mardi 29 mai 2007

ERAMET : Reconduction du pacte d'actionnaire


Les deux principaux actionnaires d'Eramet reconduisent leur pacte.
Areva et la famille Duval, les deux principaux actonnaires du groupe minier Eramet, ont annoncé hier la reconduction de leur pacte d'actionnaires pour un an à compter du 1 er juillet, ce quileur laisse néammoins la possibilité de céder leur participation.
"Sorame-Ceir" (37 % du Capital, représentant du capital, représentant la famille Duval) et Areva (26%)s'étant informés mutuellement de leur intention de ne pas dénoncer ce pact avant le 1 er juin 2007, il sera reconduit pour une durée d'une année à compter du 1 er juillet 2007", ont annoncé les deux groupes dans un communiqué.
L'annnonce de sa reconduction garantit pour l'instant une certaine stabilité au capital d'Eramet, alors qu'Areva et les Duval ont fait tomber le 25 avril, à la surprise générale, le PDG du groupe Jacques Bacardats, remplacé par Patrick Buffet, memebre du conseil de surveillance du groupe nucléaire.

lundi 28 mai 2007

Les gérants et le vote

Quelques chiffres :
Sondage AFG réalisé auprès d'un panel de société de gestion

Taux de participation aux assemblées générales françaises : 85 %

11 résolutions en moyenne votées par assemblée

47 % des sociétés de gestion ont un service dédié en charge de l'analyse des résolutions, comportant de 2 à 3 personnes

Les sociétés de gestion ont voté :
- "pour" à 85 % des résolutions,
- "contre" à 13 % d'entre elles,
- "abstention" dans 2 % des cas.

Les principales raisons de non-participations au vote :
- des difficultés techniques (47% des personnes interrogées)
- un niveau d'informations disponible (26 %)
- la non-réception des formulaires (11 % des réponses)
- le blocage des titres (11%)

L'entêtement de Bolloré


Vincent Bolloré s'inspire sans doute de Guillaume d'Orange, auteur de la célèbre formule : "Point n'est besoin d'éspérer pour entreprendre, ni de réussir pour perséverer".
Mais son obstination à vouloir faire nommer des représentants au conseil d'administration d'Aegis contre l'avis d'unmanagement hostile à l'arrivée d'un concurrent à la table à quelque chose d'incompréhensible. L'écrasante majorité d'actionnaires qui a rejeté pour la quatrième fois en douze mois, les candidats proposés par Bolloré devrait faire comprendre au raider français qu'on ne plaisante pas avec la gouvernance outre-Manche et que les prises de contrôle rampantes n'ont pas cours au pays de Sa Gracieuse Majesté.
En espérant que le temps arrangera les choses, le président d'Havas fait sans doute un contresens. Au Royaume Uni, ce n'est pas avec 29 % du capital que l'on fait la pluie et le beau temps dans une entreprise. Si on veut la controler, il faut lancer une OPA en bonne et due forme et convaincre une majorité d'actionnaires, moyennant des arguments sonnants et trébuchants, d'apporter leurs titres.
Il est vrai que l'exemple d'Havas, dont Bolloré a pris le contrôle, il y a deux ans, avec 22 % seulement du capital portés depuis à 30 %, peut paraitre plaider en son sens. Mais la peu glorieuse performance du titre, qui a perdu 20 % en deux ans quand le SBF 120 gagnait 50 % explique surement la méfiance des Britanniques.

Les Echos Entreprises et Marché - lundi 28 mai 2007

Les actionnaires doivent décider des rémunérations des dirigeants

Certes, les actionnaires peuvent se tromper en surestimant la capacité d’un dirigeant qu’ils embauchent; certes, les processus de gouvernance ne sont pas parfaits, de telle sorte que les dirigeants peuvent parfois se faire attribuer à eux-mêmes des rémunérations ou des stock-options qui peuvent sembler excessives par rapport à leurs talents.

Mais les gros actionnaires ont le moyen de contrôler ces décisions par leur présence au conseil d’administration et les petits actionnaires ont la liberté de ne pas acheter les actions d’entreprises qui leur semblent rémunérer leurs dirigeants trop généreusement.

