mercredi 31 janvier 2007

1,8 million de français prêts à créer leur entreprise

Il existe en France 1,8 Million de personnes prêtes à créer une entreprise ou ayant un projet précis et souhaitant passer à l'acte d'ici deux ans, selon le septiéme baromètre des chambres de commerce et d'industrie.

Bicentenaire du Code de Commerce

"Le législateur de 1807 redoutait les sociétés par actions, sociétés de capitaux, à cause de leur éventuelle puissance financière susceptible de se retourner contre l'Etat."
Jean Hilaire - Professeur émérite à l'université Panthéon-Assas et doyen honoraire de la faculté de droit de l'université René-Descartes.

Bicentenaire du Code de Commerce (1/2)

"L'usage, la coutume, la pratique commerciale, et pas seulement la législation, restent des moteurs de l'évolution du droit".
Jean Hilaire - Professeur émérite à l'université Panthéon-Assas et doyen Honoraire de la faculté de droit de l'université René-Descartes

mardi 30 janvier 2007

Le Non Coté pour les particuliers fortunés

Dégouté à vie des placements dans le non-coté ?

A en juger par la croissance des encours des fonds communs de placement pour l'innovation ( FCPI) et fonds d'investissement de proximité (FIP) : il n'en n' est rien !
FCPI et FIP ont collecté en 2006 : 760 millions d'euros

Un chiffre en hausse de 12% par rapport à 2005

vendredi 26 janvier 2007

Non coté: En 2007 une moisson mondiale de 500 miliards de dollars

500 Milliards de Dollars c'est le montant d'argent frais que pourrait collecter l'ensemble des fonds d'investissement sur la planète en 2007.
Pour memoire en 2006 : 684 véhicules raflent 432 milliards de dollars (une hausse de 38 % par rapport à 2005)

"Rien n'est foutu" Laurence Parisot

"Nous chefs d'entreprise, nous disons non aux déclinologues et aux démagogues, car nous avons l'espérance et le réalisme chevillés au corps, et parceque l'habitude de l'action nous rend optimistes. Nous avons l'ambition de le faire partager à la France (...). Aujourd'hui au début de la campagne présidentielle, alors qu'un grand débat national est engagé, je le dis très clairement, et pardon pour la familiarité : rien n'est foutu. Il suffit de changer quelques paramètres : un peu plus de liberté, un peu plus d'air et tout ira mieux tout de suite (...). Nous avons foi en chacun de nous, nou savon sfoi en l'entreprise, nous avons foi en la France." Laurence Parisot

Palais Omnisport de Bercy -Assemblée Générale du Medef - 25/01/07

jeudi 25 janvier 2007

Non coté : Capital Risque Américain

Année record depuis l'an 2000

Les fonds de capital risque ont investi 25,5 milliards de dollars aux USA en 2006 !

Les levées de fonds de capital risque aux USA ont quant à elle marqué le pas l'an dernier avec un total de 28,6 milliards de dollars ( + 600 millions par rapport à 2005).

Pour mémoire en 2004 - levée de fonds = 18 milliards de dollars

Non coté : Invitation à réinvestir

La part des fonds ayant décliné l'invitation à réinvestir sur une équipe ne cesse de croître depuis deux ans : aujourd'hui 76 % des fonds interrogés ont refusé de remettre au pot contre seulement 45 % il y a 2 ans.

Non coté : davantage d'actifs

Malgré une esperance de rentabilité moindre, les zinzins veulent allouer davantage d'actifs au private equity.
Attention toutefois :
"Plus les montants collectés auprès des investisseurs sont importants, moins le taux de rendement interne (TRI) est élevé " selon COLLER Capital (barometre annuel).

Durée de conservation des actions

En 10 ans, la durée de conservation des actions par les fonds de pension est passée de sept ans à 7 mois !

Claude Bébéar - President du conseil de surveillance d'Axa

Capital Investissement en France par rapport aux autres pays européens

"Le capital investissement est, proportionnellement au PIB, 2,5 fois moins développé en France qu'au Royaume Uni, et 3 fois moins qu'aux Etats-Unis (...) Quant aux montants investis, ils sont plus de 4 fois inférieurs à ceux investis au Royaume-Uni et à peine supérieurs à ceux investis au Danemark ou en Suède."

