter les prélévements sociaux qui continuent à opérer un ponction de 11 %.
ATTENTION :
La mesure n'est entrée en vigueur que le 1 er janvier 2006, l'éxonération ne va en fait concerner que les cessions réalisées à partir du premier janvier 2012 et la libération totale ne s'observera pas avant le 1 er janvier 2014.
Dans cette attente, il est toujours possible de faire valoir le titre dérogatoire mis en oeuvre par le legislateur, mais le chemin semble difficile et parsemé d'embuches...

Le fisc et la retraite des patrons d'entreprises familiales

Quand on dirige et possède au moins en partie son entreprise, pour s'arrêter il faut vendre et réaliser ainsi un capital qui est souvent un complément de retraite essentiel.
Encore faut-il que le fisc n'en prélève pas une trop grosse part au titre de l'impôt sur les plus-values.
En principe, une disposition législative permet aux patrons de PME qui s'arrêtent d'y échapper.
Dans la pratique, il n'est pas facile d'en bénéficier...

Un article à lire dans les échos Patrimoine du vendredi 9 et samedi 10 mars 2007
Pour en savoir plus : http://www.lesechos.fr/patrimoine/impots

mardi 6 mars 2007

Les inconvénients soulevés par l’earn out

L’earn out ne constitue cependant pas une technique exempte d’inconvénients.
En effet, elle peut conduire l’actionnaire vendeur, resté aux commandes pendant la durée de l’earn out, à maximiser les résultats à court terme –qui servent à calculer son complément de prix -, au détriment du moyen terme.
Le montant du complément de prix est complexe à calculer et peut prêter à contestation dès lors que le périmètre de l’entreprise achetée est modifié. Ce sera souvent le cas si l’acquéreur veut concrétiser des synergies potentielles entre son groupe et l’entreprise acquise.
Elle impose enfin naturellement une cohabitation entre l’acheteur et le vendeur, laquelle, si elle facilite la transition, peut être pénible à vivre : l’acheteur se sentira réduit dans sa liberté de manœuvre et le vendeur soupçonnera le nouveau majoritaire de peser, par la politique qu’il veut mettre en place, sur les résultats et donc sur son complément de prix.
Par conséquent, la période sur laquelle porte le calcul du complément de prix ne peut être que de courte durée : trois ans paraissent un grand maximum. De plus le mode de calcul du complément de prix doit être le plus simple et le plus clair possible, assorti d’un plancher et d’un plafond afin d’éviter les contestations et les dérives.

lundi 5 mars 2007

Les intérêts de l’EARN OUT dans une transaction

La technique de l’earn out rapproche les parties. En effet, un vendeur convaincu des perspectives à court terme de son entreprise pensera toucher le complément de prix qui améliorera son prix de vente, alors que l’acheteur peut apprécier de n’avoir à payer un supplément de prix que si les résultats sont là.
L’earn out peut donc faciliter la négociation au cours de la phase finale en résolvant des problèmes d’asymétrie d’information.
Par ailleurs cette technique permet de contraindre naturellement le dirigeant cédant à rester quelques temps et facilite de ce fait la transition, tout en incitant ce dernier à la performance puisqu’il est intéressé.
D’une certaine façon, l’earn out est une clause de non-concurrence déguisée.
On comprend dès lors mieux pourquoi l’earn out est souvent utilisée au cours de transactions portant sur des entreprises où la dimension humaine est forte, comme les agences de publicité, les sociétés de conseil informatique, etc.

Travailler en famille

Pas moins de 60 % des entreprises françaises sont des sociétés familiales.
Une réalité qui recouvre aussi bien des petites structures artisanales et commerciales que des grands groupes tels Auchan ou Ubisoft. Des études montrent que de telles sociétés sont globalement plus performante en bourse que les autres. Pourtant travailler avec un frère, un père ou un conjoint n’est pas chose aisée. Les questions de succession et de conciliation des intérêts familiaux et de l’entreprise sont particulièrement délicate.

Le Figaro entreprises&emploi – Lundi 5 mars 2007 – n° 19467 – Cahier n°5

Utile : La technique de l'EARN OUT

Utilisée lors de transactions d’entreprises, l’earn out est une technique autorisant le vendeur à obtenir un complément de prix si des objectifs définis de résultats ou d’activités futurs sont atteints.