On peut d’ailleurs voir un signe clair des facultés d’auto-ajustement du capitalisme dans le fait que même les petits actionnaires s’organisent de plus en plus pour
contrôler les décisions des dirigeants, par exemple celles qui concernent les rémunérations.

vendredi 25 mai 2007

Golden Handshake


NDLR : "poignée de main dorée"
Somme donnée au dirigeant au moment ou il signe son contrat afin de compenser ce qu'il laisse "sur la table" en quittant son poste précédent.
Egalement dénommé "Welcome Bonus" ou "Sign on bonus"

mercredi 23 mai 2007

Dicton

Lorsque la bourse valorise mieux l'illusion de la richesse que la richesse elle-même, on peut parler d'une bulle

Révision du pacte d'actionnaires d'EADS


"Nicolas Sarkozy s'est prononcé pour une révision du pacte d'actionnaires d'EADS. Il juge cela indispensable pour procéder à une augmentation de capital et à l'arrivée de nouveaux actionnaires qui voudront être associés à la gestion du groupe", rappelle Louis Gallois - co président exécutif français d'EADS dans un entretien au Monde.
"C'est une option que je partage, même si j'ai toujours eu le soutien des actionnaires actuels et en particulier d'Arnaud Lagardère pour mener les actions que je jugeais utiles" ajoute-t-il.

Les hedges funds mettent à jour leur guide de bonnes pratiques


L'AIMA (Alternative Investment Management Association) a dévoilé hier une mise à jour de son guide des bonnes pratiques, initialement publié en 2002. Ce document balaie au fil de ses 65 pages différents points comme la création d'un hedge fund, la gestion du risque ou les procédures de contrôle. Il attire notamment l'attention des gérants sur la diversité des lois et réglementations qui régissent l'activité en Europe.
"Certaines d'entre elles peuvent être complexes et leur application peut s'avérer obscure" prévient l'AIMA. Face à la multitude des règles dont font déjà l'objet les hedges funds, l'association répond de maniére indirecte aux demandes allemandes de création d'un code de conduite. Pour l'AIMA, " les gérants de hedges funds devraient conduire leur affaires de manière autonome et considérée par tout intervenant raisonable comme prudente, honnête et honorable." De quoi rendre inutile la création d'un code.

mardi 22 mai 2007

"Value investor" et "Value Trap"

Le comportement émotionnel et la psychologie des investisseurs créent souvent des opportunités saisies par des « value investor » (ce que sont Bernard Arnault, Albert Frère ou Michel David-Weill par exemple), en abaissant la valeur boursière de bonnes entreprises en dessous de leur valeur intrinsèque. Néanmoins, de telles sociétés restent affectées par la psychologie négative du marché pour des périodes plus longues qu’initialement escompté et peuvent ainsi constituer un piège (« value trap »).
L’élimination de l’écart entre la valeur réelle et boursière exige du temps

Opération record dans les télecoms aux USA


C’est la plus grosse opération de rachat d’un groupe de télécommunications par des acteurs du « private equity » qui vient d’être annoncée hier aux Etats-Unis.
Pour 27,5 milliards de dollars en cash (20,4 milliards d’euros) comprenant 2,8 milliards de dollars de reprise de dette, les fonds TPG et Goldman Sachs Group devraient s’emparer d’Alltel.
A l’image des entreprises privilégiées par le « private equity », Alltel est à la fois peu endetté (1,8 milliard de dollars en net à la fin 2006) et génère des cash-flows importants (près de 3 milliards de dollars prévus en 2007).