Une intervention de Renaud Dutreil, Ministre des PME, le 6 Novembre 2006

mardi 23 janvier 2007

L'Epargne salariale dans les PME

Plus d'un salarié sur deux a eu accès à un dispositif d'épargne salariale en 2004 et deux sur cinq ont reçu une prime.
Des chiffres qui masquent le fossé entre grandes et petites entreprises.
En effet, alors que 42 % des salariés travaillent dans une entreprise de moins de 50 personnes, seuls 11 % d'entre eux ont accès à l'épargne salariale.
Proportionnellement, les bénéficiaires y sont donc dix fois moins nombreux que dans les entreprises de plus de 500 salariés.
De plus, parmi les mauvais élèves en matière d'épargne salariale, les secteurs de la construction, des services aux particuliers, de l'éducation et de la santé.
Les raisons sont d'ordre structurel : ces domaines d'activités se composent essentiellement de PME, voire de TPE.

Voir l'excellent dossier "Tout savoir sur l'epargne salariale" du Journal du Management du Mardi 23 Janvier 2007
www.journaldumanagement.com

Une belle opportunité pour une participation minoritaire

" A mesure que notre réflexion avançait sur une recapitalisation, il est apparu que nous pouvions réaliser une belle sortie ".

Oct 2005 : "Industri Kapital" rachéte "Bonna Sabla"
puis le rapproche de l'une de ses participations "Consolis", en intégrant les 2 sociétés dans une holding.

Belle opportunité pour IK qui détenait depuis 1996 une participation minoritaire dans "Consolis" (40%).

Industri Kapital, majoritaire dorénaveant s'associe a ABN Amro Capital France pour constituer un pool de financiers.

Puis conjointement, ils signent leur sortie.

Remunération des patrons : Un problème politique plutôt qu'économique

Prévoir des indemnités de départ conséquentes, même si elles ne sont pas pour autant acceptable socialement, est un outil bien pratique pour limiter les dégats.

Effectivement, quand de telles conditions de sortie ne sont pas prévue, le principal intéressé peut avoir tendance à "s'accrocher" à son poste.

L'objet de la gourvernance est de maximiser la performance économique à long terme et, dans ce but, le parachute doré se justifie pour faciliter la sortie de dirigeants décevants en créant de schéma de rémunérations efficaces.

Nicolas Sarkozy sait que la France a besoin d'actionnaires

Une excellente idée de...

Nicolas Sarkozy qui souhaite changer la nature de l'Impôt de Solidarité sur la Fortune ( ISF) en donnant la possibilité de déduire une somme de cet impôt, par exemple jusqu'à 50 000 euros, à condition de l'investir dans les PME ( cotée ou non).

Le pari c'est de transformer cet impôt en investissement dans l'économie et l'emploi, notamment en dirigeant ces recettes directement vers les entreprises.

Pour info : Montant de l'ISF en 2006 = 3,6 Milliards d'euros.

lundi 22 janvier 2007

Actionnariat familial entre exigence, devoirs et droits

L'actionnariat familial est un actionnariat gestionnaire qui gère le risque que guide son sens de l'objectif.

Leurs règles, leurs cultures, leurs histoires, leurs principes de gestion, leurs mode de gouvernance en font l'opposé de l'actionnariat anonyme, en ce sens que l'on peut dire qu'il s'agit d'un actionnariat de sang qui a souvent plus de devoirs que de droits !

La coagulation se faisant avec un certains respect du temps.

Hausse de la conciliation à Paris

En raison de l'entrée en vigueur le 1er janvier 2006, de la loi de sauvegarde des entreprises, le Tribunal de Commerce de Paris à enregistrer l'année dernière une forte hausse des procédures de conciliation.

Il a ainsi désigné 81 conciliateurs, contre 16 en 2005.

vendredi 19 janvier 2007

Quand la gourvernance s'egare ...

LA GOUVERNANCE S'EGARE QUAND ELLE CHERCHE A SAUVER DES APPARENCES PLUTÔT QU'A ORGANISER L'EFFICACITE DES ENTREPRISES

Trust à la française ? C'est pour bientôt !

L'IDEE :
L'idée est de déléguer à un tiers un bien. A charge pour lui de le gérer pour une troisième personne.

LE PRINCIPE :
Le principe consiste à designer une personne (le trustee) qui gérera le patrimoine ou une partie de celui ci pendant une certaine période. Ce gestionnaire est alors propriétaire du bien, à charge pour lui de le transmettre à terme au bénéficiaire choisi par le propriétaire initial, ou selon le contrat de verser des revenus à la personne désignée.

LES APPLICATIONS :
Protection des personnes incapables, optimisation fiscale, transmission d'un patrimoine sur plusieurs générations, le trust à des applications multiples.