Matériellement l’earn out peut prendre deux formes.
Le vendeur garde une fraction de ses actions et cède le solde à l’acheteur qui prend le contrôle. Ultérieurement, ces actions seront achetées par l’acquéreur, en général à un prix au moins supérieur à celui de la transaction.
Autre possibilité : le vendeur cède l’intégralité de ses actions, mais reçoit un complément de prix.
La première formule permet d’asseoir la garantie de passif plus naturellement que dans le second cas. Elle présente l’inconvénient d’être plus contraignante pour l’organisation de l’acheteur, obligé d’avoir, pendant une certaine durée, un actionnaire minoritaire.

vendredi 2 mars 2007

IASB - Définition de la PME par des critéres uniquement qualitatifs


Pour l'IASB (International Accounting Standards Board, normalisateur comptable international auteur des IFRS): Une PME est une entreprise qui n'a pas de responsabilité publique mais dont les etats financiers peuvent être utilisés par des tiers ( préteurs, fournisseurs, agences de notation). La notion s'oppose ainsi aux sociétés cotées ou aux institutions financières essentiellement.

Définition de la PME en Europe et en France

La législation européenne fixe actuellement à 8,8 millions d'euros le plafond, en termes de chiffre d'affaires, pour le spetites entités et à 35 millions pour les moyennes entités. Des seuils qui ont été relevés en juin 2006.
En France, les seuils sont de 500 000 euros environ (seuil qui devraient être porté à 3,1 millions d'euros) et de 7,3 millions.
Sur environ 1 million de sociétés dans l'Hexagone, 680 000 entreprises réalisent moins de 500 000 euros de chiffre d'affaires, 32 000 réalisent plus de 8,8 millions et seulement 8500 sociétés dépassent 35 millions d'euros de chiffre d'affaires.

jeudi 1 mars 2007

Non coté : Impact des opérations de rachat avec effet de levier sur les ressources humaines


Centre for Management Buy-Out Research (CMBOR)

Il ressort de l'analyse quantitative des relations dans l'entreprise que les résultats direct d'un LBO sont :
- L'accroissement de la responsabilité des employés à l'égard de leur travail et de leur implication,
- L'accroissement de la flexibilité dont ils font preuve,
- L'augmentation du niveau de confiance entre les dirigeants et les employés,
- L'accroissement des salaires.

Etude se fondant sur l'observation de 800 entreprises du secteur manufacturier.
Plus d'infos sur le site de CMBOR : http://www.nottingham.ac.uk/business/cmbor/

Pression sur le front de la bonne gouvernance

L'Association française de la gestion financière (AFG) a publié hier la quatrième version de ses recommandations en matière de gouvernement d'entreprise.
L'idée sous-jacente de ce code est de permettre aux gérants de portefeuille de défendre leur intérêts en leur qualité d'actionnaire via leur fonds de placement.
L'AMF (Autorités des marchés financiers) les oblige à se doter d'une politique en matière de droit de vote et cherche ainsi à sensibiliser les entreprises sur des sujets comme la rémunération des mandataires sociaux, leur indemnités de départ ou les conditions de mise en place de dispositifs anti-OPA (offre publique d'achat).

Trophée du meilleur jeune avocat

L'association Avocat Conseil d'entreprises lance la 8 éme édition de son trophée du meilleur jeune avocat-conseil d'entreprises.
Réservé aux avocats et avocats stagiaires de 30 ans au plus, le concours a pour thème : "les bons outils de la transmission familiale de l'entreprise".
Un théme d'actualité pour les avocats ?

lundi 26 février 2007

Mécanisme : Le rachat d'entreprise avec effet de levier

Le repreneur qui ne possède pas suffisamment de fonds pour acheter une société peut choisir de constituer une société appelée holding dont l'objet est de racheter les parts ou les actions de la société cible. Le but du montage est alors de faire intervenir un partenaire financier - une banque ou un capital risqueur par exemple - qui prête de l'argent à la société holding. Cet emprunt qui s'ajoute aux fonds apportés par les actionnaires de la holding, permet l'acquisition de la société cible.