lundi 21 mai 2007

Pékin va devenir le premier actionnaire minoritaire


Tout un symbole. L’un des derniers grands pays communistes va devenir l’un des principaux actionnaires du nouvel emblème du capitalisme américain.
La Chine a en effet l’intention d’investir 3 milliards de dollars au capital de Blackstone à l’occasion de son introduction à la Bourse de New York. En détenant un peu moins de 10% du capital, Pékin deviendra le premier actionnaire minoritairedu plus gros fonds d’investissement américain, dont ses fondateurs conservent le contrôle.
La République populaire s’est engagée à conserver pendant quatre ans au moins cette participation qui ne lui donnera aucun droit de regard sur la conduite des opérations de Blackstone. Elle ne lui donnera pas non plus accès aux généreux rendements que procurent les fonds de « private equity » gérés parBlackstone.
Mais elle lui permet de commencer à diversifier l’investissement de ses gigantesques
réserves de change, évaluées à plus de 1.200 milliards de dollars.
Après avoir, pendant des années, utilisé ces fonds pour acheter des bons du Trésor américain, des placements sûrs mais à la rentabilité limitée, le gouvernement a décidé, en début d’année, de s’essayer à des placements plus risqués et plus rémunérateurs.
La structure d’investissement de la banque centrale, Central Huijin, travaille à la mise en place d’une nouvelle agence publique d’investissement dotée d’au moins 200 milliards de dollars puisés dans les réserves de change.
Cette structure pourrait réaliser ses premiers achats dès la fin 2007.
S’inspirant des agences publiques mises en place à Singapour et dans les pays du Golfe, le futur fonds chinois pourrait investir dans des sociétés publiques du pays, des groupes privés, des multinationales étrangères, des bons du Trésor − autre qu’américain − ou des actifs du secteur de l’énergie.

Un excellent article des Echos - Lundi 21 Mai 2007

vendredi 18 mai 2007

Record date

L'implication des gérants pourrait bien être renforcée par la mise en oeuvre de la "record date".
Une réforme prévoit en effet qu'à compter du 1 er Janvier 2007, les actionnaires qui souhaitent voter ne sont plus obligés de bloquer leurs titres.
Ils sont dorénavant uniquement soumis à une obligation de blocage qui est révocable et qui intervient seulement trois jous avant la tenue de l'AG.
A cette date, le conservateur du mandaté par l'entreprise qui tient son assemblée devra dresser une photo de l'actionnariat de l'entreprise.
Cette mesure était réclamée depuis plusieurs années par les gérants résidents et surtout non résidents qui ne votaient pas en raison de l'obligation de blocage des titres.

Michelin nomme ses gérants non commandités


Lors de ses résultats annuels, Michelin avait manifesté sa volonté de faire évoluer sa gouvernance avec des gérants non commandités. Cette disposition a téé avalisée vendredi matin par l'AG.
Jean-Dominique Senard et Didier Miraton ont donc dans la foulée été nommés gérants non commandités.

Soit les chiffres changent,soit ce sont les têtes qui changent !



La menace, lancée par un gestionnaire de fonds à la direction de TUI, a donné le ton de l’assemblée générale qui s’est tenue mercredi à Hanovre.
Les actionnaires ont défilé pour critiquer les décisions stratégiques de Michael
Frenzel, le président du conglomérat allemand, et se plaindre de la faiblesse du cours de Bourse, qui oscille entre 15 et 20 euros depuis cinq ans.
Malgré les critiques sur la stratégie menée par Michael Frenzel, la direction a reçu le soutien de 98% des actionnaires lors de l’assemblée générale.

Le "Monde" vote une réforme de sa gouvernance


La Société des rédacteurs du Monde (SRM) a approuvé, à 69,9% des votants, la réforme de la gouvernance du groupe LeMonde, qui instaure une dissociation des fonctions dirigeantes.
La SRM a voté en faveur du « principe d’une dissociation claire des fonctions » de président du directoire du groupe et de directeur délégué du journal « Le Monde ».
Selon cette réforme, le président du groupe Le Monde n’a donc plus d’autorité éditoriale sur le quotidien. En cas de séparation des fonctions, la SRM détient un droit de veto sur la nomination du directeur délégué.
Ce vote intervient alors que, le 22 mai, la rédaction du « Monde » doit se prononcer sur la candidature de Jean-Marie Colombani (photo), candidat à sa propre succession à la présidence du directoire. Un accord conclu entre la SRM et la Société civile des personnels des Publications de la Vie Catholique prévoit qu’en cas d’opposition d’une des deux parties, la candidature soit rejetée.