La traduction française du Trust est la Fiducie.

Lexique de la communication financière

La deuxième édition du Lexique de la Communication Financière est téléchargeable sur le site de l'observatoire de la communication financière - de ABSA jusqu'à warrants - avec des définitions souvent très utiles et toujours claires sur une foule de notions que tout observateur attentif se doit de connaître.
http://www.observatoircomfi.com

Information, vérité et dialogue

L'actionnaire individuel doit être considéré dans son statut et dans son rôle d'investisseur.
Pour mettre en place une relation de confiance inscrite dans la durée, qui offre à l'entreprise la possibilité de travailler à son avenir avec plus de sérénité, il faut concevoir le rapport à l'actionnaire individuel non plus comme une union de façade ou un exercice obligé mais comme un véritable partenariat.
Repenser et réinventer la relation est la clef du succés !

Les presidentiables sont ils actionnaires ?

Seul Nicolas Sarkozy et Jean Marie Le Pen déclarent détenir des actions.

Les autres ne croient donc pas au secteur economique de l'hexagone ?

Ni actions, ni obligations, ni assurance vie pour Ségoléne Royal !

Il serait intéressant de savoir si les presidentiables detiennent des actions de P.M.E !

Renforcement des fonds propres des P.M.E.

Les dirigeants de PME attendent de leurs actionnaires non seulement des fonds mais une vraie valeur ajoutée.
Le concept de "Sleeping Partners" a vécu.
Les PME ont besoin d'actionnaires solides, dotés d'une éthique forte des affaires, disposant de réseaux d'appuis qui leur permettent d'affronter dans de bonnes conditions les conséquences de la mondialisation pour faire face aux défis du XXIe siècle.
C'est pourquoi, il faut dans certains cas, ne pas hésiter à restructurer l'actionnariat des PME !

Le gestionniare actionnaire est plus motivé que les autres

Pour un gestionnaire, investir dans son propre fonds est un acte de foi, la véritable marque d'une "gestion de conviction".
(Par gestion de conviction, il faut entendre une approche d'investissement qui consiste pour un gérant de portefeuilles à s'émanciper des indices de marché pour privilégier des croyances et thèmes forts.)
Le gérant actionnaire paraît plus motivé lorsqu'une part de sa fortune dépend de ses choix d'investissement.
A la différence des Etats Unis, investir dans son fonds reste encore peu courant dans l'Hexagone, notamment chez les grands gestionnaires d'actifs.
C'est en revanche le plus souvent la règle dans les petites sociétés de gestion entrepreneuriales, où les dirigeants sont doublement actionnaires, de leur société et de leurs fonds.

mercredi 17 janvier 2007

Redécouvrir le potentiel actionnaire

A l’heure de l’hyperchoix et d’une concurrence exacerbée, la base actionnariale d’une entreprise et ses compétences pour la fidéliser constituent deux de ses capitaux les plus précieux.

Chez Concilio Partners, nous pensons que l’entreprise est moins déterminée par sa capacité à produire que par sa capacité à générer, intégrer, s’approprier et gérer un système relationnel, tout à la fois producteur de valeur et créateur de ressources.

Le concept de stratégie relationnelle peut se définir de façons bien plus complémentaires qu’antinomiques. L’organisation peut trouver là trois moyens d’attirer, de servir et finalement de conserver ses actionnaires pour exploiter cette stratégie à son plus grand profit.

REMEMBER : Traiter ses actionnaires comme des clients - Morceaux choisis (10)

Perspectives – THE BOSTON CONSULTING GROUP - Sept/Oct 02

REMEMBER : Morceaux choisis (10)

CONCLUSION

« Quand les entreprises traitent les investisseurs comme elles traitent leurs clients, il devient plus facile d’intégrer les objectifs des actionnaires à leur stratégie. Il en résulte une harmonie croissante entre les deux et une création de valeur accrue. A long terme, c’est aussi une manière de contribuer à résoudre les crises de confiance ».

