jeudi 28 juin 2007

L'excès de levier financier pourrait conduire aux "larmes"


Stephen Green, le Président de HSBC, s'inquiète dans un entretien de la taille importante atteinte par certaines transactions de rachat d'entreprises et du fort effet de levier financier correspondant, craignant "que tout se termine en larmes" pour le système si une opération venait, enfin, à connaître des difficultés. Selon le quotidien, cet appel rend compte du sentiment d'inquiétudes des dirigeants de banques face à une situation de plus en plus complexe et délicate sur le front des crédits, HSBC notamment ayant concédé un avertissement du fait de soucis sur les prêts immobiliers à risque outre-Atlantique.
Article du Financial Times

L'Oréal lance un nouveau programme de rachats d'actions




Le groupe a annoncé le lancement d'un nouveau programme de rachats d'actions après la réalisation du précédent plan mis en oeuvre en juin 2006 et portant sur 15.619 millions de titres (2.5 % du capital) représentant 1.250 milliard d'euros.
L'Oréal indique qu'en application d'une résolution votée par l'assemblée générale des actionnaires le 24 avril dernier, il procédera dans les 12 prochains mois à de nouveaux rachats d'actions L'Oréal pour un montant identique à celui du programme précédent.

jeudi 21 juin 2007

Les AG 2007 du CAC 40 en chiffres

Quorum moyen : 56.1 % contre 48.8 % en 2005
83 % des AG se sont tenues sur première convocation( 81 % en 2006 et 57 % en 2005)
71 % des entreprises proposent un cadeau aux actionnaires
17 résolutions étaient en moyenne soumises au vote. Sur un total de 694 résolutions, 14 ont été rejetées et 35 votées avec moins de 75 % des voix.
34 sociétés ont augmenté leur dividende, dont 9 de plus de 30 %
Source : Capitalcom, Deloitte, Norton Rose

Le defi de la gouvernance


L'excellent éditorial de Philippe Mudry - Directeur des rédactions de l'AGEFI

"Car la gouvernance demeure bien un défi. Ses règles font désormais partie des thèmes politiques majeurs, à la mesure des émotions considérables que suscitent les manquements les plus graves. Comme c'est désormais le cas pratiquement chaque année, 2007 apportera elle aussi aux sociétéscotées francaises son lot de modifications des pratiques de gouvernnance. Avec, à la clé, un nouveau renforcement de la tendance qui donne aux actionnaires un pouvoir croissant par raport aux dirigeants."

Les banques veulent soigner leurs services aux hedges funds

Les fonds d'arbitrage sont des clients précieux pour les grands établissements bancaires. Deutsche Bank et Credit Suisse s'apprêtent à dévoiler de nouvelles offres de services réservées à cette catégorie d'investisseurs.
La premiére banque Allemande est sur le point d'annoncer le recrutement de John Budzyna, anciennement coresponsable des hedge funds chez Ernst&Young, pour diriger une nouvelle unité de conseil. Celle-ci aidera notamment les fonds à mieux gérer le front et back office, l'audit et la gestion du risque.
De son coté, le groupe suisse prépare le lancement d'une nouvelle solution technologique baptisée Advanced Prime pour cibler le secteur.

Le capital investissement en Europe


L'Autorité des marchés financiers (AMF) met à disposition une étude intitulée : Le capital investissement en Europe : Quelle physionomie à terme pour ce marché en croissance accélérée ?

Accesible à l'adresse suivante :
http://www.amf-france.org/documents/general/7809_1.pdf

La ligne de conduite d'Eddie Misrahi, nouveau président de l'AFIC


L'Association française des investisseures en capital (AFIC) a accueilli mercredi un nouveau président en la personne d'Eddie Misrahi, directeur délégué d'APAX, qui succéde ainsi à Patrick Sayer, président du directoire d'Eurazeo.
Le président entend, en termes de priorité, "favoriser le financement des PME françaises" en cherchant à développer un " Small Business Act" et en assurant "la promotion du capital-risque, qui souffre de la comparaison avec les LBO".
L'accent sera également mis sur l'orientation d'une "part plus importante de l'épargne longue des Français et des institutions financières de l'Hexagone vers le capital investissement."

lundi 18 juin 2007

La participation des étrangers dans le capital des sociétés du CAC 40 augmente régulièrement


Les investisseurs étrangers, majoritairement originaires de la zone euro, détenaient 46,2% de la capitalisation boursière des sociétés françaises du CAC 40 à la fin 2006, soit 1,3% de plus qu'un an auparavant.