On avait raison de s’inquiéter !


s’exclame Colette Neuville, présidente de l’Association de défense des actionnaires minoritaires (Adam).
Ils étaient inquiets ; ils sont en colère. Les actionnaires minoritaires d’Arcelor ont réagi avec fracas aux parités d’échange proposées mercredi par Arcelor Mittal dans le cadre de la fusion formelle entre Mittal Steel et Arcelor.
L’année dernière, Mittal était aux pieds des actionnaires d’Arcelor. Maintenant qu’il contrôle 94%du groupe, il se moque d’eux.
On est vraiment très loin du fair-play qu’il affichait.
»
Mittal Steel et Arcelor opèrent déjà comme un groupe unique, mais la fusion juridique doit encore avoir lieu par le biais d’un processus compliqué de fusion-absorption, dont les détails ont été présentés mercredi.
Dans ce cadre, Arcelor Mittal propose une parité d’échange correspondant à 7 actions Arcelor pour 8 actions Mittal Steel.
L’offre initiale, lancée l’été dernier, prévoyait une parité de 7 pour 11.
Cette fois-ci, cependant, les actionnaires d’Arcelor ne doivent pas apporter leurs titres : leur société va absorber Mittal Steel sur la base de la nouvelle parité et ils se retrouveront automatiquement actionnaires du nouvel Arcelor Mittal.
Les minoritaires spéculaient sur des termes plus en leur faveur...

Les fonds d'investissement de proximité

Les fonds d'investissement de proximité (FIP) ont été créés par la loi pour l’initiative économique de Renaud Dutreil du 1er août 2003. Il s’agit d’une nouvelle catégorie de fonds communs de placement destinés à drainer l’épargne de proximité vers les petites et moyennes entreprises les plus dynamiques d’un territoire constitué d’une à trois régions limitrophes.
Grâce à ce nouvel instrument de développement économique local, les PME, et plus particulièrement les nouvelles entreprises, qui ont souvent beaucoup de difficultés à trouver des fonds auprès d’investisseurs pour renforcer leurs capitaux propres, pourront améliorer leurs sources de financement.
L’objectif du FIP est de favoriser ainsi le développement économique régional et la création d’emplois en mobilisantl’épargne. Ouverts aux particuliers, ces fonds peuvent également être souscrits par des investisseurs institutionnels publics ou privés.
Une instruction du 19 avril2007 (BOI 4K-2-07) vient d’en préciser le régime juridique
et fiscal.

Les attributions d'actions gratuites se multiplient en France

Actions gratuites ou stock-options ?
En pleine saison d'assemblées générales, les actionnaires sont de plus en plus sollicités pour approuver des attributions d'actions gratuites plutôt que des plans de stocks-options.
L'explication de ce relatif engouement des entreprises du CAC 40 est d'abord technique. Avec la loi sur la participation, promulguée fin décembre 2006, le verrou fiscal qui pénalisait les salariés étrangers des multinationales françaises bénéficiaires d'actions gratuites a sauté.
Considérées comme un instrument de motivation de l'élite des managers, au même titre que les stocks-options, les actions gratuites limitent la part de risque encouru par leurs bénéficiaires. Par définition, elles relèvent du pari toujours gagnant alors que les stocks options peuvent ne rien valoir du tout si leur prix d'exercice est supérieur au cours de Bours au moment de leur levée.

jeudi 17 mai 2007

Partanea Value - Conseil en Gouvernance


« En plus du traditionnel métier des fusions - acquisitions, Fatine Layt a créé une filiale, Partanea Value, qui se développe dans le nouveau métier du conseil en gouvernance. Cette structure a pour vocation de conseiller les grands groupes sur les outils à mettre en place pour respecter les réglementations et mieux valoriser leur action en Bourse. Mais aussi à épauler les actionnaires minoritaires actifs, de type hedge funds , qui souhaitent investir dans des groupes cotés à Paris. Une fois ces deux métiers mis sur orbite, l'intrépide financière rêve de doter Partanea d'un troisième pied... dans la gestion de capitaux.