REMEMBER : Traiter ses actionnaires comme des clients - Morceaux choisis (9)

Perspectives – THE BOSTON CONSULTING GROUP - Sept/Oct 02

REMEMBER : Morceaux choisis (9)

Choisir ses investisseurs

« Il y a parfois conflit entre les impératifs de la stratégie à long terme de l’entreprise et les besoins de ses investisseurs actuels. Mais si la direction a pris la peine de bien comprendre sa base d’investisseurs, elle peut identifier ces hiatus, analyser leurs causes, et essayer d’attirer d’autres investisseurs, ceux dont le profil et les attentes coïncident la mieux avec sa stratégie. »

« De même que certains clients sont plus rentables que d’autres certains investisseurs sont plus souhaitable que d’autres – ou parce qu’ils privilégient une gestion à long terme et la stabilité de leur portefeuille, ou parce que leurs objectifs correspondent mieux à la nouvelle orientation de l’entreprise, ou enfin parce que leur intérêt est intrinsèquement lié à celui de l’entreprise ( personnel ou partenaires stratégiques).

En répondant aux attentes spécifiques de ce type d’investisseurs, l’entreprise les incitera à renforcer leur position relative, et trouvera dans cet actionnariat stable, les moyens d’une stratégie à long terme ; elle réduira aussi la volatilité inutile provoquée par les allers et retours des investisseurs à court terme. »

« Le défi majeur est de faire coïncider non seulement la performance de l’entreprise et les objectifs des investisseurs, mais aussi les divers systèmes internes de l’entreprise. »

lundi 15 janvier 2007

Les fonds de « private equity », chantres de la bonne gouvernance dans les PME ?

Une des conséquences importantes de l’irruption des fonds dans les PME est l'apport de nouvelles méthodes de conduite d'entreprise.
Celles-ci s'appuient à la fois sur une redéfinition du rôle de l'actionnaire et sur une responsabilisation inédite du management.
En effet, les fonds d’investissement dans le non-coté s'intéressent de plus en plus aux entreprises à la gouvernance défaillante, ces entreprises où se fait ressentir le besoin d'un véritable actionnaire, à la fois impliqué, puissant et compétent.
Pour aller plus loin : lire l’article « Le festin des fonds » de PHILIPPE ESCANDE http://www.lesechos.fr/info/analyses/4519324.htm

Gouvernance en Pratique : La règle et la loi

L'excellent point de vue de Valérie Segond - Journaliste à La tribune - Edition du 11/01/07

"Si, par définition, l'autorégulation n'a pas force contraignante et laisse l'évolution des moeurs à la bonne volonté de chacun, elle a le mérite de dire enfin clairement " ce qui ne se fait pas ".

En d'autres termes, ce que ni l'opinion publique, ni les actionnaires, ni surtout les administrateurs aux conseils des sociétés qui les représentent, ne sauraient plus accepter, sauf à s'afficher en complice manifeste ou dans des circonstances tout à fait exceptionnelles.

Tout écart de conduite sera désormais davantage qu'une faute de goût : un affront à la cohésion de l'entreprise et de la société tout entière.

A cet égard, on peut se réjouir que le patronat ait considéré que l'intérét général était la limite naturelle de l'intérêt particulier. Mais aussi qu'il ait pointé avec une grande précision les nombreux dévoiements du fonctionnement des stocks options : de l'attribution au moment du départ du dirigeant, jusqu'aux levées et exercices opportunistes, en passant par les systémes de couverture.

Reste néanmoins ouverte la question du contrôle, dont celle de savoir qui devra - et surtout comment - s'assurer que les dirigeants ne disposent pas d'informations privilégiées susceptibles d'empêcher l'exercice de leurs options.

Car ces recommandations fixent aux conseils de nouvelles missions très lourdes. Montrant par là que s'imposer une règle est peut être plus lourd encore que respecter une loi."

La plupart des entreprises moyennes ne sont généralement pas cotées

Sur un marché qui dépend moins des variations boursières que les grandes transactions, les fusions-acquisitions pour les opérations de taille moyenne ont atteint 44, 58 milliards d'euros de valeur d'entreprises en France en 2006.

Les grandes banques rivalisent contre les boutiques spécialisés, chacun devant illustrer sa légitimité pour faire face à une professionnalisation des grosses PME qui deviennent plus exigeantes.

Le Protocole Familial

Le protocole familial, appelé constitution familiale en Amérique, est un document à l'usage de la famille qui traite des règles régissant les relations entre la famille et l'entreprise.

Il indique, par exemple, qui peut travailler dans l'entreprise, quel profil est exigé pour la diriger, qui peut en être actionnaire ou encore qui peut siéger au conseil d'administration, etc.

C'est un outil pratique qui permet d'obtenir clarté et transparence.