"Il s'agit essentiellement d'une détention au titre d'investissements de portefeuille, sans implication dans la gouvernance de la société dont les actions sont possédées", tempère la Banque de France, qui note toutefois une légère augmentation de la part des investissements directs (3,5 %, contre 3,1% en 2005) dans les sociétés françaises du CAC 40.

Plus-values potentielles sur stocks-options


Selon les calculs de l'Expansion, les plus-values potentielles sur stocks-options, depuis 2001, de 38 PDG du CAC 40 ont franchi le cap symbolique du milliard d'euros.
Quant au cercle élargi des 141 000 managers du CAC 40 bénéficiaires de stocks options (4 % des effectifs globaux), ils peuvent espérer se repartir un gain potentiel de 18 milliards d'euros.

vendredi 15 juin 2007

Une directive de Bruxelles harmonise le droit des actionnaires

La directive sur les droits des actionnaires, qui devra être transposée d'ici à juin 2009, fixe une période minimale de 21 jours entre la convocation à l'assemblée et impose la publication sur internet de la convocation et des documents à soumettre aux actionnaires. Elle interdit le blocage des titres au profit d'un système de date d'enregistrment fixé au maximum 30 jours avant l'assemblée.
Les Etats membres devront permettre aux actionnaires de déposer des projets de résolution et de poser des questions.
Il y a là un petit point de divergence avec le régime français : la directive prévoit que les questions des actionnaires devront concerner des points inscrits à l'ordre du jour. Une restriction qui n'existe pas dans l'hexagone.
Enfin, les résultats du vote des résolutions devront être publiés sur le site Internet de l'émetteur.
En France, ce n'est pas encore une obligation.

jeudi 14 juin 2007

Le Japan National's Pension s'ouvre aux petites et moyennes capitalisations


Le Japan National's Pension Fund envisage d'investir jusqu'à 100 milliards de yen dans des véhicules spécialoisés sur les PME japonaises.
Le plus gros fonds de pension au monde, JPNF souhaite diversifier ses investissements dans des véhicules spécialisés sur les petites et moyennes capitalisations.
Le fonds gère 111.000 milliard de yen (682 milliards d'euros d'actifs) et envisage d'investir jusqu'à 100 milliard de yen (614 millions d'euros) sur des fonds détenant des titres de petites et moyennes entreprises, a déclaré hier le président du fonds Takahiro Kawase.
Les investissements dans ces fonds spécialisés pourraient intervenir d'ici à la fin de l'année.

mercredi 13 juin 2007

Ne dites pas à ma mère que je suis PDG d'une société cotée...


A LIRE ABSOLUMENT : ce récit d'un président d'une société du SBF 120 qui vient de quitter ses fonctions en s'efforçant (sans succès) de dissimuler sa joie.

Elle me croit cadre sup dans une sorte de grosse PME, une fonction somme toute honorable et pas trop stressante. Hélas, il y a huit ans, les fées Destinée, Ambition, Inconscience, Gloriole et Horreur du vide se sont liguées pour me propulser tout en haut de l'organigramme.

Jusqu'en 2001, tout allait bien. Nous vivions les dernières années pré-Enron. Le titre de PDG, croyez-le si vous pouvez, n'était pas encore infâmant. C'était même assez chic. J'avais la considération de ma concierge. Dans l'entreprise, je travaillais bien sûr comme une bête, mais enfin, je prenais les décisions que je croyais bonnes pour le groupe, sous le contrôle d'un conseil d'administration à la fois vigilant et bienveillant. Les commissaires aux comptes faisaient leur boulot, qui ne se réduisait pas à nous mettre systématiquement des bâtons dans les roues. Bref, bon an mal an, les choses avançaient.

Puis, il y a eu l'affaire Enron, et quelques autres faillites monumentales et plus ou moins crapuleuses. Du jour au lendemain, des milliers d'actionnaires, de salariés, de retraités ont été ruinés. Emotion, scandale, il faut agir : et l'on nous pond une avalanche de textes, tous pavés des meilleures intentions. La mondialisation des travers des entreprises américaines se répand invinciblement. MM. Sarbanes et Oxley accèdent à la notoriété internationale. Les consultants prospèrent. Le nombril des comités d'audit se met à enfler. L'heure de la corporate governance est en marche.

Quelques années après, quel est l'état du champ de bataille ?

1. La suspicion généralisée. Il est vrai que, à l'instar du président d'Enron, certains de ses congénères n'ont pas fait dans la dentelle. Cela a été le cas aux Etats-Unis, mais aussi dans d'autres pays : nous avons connu, en France, quelques fameux exemples de patrons indélicats, voire rapaces. Du coup, nous voici tous suspects. L'idée se répand que nos PDG seraient tous des escrocs qui s'ignorent, ou plus précisément des escrocs qui finiront bien par être démasqués. Il faut donc non seulement accepter, mais encourager la délation, ce que les Américains appellent le « whistleblowing ». Que chacun puisse en toute impunité dénoncer son patron ou son voisin de bureau, et les vaches seront bien gardées.

