mardi 31 octobre 2006

Coproprietaires de l'entreprise

Les actionnaires sont les proprietaires "juridiques" de l'entreprise, il n'en reste pas moins vrai que les salariés, y compris les dirigeants contribuent d'une façon importante à la réussite du projet d'entreprise et peuvent, d'un point de vue "économique", être considérés comme des "copropriétaires" de l'entreprise.

Inadaptation de structure actionnariale

Les intérêts des actionnaires, du dirigeant et de l'entreprise ne coïncident qu'occasionnellement parcequ'ils n'ont pas les mêmes échelles de temps et de valeurs.
En effet, à chaque stade de développement de l'entreprise, certains investisseurs sont plus souhaitables que d'autres.
Leurs attentes correspondant mieux aux nouveaux défis que doit relever cette dernière.
L'inadaptation de la structure actionnariale peut ainsi générer des conflits nuisibles tant pour les actionnaires que pour l'entreprise et son dirigeant.

jeudi 26 octobre 2006

Concilier l'esprit d'entreprise et l'esprit de famille

Une étrange malédiction veut que les sociétés familiales en France ne survivent pas à la quatriéme génération d'actionnaires ou de managers !
Conflit des générations, querelles de pouvoir, jalousies, divergences de fond sur les choix stratégiques, antagonismes entre managers et actionnaires minoritaires.
C'est malheureusement une réalité : en France, l'esprit d'entreprise ne va pas forcément de pair avec l'esprit de famille.

Etude : Profil sociologique de l'actionnaire

Toutes les études le confirment : c'est un homme âgé, urbain et aisé.

Etude : Petits porteurs actifs

La bourse compte 400 000 nouveaux particuliers depuis début 2006.
Selon l'étude TNS Sofres réalisée de Février à Avril 2006 pour le compte d'Euronext, 11 millions de Français détiendraient des valeurs mobilières.
Parmi eux, 6,7 millions seraient possesseurs d'actions en direct, soit 14,5 % de plus en quinze ans.
A titre de comparaison, le nombre de détenteurs de contrats d'assurance-vie dépasse aujourd'hui les 12 millions.

Actionnariat : encore un effort messieurs les Français !

Poids de la tradition libérale, les gérants d'actifs des pays anglo-saxons sont les plus enclins à considérer que les actionnaires individuels jouent un rôle "important" dans la création de valeur : il sont 60 % aux Etats-Unis et 50 % en Grande-Bretagne.
Mais le score est identique en Allemagne (pays récemment converti à la bourse) et au Benelux.
Les Français, eux, sont très loin derriére : seuls 18 % des gérants de l'Hexagone jugent important le rôle des particuliers en France !
Les présidents de société savent bien, pourtant, que ce sont eux, les actionnaires les plus fidèles, qui jouent un rôle stabilisateur prcéieux lors des périodes de turbulence. Tous en revanche s'entendent (entre 74 % et 87 %) pour réclamer des entreprises qu'elles portent une attention plus grande à l'actionnaire. Et, logiquement c'est en France que cette attente est la plus forte.

Améliorer la gouvernance des entreprises pour mieux protéger les intérêts de leurs actionnaires

Les défaillances constatées à la fin des années 90 dans la gestion de certaines grandes sociétés (Enron, Worldcom, Parmalat…) ont mis en lumière la nécessité de mieux contrôler l’action des dirigeants exécutifs, d’améliorer la fiabilité de l’information financière, de renforcer les processus d’audit et de contrôle interne.

La France, comme la plupart des grands pays a réformé en conséquence son droit des sociétés (Loi de sécurité financière,2003) et édicté des recommandations de bonne gouvernance ( rapports Vienot & Bouton 1997-2002, recommandations de l'AFG et de l'IFA).

Dans les années récentes, la composition des conseils d’administration s’est améliorée (davantage d’administrateurs indépendants, moins de cumul excessif de mandats). Les conseils travaillent plus et mieux (7 réunions par an en moyenne, création de comités spécialisés).

La qualité de l’information financière s’est beaucoup renforcée et l’assemblée générale des actionnaires devient un temps fort dans la vie de l’entreprise.Cependant, l’observation des pratiques de pays qui ont une tradition de gouvernance plus ancienne– Royaume-Uni, Canada, pays scandinaves – montre que nous avons encore des progrès à réaliser, en particulier dans le processus de sélection, de formation et d’évaluation des administrateurs, dans l’organisation par le conseil de la relève des dirigeants, ou la fixation de leurs rémunérations.

L’administrateur est un acteur essentiel de la gouvernance au service de la société et de ses actionnaires qui doit se poser constamment la question de sa responsabilité et de ce qu’il apporte à la société. La gouvernance d’entreprise n'est pas un simple concept, c'est une matière vivante qui se renouvelle et s’enrichit constamment.

Ainsi les questions d’éthique, de réputation ou de responsabilité sociétale seront de plus en plus prises compte dans les travaux du conseil et dans l'évaluation des investisseurs.

L’idée qu’une bonne gouvernance doit permettre d’améliorer la performance de l’entreprise est aujourd’hui très largement partagée. Les grandes sociétés cotées en bourse ont tracé la voie suivie désormais par le monde des PME, des entreprises publiques et mutualistes, et des organismes associatifs.

mercredi 25 octobre 2006

Actionnariat individuel, actionnariat salarié, actionnariat institutionnels, quelles complémentarités ?

Les intérêts des actionnaires sont-ils divergenbts ou se rencontrent-ils selon la catégorie à laquelle ils appartiennent ?
En quoi les entreprises cotées doivent-elles tenir compte de leurs spécificités si elles existent ?
L'entreprise peut elle maîtriser la composition de son actionnariat ? Y a-t-elle intérêt ?
Quelle stratégie d'actionnariat doit-elle privilégier ?
Existe-t-il un modèle parfait de stratégie d'actionnariat ?
L'actionnariat individuel assure-t-il un bon retour sur investissement aux entreprises ?
L'actionnariat salarié est-il avant tout l'un des outils mes plus performants de management ?
L'actionnariat institutionnel ne pèse-t-il pas sur la stratégie des entreprises ?
L'actionnariat des entreprises cotées n'est-il pas à la merci des politiques ?

L'actionnariat sert-il la création de valeur ?

Le poids et le contrôle de l'actionnaire, quel qu'il soit, sont-ils sources de création de valeur ou de freins ?
A qui la création de valeur doit-elle profiter, aux actionnaires ou au développement de l'entreprise ?
Dans quelle mesure les intérêts de l'actionnaire et de l'entreprise sont-ils convergents ou contradictoires ?
La création de valeur s'arrête-t-elle à la valorisation de l'entreprise ?
La création de valeur est-elle une même notion partagée par tous les actionnaires ?
Est-elle compatible avec un actionnariat ?