REMEMBER : Traiter ses actionnaires comme des clients - Morceaux choisis (7)

Perspectives – THE BOSTON CONSULTING GROUP - Sept/Oct 02

REMEMBER : Morceaux choisis (7)

Des systèmes axés sur l’investisseur

« Les entreprises qui ont la plus grande orientation client se distinguent par leur capacité à satisfaire les clients à chaque interaction et à s’organiser pour cela. De la même manière, dès l’instant ou l’entreprise connaît les priorités de ses actionnaires, elle peut mettre en place les systèmes internes nécessaires pour atteindre le type de performance qu’ils attendent, donner des indications anticipées sur ses résultats et les communiquer de façon à éviter les mauvaises surprises et à renforcer, au fil du temps, sa crédibilité »

« Un communication financière plus transparente – descendant jusqu’au niveau des unités de production – s’avère clairement essentielle. »

vendredi 12 janvier 2007

Qui donne des actions à ses salariés ?

Véritable événement dans le monde du non-coté !

Generali France, à l'occasion de sa réorganisation, attribue 100 actions gratuites pour une valeur de 1000 euros à chacun de ses 7000 salariés.

"Il s'agit d'un signe de reconnaissance auprès des collaborateurs grace auxquels le groupe a progressé deux fois plus vite que le marché tout en multipliant le résultat par 6" d'après Claude Tendil (PDG Générali France)

CONCILIO Partners apprécie et le dit : BRAVO !

Gestion des participations de sociétés non cotées

Un TRACKER pour miser sur le non coté : une part à 8, 7 euros au 9 janvier

Lyxor AM (Filiale de Société Générale) lance un fonds, baptisé ETF Privex, qui réplique l'indice privex, composé de 25 titres dont l'activité principale consiste à gérer des participations dans des sociétés non cotées.

Il s'agit du premier Tracker de ce type.

+ Atout supplémentaire il est éligible au PEA.

Les actions dans le monde en 2007...perspectives !

Des prévisions optimistes pour quelques experts français ... (extrait du Journal les Echos 12/01/07)

"La croissance mondiale va rester forte : entre 4,5 % et 5 %. Elle sera tirée par les pays émergents". Christian de Boissieu

"Si les pays occidentaux souhaitent consommer davantage, les chinois peuvent produire. L'inflation ne menace pas". Patrick Artus

"La croissance européenne pourrait souffrir de l'absence politique commune de la zone euro". Jean-Pierre Hellebuyck

"Peut-être n'avons-nous pas parlé du Japon. Car c'est du coté de la monnaie japonaises que des phénomènes un peu brutaux pourraient survenir et affecter la liquidité mondiale". Olivier Garnier

"L'essentiel est que la "renaissance chinoise" se confirme et qu'elle ne s'interrompe pas, à court terme du moins." Dominique Moïsi

Nous continuons à préférer les actions mais nous n'attendons peut-être pas un retour similaire à celui de 2006..." Dominique Netter

REMEMBER : Traiter ses actionnaires comme des clients - Morceaux choisis (5)

Perspectives – THE BOSTON CONSULTING GROUP - Sept/Oct 02

REMEMBER : Morceaux choisis (5)

Dialogue et découverte

« Mieux comprendre le point de vue des investisseurs offre un avantage supplémentaire, dans la mesure où cela permet souvent de glaner des renseignements qui se révèlent précieux pour gérer les arbitrages stratégiques.
Les investisseurs ont souvent des informations et une vision qui font défaut aux dirigeants. Ils rencontrent régulièrement les équipes de direction d’un grand nombre d’entreprises similaires et les plus sophistiqués d’entre eux développent des modèles analytiques puissants. Aucune loi n’empêche de poser aux investisseurs des questions intelligentes et d’écouter attentivement leurs réponses ».

jeudi 11 janvier 2007

Investissements Directs Etrangers (IDE)

La France : Eldorado pour les investissements étrangers, en progression de 40 % par rapport à 2005 et de 180 % par rapport à 2004 !

Malgré des performances économiques inférieures à la moyenne de la zone euro, l'Hexagone reste donc une destination privilégiée des investissements étrangers puisqu'elle est arrivée en troisième position mondiale derrière les USA et la Grande Bretagne (respectivement 177, 3 et 169,8 milliards de dollars).

La France (88, 4 %) se situe encore devant la Chine ( 70 milliards).

Rééquilibrage de la rémunération du capital au profit du travail

La disparité est trop forte, le réalignement inévitable...