2. La remarquable expansion du CYA. Magnifique trouvaille américaine, le CYA (Cover Your Ass : « Que chacun protège ses fesses ») devient un leit-motiv mondial. A tous les niveaux de l'entreprise, il devient dangereux de prendre une décision, si elle n'est pas couverte ou confirmée par un ou plusieurs comités Théodule. Le contrôle interne des activités de l'entreprise cesse d'être un art pour devenir une affaire de fiches, de procédures, de paperasses. Grâce au génie de MM. Sarbanes et Oxley, le CYA, qui n'était qu'un état d'esprit, devient le must du gouvernement d'entreprise. C'est ainsi qu'à la table des conseils, la Sainte Trouille se met à régner. Les conseils se défaussent donc sur leurs multiples comités. Lesquels ne manquent pas de s'abriter derrière des experts et des consultants en tout genre qui leur facturent d'abondants rapports, couvrant ainsi leurs arrières sous d'épaisses couches de papiers. C'est la gouvernance façon Pampers. Ces exercices de Sainte Trouille paperassière sont également pratiqués avec dévotion par nos infortunés commissaires aux comptes, qui vivent sur des charbons ardents, depuis qu'ils ont vu - en marge de l'affaire Enron - les cabinets Arthur Andersen exploser en plein vol, ce qui les conduit désormais à exiger à la fin de leurs « diligences » (sic... ?) des déclarations écrites du PDG de plus en plus détaillées où ce dernier doit expliquer qu'il prend en quelque sorte la responsabilité de leur propre activité.

3. La danse de guerre des Pygmées. Comme je suis PDG, et donc un escroc en puissance, on a non seulement le droit, mais le devoir de me cracher à la figure. Toutes sortes de nabots incapables qui sont payés pour ausculter, surveiller, contrôler les entreprises s'en donnent désormais à coeur joie.

Dans le genre, l'un des spectacles les plus délectables est celui donné une fois par an par un magazine dit économique qui s'est fait une spécialité du style people, voire caniveau, appliqué au monde de l'entreprise. Tirant avantage du fait que les PDG sont désormais tenus de rendre publique leur rémunération (relevons au passage que c'est la seule corporation tenue de le faire, ce qui en dit long sur l'attitude des Français à l'égard de leur entreprise), ce magazine publie un palmarès où il dénonce les patrons qu'il estime trop bien payés. Les voilà cloués au pilori pour avoir perçu des émoluments que les rédacteurs du magazine tiennent pour scandaleusement élevés - même si les montants en question feraient pleurer de rire le moindre footballeur à succès, sans parler des stars de la chansonnette.

Encore cela n'arrive-t-il qu'une fois par an. Le reste de l'année, vous êtes plus souvent qu'à votre tour traité d'incapable par les petits génies de vingt-sept ans qui tiennent le haut du pavé dans certains cabinets d'analyse financière. Ces parasites incompétents et péremptoires, qui ne comprennent généralement pas grand-chose à votre industrie ou à votre entreprise, vous tressent des lauriers ou vous descendent en flamme de temps à autre - ce qui a sans doute l'avantage de créer de la volatilité sur les cours de la Bourse.

Vous êtes également soumis aux oracles et aux ukases prononcés par les agences de notation, les experts de tout poil, les spécialistes des votes en assemblée générale. Rien ne sert de se gendarmer contre les jugements émis par ces très hautes autorités : ils sont in-dé-pen-dants, et donc respectables, alors que vous êtes un PDG, donc un escroc en puissance, et votre opinion est a priori suspecte.

Voilà où nous en sommes. Voilà pourquoi j'ai ces derniers temps trouvé la plaisanterie un peu longuette. Cerné par une palanquée d'organismes irresponsables et volontiers venimeux, sommé, avant de lever le petit doigt, d'obtenir la bénédiction de tous les comités Théodule de la planète, contraint de justifier les plus infimes variations de taux de marge d'un trimestre à l'autre (et pourquoi pas, bientôt, d'un mois à l'autre), condamné à passer de longues heures sur des rapports et formulaires à la noix, périodiquement jeté en pâture par des analystes à qui le fiel tient lieu de style, et ayant réussi néanmoins (avec, soyons honnête, l'aide de la conjoncture) à faire croître l'activité, les bénéfices et les emplois dans la société dont j'avais la charge, je quitte la scène, enfin. Je laisse le champ libre à qui voudra. Amusez-vous bien, vous qui restez, avec les délices de la corporate governance, du politically correct et de l'hypocrisie généralisée. Voilà, ouf, merci, cela suffit, c'est fini.