En théorie, le LBO permet de racheter une société pour moins de la moitié de sa valeur.
Par exemple, pour une société valant 6 millions d'euros, les dirigeants investissent 2 millions d'euros accompagnés par un fond qui investit 1 millions d'euros, soit 3 millions d'euros capitalisés dans une société holding. Cette dernière réalise un emprunt de 3 millions d'euros garanti par l'activité de la société cible, soit 6 millions d'euros. A la fin de l'opération d'acquisition, les dirigeants détiennent la majorité de la structure pour un investissement de seulement 2 millions d' euros.

jeudi 22 février 2007

Mise en vente d'actions en déshérence

La présence d'actions sans propriétaire connu ou joignable, dite " actions en déshérence", est un réelle contrainte lorsque des décisions sociales doivent être prises avec l'accord unanime des actionnaires.
Cette unanimité est par exemple requise pour la transformation de la société en SAS, forme qui , compte tenu de sa souplesse, est de plus en plus adoptée par les filiales de groupes.

La vente aux enchères de titres en déshérence peut être réalisée, dans les sociétés cotèes ou non, à la suite d'opérations financières spécifiques.
Depuis le 11 décembre 2006, un pas supplémentaire est franchi, une vente forcée des actions dont les titulaires sont inconnus ou injoignable peuvent désormais étre initiés par la société, même s'il ne sagit pas d'une opérations spécifiques ( fusion, scission, réduction de capital, regroupement d'actions...)

A l'issue de la vente, le prix de cession est versé sur un compte auprès d'une banque qui le tient à la disposition des personnes concernées pendant 10 ans.

mercredi 21 février 2007

L'intérêt du holding familial

Le recours à une holding a pour objet de faciliter une opération de transmission ou de reprise. Elle peut, en outre, présenter l’avantage de permettre à un dirigeant d’optimiser d’un point de vue fiscal la transmission de son entreprise.

Le mécanisme d’une opération de reprise via une holding est bien connu : les repreneurs identifiés créent une holding en apportant à celui-ci leurs propres capitaux. La holding contracte un emprunt. Avec les capitaux ainsi réunis il est procédé à l’acquisition par la holding de la majorité du capital de la société objet du projet de reprise. Au fil des ans, les remontées de dividendes permettent à la holding de se désendetter et à terme, une fusion intervient entre la société cible et la holding.

Un des avantages d’une telle opération réside dans l'application du régime des sociétés mères-filles qui permet au holding de disposer des dividendes versés par la filiale en franchise d'impôt.

Dans le cadre d’une transmission familiale, le recours à une holding familiale est fréquent. En effet, le successeur désigné ne dispose bien souvent pas des fonds nécessaires pour désintéresser les autres héritiers et reprendre l’entreprise familiale. Le recours au holding permet au successeur de prendre le contrôle de la société familiale sans avoir à détenir la majorité du capital de celle-ci. Il suffit qu'il détienne la majorité du capital du holding et que celui-ci détienne à son tour la majorité du capital de la société.

mardi 20 février 2007

Golden Parachutes : doit on légiférer ?


Nom: Le Débat
Thème: Golden Parachutes: doit-on légiférer?

Présentateur: Franck Nicolas

Durée: 26 minutes
1ère Diffusion: mardi 20 février à 19h
Les invités
Mr Antoine Denaiffe: Associé CONCILIO Partners
Mr Bertrand Millet: Directeur Medef Lyon Rhône
Mr Jean Chambon: Responsable CGT Rhône-Alpes

lundi 19 février 2007

Le Débat : Ces primes qui font scandale

TLM ( Télé Lyon Métropole) - Diffusion le Mardi 20 Février à 19h01

En avril 2005, Daniel Bernard quitte Carrefour avec une prime de départ représentant 2510 ans de SMIC. Début 2007, c’est Laurence Danon qui démissionne du Printemps empochant au passage 2,5 millions d’euros. Pour le Medef, cette somme est liée à la prise de risque et aux résultats. Pour les syndicats s’en est trop. Pour eux, rien ne peut justifier de tels parachutes dorés. Même Nicolas Sarkozy monte au créneau dénonçant «des patrons voyous » et des golden parachutes choquants. Alors indécentes ou justifiées ?