Pendant plus de trente ans, la situation des actionnaires n'a cessé de s'améliorer. En 2006, des records ont été battus dans les pays industrialisés : la rémunération du capital aurait elle atteint son plus haut niveau avec 15, 6% de valeur ajoutée ?
Le chef économiste vedette de Morgan Stanley ( Stephen Roach) entrevoit une baisse de la rémunération du capital au profit du travail. Un rééquilibrage qui pourrait avoir des effets pervers...

REMEMBER : Traiter ses actionnaires comme des clients - Morceaux choisis (4)

Perspectives – THE BOSTON CONSULTING GROUP - Sept/Oct 02

REMEMBER : Morceaux choisis (4)

Dialogue et découverte

« Les meilleures entreprises font l’impossible pour comprendre leurs clients. Loin de s’appuyer exclusivement sur des études de marché et des focus groups, elles multiplient les occasions de se rapprocher d’eux, de les écouter, de les entendre dire ce qu’ils pensent en toute franchise, de découvrir leurs besoins latents.»

« De la même manière, les entreprises qui gèrent le mieux leurs relations avec les investisseurs ne considèrent pas la communication avec ces derniers comme un exercice de rhétorique commerciale, pas plus qu’elles ne s’appuient exclusivement sur l’opinion des analystes pour se faire une idée de ce que pensent les marchés. Par contre, elles engagent un dialogue direct avec leurs investisseurs actuels et potentiels. Les dirigeants et pas uniquement le PDG et les responsables de la communication financière externe prennent le temps d’en comprendre personnellement les attitudes et exigences. »

mercredi 10 janvier 2007

BACCARAT : Les Actionnaires minoritaires bloquent l’augmentation de capital dans une atmosphère tendue.

Hôtel Lutétia Paris

Le groupe Américain Starwood Capital voulait augmenter le capital de Baccarat pour développer l’entreprise. Un projet jugé trop flou par les actionnaires historiques, qui ont fait jouer leur minorité de blocage.

Le blocage actuel pourra néanmoins être contourné par Starwood en recourant à l’endettement bancaire.

Affaire a suivre

Primes individuelles versées à Noël dans les grandes banques

Notre confrère de la Tribune dans son édition du 9 janvier 2007 posait la question suivante :
Les bonus des banques sont ils trop gros ?

Colette Neuville – Présidente de l’Association de Défense des actionnaires minoritaires, estime que OUI notamment pour le motif suivant :

« Ces primes poussent à la course à la taille au détriment de la valeur » puisque les banquiers sont devenus des parties prenantes de la répartition des profits des entreprises, alors qu’ils participent de moins en moins à leurs risques.
Les bonus ont alors de redoutable effet pervers : ils poussent les banquiers conseils à démarcher les entreprises pour leur « vendre » des opérations de croissance externe de plus en plus grosses, au détriment le plus souvent de la création de valeur pour l’actionnaire, sans parler des emplois.

REMEMBER : Traiter ses actionnaires comme des clients - Morceaux choisis (3)

Perspectives – THE BOSTON CONSULTING GROUP - Sept/Oct 02
REMEMBER : Morceaux choisis (3)

Segmentation des actionnaires

« Une segmentation pertinente suppose de collecter les données de façon systématique et continue, en commençant par les différents types d’investisseurs institutionnels, puis de discerner leurs attentes respectives. Quel est le segment dominant - ceux qui privilégient une croissance agressive, la valeur intrinsèque, ou divers profils intermédiaires ? Y a t’il adéquation entre les objectifs de vos actionnaires actuels d’une part, votre stratégie et performance d’autre part ? A quelles autres entreprises les investisseurs vous comparent-ils pour estimer votre performance relative ?

« Faute de savoir ce qui compte le plus aux yeux des investisseurs clés, les dirigeants risquent de prendre des décisions stratégiques à contre-emploi. »

mardi 9 janvier 2007

REMEMBER : Traiter ses actionnaires comme des clients - Morceaux choisis (2)

Perspectives – THE BOSTON CONSULTING GROUP - Sept/Oct 02

REMEMBER : Morceaux choisis (2)

Segmentation des actionnaires

« Chaque segment d’investisseurs a des attentes spécifiques en termes de croissance, de rentabilité, de cash-flow et de risque. La première chose à faire est donc de segmenter vos investisseurs et de bien comprendre ce qui les a motivés à placer de l’argent dans votre entreprise. »