Dominique Nora
Lire l'article complet du Nouvel Observateur

mercredi 16 mai 2007

PME : Les assureurs ont investi 3.7 milliards en 2006 dans le non coté

Les assureurs ont investi 3.7 milliards d'euros dans les PME françaises non cotées en 2006, portant l'investissement à 8.1 milliards depuis décembre 2003, et ont dépassé le montant de leur engagement, selon la lettre de la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA) publié hier.
En septembre 2004, les professionnels de l'assurance se sont engagés à investir à l'horizon 2007, 2 % de leurs encours dans le capital-investissement (sociétés non cotées ou cotées sur un marché non réglementé), soit un investissement supplémentaire de 6 milliards d'euros en 3 ans.
En terme de part des encours, l'objectif de 2 % n'est cependant pas encore atteint, car les investissements dans le non coté atteignent 1.5 % des investissemebt totaux du secteur à fin 2006 contre 1.2 % à fin 2005, selon la FFSA.
Par aillerus sur les 18.4 milliards d'euros d'engagement pris, seuls 12.8 miliards ont effectivement été investis.

jeudi 10 mai 2007

La bonne Gouvernance

Editorial de Henri J.Nijdam

Quelle gouvernance pour l'entreprise FRANCE, une entreprise structurellement déficitaire et surendettée.
Une entreprise qui a reculé de la 13 éme à la 17 éme place en 10 ans et qui a vu l'un de ses "confrères", si ce n'est concurrent, le plus proche, lui passer devant ?
Une netreprise dont l'objectif devrait être maintenant de stabiliser sa position, à défaut de reconquérir une place à jamais perdue.
La présidentielle et les législatives sont comparables à une assemblée générale ordinaire d'actionnaires qui doit choisir son PDG et son conseil d'administration, un business plan et une compétence. Choisir entre unepolitique de l'offre qui repose sur une amélioration de sa compétitivité, une meilleure allocation de ses charges, une augmentation de la qualité de son offre produit, et une politique de la demande qui reposerait surtout sur le bon vouloir de ses clients, hexagonaux et mondiaux.
Choisir entre d'abord la réduction de son déficit et de son endettement afin de récupérer des marge sde manoeuvre, et la mise en place de charges supplémentaires dans l'espoir qu'elles soient plus productives de richesses que les précédentes.

Choisir un manager au profil " gestionnaire et développeur", ou au profil "DRH et marketing".
Mais ce n'est pas tout. Cette assemblée devra, dans la foulée, choisir un conseil d'administration représentatif de ses actionnaires et de leur volonté, en mesure de jouer pleinement son rôle de contre-pouvoir.
Et non plus se contenter, comme cela est souvent le cas dans les conseils, de n'être qu'une chambre d'enregistrement des desiderata de son president.

vendredi 4 mai 2007

Activist league table

Il y avait déjà des league tables pour les conseils en fusions-acquisitions, les gérants de fonds, les avocats d'affaires...Pourquoi pas un classement des actionnaires activistes selon leur degré d'efficacité ? C'est désormais chose faite puisque le Financial Times propose sur son site www.ft.com/activist un vote en ligne sur le sujet.
On ne s'étonnera pas d'y trouver bon premier, avec 28 % des suffrages, Reade Griffith, patron du hedge fund Polygon, qui s'illustra sur les dossiers British Energy, Telent ou Marconi, suivi par Eric Knignt (Knight Vinke), bien connu depuis son intervention dans le dossier Suez. Chris Hohn (TCI), "tombeur" d'ABN Amro, est également bien placé. Mais les vétérans Carl Icahn et Kirk Kerkorian, respectivement 3éme et 5 éme, ont toujours leurs adeptes.
Preuve qu'en matière d'activisme, les jeunes n'ont rien inventé.

Les conseils d'administration gagnent en indépendance

Si on regarde dix ans en arrière, les sociétés du CAC 40 ont réalisé de gros effort en matière de gouvernance. Cette évolution est très claire, notamment en matière de composition des conseils d'administration, relève une étude du cabinet Korn Ferry International.
Premier enseignement : les administrateurs cumulant jusqu'à neuf sièges ont totalement disparu. Seuls deux administrateurs - Louis Schweitzer et Michel Pébereau - détiennent cinq sièges (maximum légal). Les trois quart des postes ont été renouvelés : sur les 447 administrateurs en fonction en 2006, 103 étaient déjà en place il y a dix ans.
La recrudescence des administrateurs indépendants constitue une autre avancée, avec 46 % des effectifs qualifiés comme tels.
Enfin, signe d'ouverture, la place faite dans les conseils aux administrateurs étrangers (26%) et aux femmes (7%) a été multiplié par deux sur la période, même si un tiers des conseils ne compte toujours aucune femmes.