« Rares sont les entreprises qui formalisent cette étape. Beaucoup ont des idées erronées sur les critères qui président à la composition du portefeuille de leur actionnaires. Même s’il sont convaincus que la capitalisation boursière de leur entreprise est inférieure à sa valeur réelle, les dirigeants prennent rarement la peine d’identifier et de quantifier les raisons qui poussent les investisseurs à sous-évaluer leur entreprise »

lundi 8 janvier 2007

Non Coté : + 712 Milliards de dollars en 2 ans

En deux ans, les acteurs du Non coté ont amassé 712 milliards de dollars à investir dans les trois à cinq ans, soit l’équivalent de 39 % de la capitalisation boursière de la place de Paris à fin décembre.
Le LBO est le métier qui attire le plus les investisseurs ( 51 % des fonds), suivi des fonds spécialisés dans l’investissement immobilier ( 13,2 %).
Pour mémoire, le premier métier du capital investissement il y a 6 ans est aujourd’hui n°3 avec 42 milliards de dollars de levée soit (10,5 %)
En terme géographique les levées de fonds sont dominées par les USA ( 63%) et l’Europe (27%)

Source PEI ( Private Equity Intelligence )

dimanche 7 janvier 2007

REMEMBER : Traiter ses actionnaires comme des clients - Morceaux choisis (1)

Perspectives – THE BOSTON CONSULTING GROUP - Sept/Oct 02

REMEMBER : Morceaux choisis (1)

Introduction

« Les scandales financiers survenus récemment ont créé un crise de confiance parmi les investisseurs. Plus sceptiques que par le passé, ils examinent la stratégie des dirigeants de manière de plus en plus critique et rigoureuse. Les entreprises doivent restaurer leur crédibilité et renouer le contact avec leurs actionnaires. »

« Les entreprises devraient appliquer à leurs actionnaires des démarches stratégiques comparables à celles qu’elles réservent en général à leurs clients. »

« Traiter les investisseurs comme des clients ne veut pas dire qu’il faille avoir recours aux techniques peu judicieuses et de plus en plus décriées du « pilotage des comptes ». Ni qu’il faille laisser les actionnaires dicter la stratégie d’entreprise, pas plus que les entreprises ne laissent les clients déterminer la stratégie produits. Cela veut dire qu’il faut développer un processus détaillé permettant de bien connaître les perspectives et les exigences des investisseurs, puis faire en sorte que la stratégie élaborée les prenne en compte. »


Au cœur d’une tempête fratricide…

Une histoire incroyable, contre toute attente un ancien PDG évincé brutalement d’un groupe familial dix huit mois auparavant a été élu président du conseil de surveillance.
Il succède à son beau-père Philippe Polderman, le fondateur du groupe décédé récemment.
Ce dernier ne lui aurait sûrement pas donné sa voix : c’est lui qui l’avait contraint à laisser sa place de président du directoire à Marie Christine Chaubert Polderman.
Pour retrouver sa place le patron échu double sa participation et s’assure du concours d’un actionnaire qui lui a donné sa voix.
Un coup d’état dans les règles de l’art pour certains.
Un coup de maître signé Georges Colson pour d’autres.Quoiqu’il en soit, il s’agit d’une situation qui n’avait pas été prévu par les actionnaires de la société et qui justifie le bien fondé des interventions en amont de Concilio Partners.

vendredi 5 janvier 2007

Les petites et moyennes entreprises à la traîne en matière de gouvernance


Absence d’assemblées générales, défaut de communication des documents sociaux, la transparence des PME doit être améliorée.
Par Sandra Sebag - le 04/01/2007 - L'Agefi Hebdo

Un excellent article...

Si l’adoption des règles de bonne gouvernance par les entreprises cotées semble désormais acquise, le débat rebondit désormais au niveau des petites et moyennes entreprises, voire des très petites entreprises. Plusieurs études se sont en effet focalisées sur les manquements des entreprises non cotées en matière de gouvernance, soulignant la nécessité impérative pour elles de s’y plier. L’arrivée massive des fonds d’investissement dans les entreprises de toutes les tailles et de tous les secteurs d’activité est un des éléments qui bouleverse les règles du jeu et force les entreprises à plus transparence.

L’Institut français des administrateurs (IFA) vient de publier un guide sur la gouvernance des PME et des PMI patrimoniales. «En France, elles correspondent à 75% des entreprises de taille moyenne, 30% de l’effectif salarié de l’ensemble des entreprises du secteur privé, 30,8% du chiffre d’affaires, 34,5% des investissements totaux et 38,65% des exportations», détaille le guide. «Les entreprises patrimoniales sont plus performantes que la moyenne en termes de rentabilité et de croissance. Elles constituent le fondement de la vitalité de l’économie française. Mais souffrent également de certaines faiblesses dues à leur difficultes à faire face aux mutations rapides de leur environnement (réglementaire, business ou bien capitalistiques ; réactions inattendues de certains minoritaires). Ces fragilités justifient la mise en œuvre d'un processus de gouvernance structuré permettant d'améliorer le processus de décision et la réactivité», explique Dominique Pageaud, associé Ernst & Young.

Pour faire face à ces défis, il faudrait adapter le modèle de gouvernance aux spécificités des petites et moyennes entreprises patrimoniales. «Le modèle familial est différent du modèle boursier, le premier enjeu des chefs d’entreprise est la pérennité du patrimoine au détriment parfois de la création de valeur immédiate pour l’actionnaire. Les opérations à court terme risquées rencontrent rarement dans ce cadre l’aval du chef d’entreprise», poursuit Dominique Pageaud.

Conflits d’intérêts

Concrètement, l’IFA préconise d’établir une charte de gouvernance destinée à fixer les règles du jeu pour les décisions majeures et de concilier les intérêts parfois antagonistes entre les actionnaires familiaux et les actionnaires minoritaires. L'institut propose aussi la création de comités spécifiques siégeant à côté du conseil d’administration au sein desquels les minoritaires seraient représentés. Enfin, la communication financière souvent négligée par les petites et moyennes entreprises doit être nettement améliorée afin notamment d’éviter des conflits majeurs entre actionnaires majoritaires et minoritaires qui peuvent s’affronter sur la stratégie et ou sur les conditions d’entrée et de sortie au capital. Cette question centrale se pose à tous les stades de la vie de l’entreprise.

«Les minoritaires n’ont pas d’interlocuteurs privilégiés, ils sont souvent négligés par les actionnaires majoritaires qui ne tiennent pas systématiquement d’assemblées générales. Par ailleurs, l’information fait souvent cruellement défaut quand on sait que 60% des PME ne déposent même pas leurs comptes et ne communiquent pas à l’ensemble des actionnaires les documents sociaux», relate Antoine Denaiffe, associé chez Concilio Partners.

Cette difficulté n’épargne pas les fonds d’investissement, «il y a quelques années, les pactes d’actionnaires comprenaient deux à trois pages. Maintenant, ils s’élèvent facilement à une trentaine de pages et malgré cela, toutes les situations ne sont pas prévues, certains fonds demeurent englués dans certaines participations», avance Jean-François Denaiffe, associé chez Concilio Partners.

Des fermetures en masse

Cette problématique se pose avec d’autant plus d’acuité que la question de la transmission des entreprises est amenée à prendre de l’ampleur. On estime généralement à 500.000 le nombre d’entreprises qui chercheront un repreneur dans les années à venir. Il s’agit essentiellement de PME et de TPE. Cette évolution est liée à la pyramide des âges des chefs d’entreprise, un tiers d’entre eux ayant plus de 60 ans. «La succession est un moment important car elle cristallise les inquiétudes. La communication et la création de confiance autour de l'image de l'entreprise et de sa bonne gouvernance occupent une place importante à ce moement crucial de la vie de la PME», avance Dominique Pageaud. Elle doit être préparée très en amont afin d’assurer l’avenir de l’entreprise.

«On considère généralement, compte tenu de la difficulté à trouver un repreneur, que les entreprises de moins de dix salariés finissent par fermer dès que le chef d’entreprise prend sa retraite», souligne Jean-François Denaiffe. Avec toutes les conséquences que ces fermetures impliquent pour l’emploi.

jeudi 4 janvier 2007

Stock options, problème ou solution


Un sujet d'actualité....Une rencontre intéressante !


Théme : Le système des Stocks Options

Organisé le 23 Janvier par l'Académie des Sciences avec Jean Peyrelevade

Jean Peyrelevade a été directeur adjoint du cabinet de Pierre Mauroy (1981-1983).

Il a ensuite présidé certaines des plus grandes institutions financières de notre pays : Stern, Suez, l’UAP et le Crédit Lyonnais.

Ancien professeur d'économie à l'Ecole polytechnique, il a écrit plusieurs ouvrages sur l'évolution du capitalisme contemporain dont Le capitalisme total en 2005.


Lieu : Maison des Arts et Métiers, Paris XVI éme

Inscription et renseignements sur www.lacademie.info

Meilleurs voeux 2007

En 2007, à nos cotés, faites entendre la voix des actionnaires de P.M.E.

L'equipe de votre blog Actionnaire Minoritaire