LOUIS BELLE est le pseudonyme du président d'une société du SBF 120 qui vient de quitter ses fonctions en s'efforçant (sans succès) de dissimuler sa joie.

Les fonds activistes dégradent la qualité de crédit des sociétés, estime Moody's


Pour l'agence Moody's, l'influence des fonds activistes à court terme sur la qualité de crédit des entreprises cotées est "généralement négative, en particulier quand elle conduit au démembrement de la compagnie ou la vente d'actifs significatifs". L'Agence cite aussi les rachats d'actions, les super-dividendes et une stratégie de croissance externe agressive comme éléments négatifs liés à ces fonds.
Une information de l'AGEFI - 13 juin 2007

mardi 12 juin 2007

Gouvernement d’entreprise: la directive sur les droits des actionnaires est définitivement adoptée


La Commission européenne s’est félicitée de l’adoption, par le Conseil, de la directive sur les droits des actionnaires, qui fait maintenant officiellement partie du droit communautaire. Cette mesure essentielle permettra aux actionnaires de sociétés cotées, partout dans l’Union européenne, d’exercer leurs droits et d’avoir leur mot à dire. L’adoption définitive fait suite à l’accord donné au texte en première lecture par le Conseil et le Parlement européen en février 2007. Les États membres disposent maintenant de deux ans pour transposer la directive dans leurs droits nationaux.

Les parachutes dorés font fureur en France


Le quotidien publie l'étude menée par le cabinet Hay Group auprès de 350 entreprises aux Etats-Unis et en Europe qui a permis aux pouvoirs publics d'alimenter leur réflexions sur la réforme des rémunérations des patrons. Elle révèle que les patrons français reçoivent sous forme de parachute doré en moyenne "le double du total de leur salaire de base et de leur bonus annuel".
Par comparaison, seul la moitié des patrons américains bénéficie d'un tel niveau d'indemnités de départ. "Hay group reconnait toutefois que la transparence en la matière, reste en France, d'un très bon niveau par rapport aux standards européens", souligne le journal.

Société Générale : les actionnaires salariés au créneau


Les rumeurs vont bon train depuis que Les Echos on prêté à Daniel Bouton, PDG de Société Générale, l'intention de rapprocher son groupe de BNP Paribas.
Le groupe s'est fendu hier d'un communiqué pour rappeler son principe de ne jamais les commenter.
Pourtant, certains actionaires salariés trépignent...
"Nous tenons beaucoup à ce que le personnel puisse se prononcer le jour où ce serait nécessaire" insiste Patrice Leclerc, président de l'association des salariés et anciens salariés actionnaires de Société Générale.

Les petites et moyennes capitalisations s'adaptent à la gouvernance d'entreprise

D'aprés Sandra SEBAG Journaliste AGEFI

Selon une enquête des cabinets Finca, GInestié Magellan Paley-Vincent et Mazars, les small & mid caps adaptent les pratiques de la place à leurs spécificités

Les petites et moyennes capitalisations ont elles aussi largement progressé en matière de gouvernement d'entreprise.
L'enquête réalisée auprès d'un échantillon d'une trentaine d'entreprises de l'Eurolist C et B montre que si les dirigeants d'entreprises se préoccupent de plus en plus de la gouvernance, ils cherchent à adapter les bonnes pratiques de la Place à leurs spécificités.
A ce titre, les auteurs de l'étude ont constaté que la présence d'administrateurs indépendant commaçait à se développer. Cependant, les smid caps (small & mid caps) sont à l arecherche de profils particulier. Les administrateurs doivent apporter au dirigeants d'entreprises une expertise technique ou commerciale.

lundi 11 juin 2007

Un age d'or révolu : Le non coté déchaine les convoitises (3/3)

Reste que l’engouement pour cette classe d’actifs aura quand même une conséquence. « Il y a eu un âge d’or du « private equity ». Une époque où il y avait moins d’argent et moins d’intervenants, et où les rentabilités étaient donc élevées. Aujourd’hui, la situation a changé. Le non-coté va rentrer dans le rang et voir ses performances fléchir. Désormais, elles devraient avoisiner davantage 15% par an que 20% », estime Christian Baillet. Et encore, à condition de réussir à accéder aux meilleurs de la place ! Des prévisions qui décevront les investisseurs les plus ambitieux ! Mais qui n’ôtent rien de son intérêt patrimonial à cette classe d’actif. « Le niveau actuel des prix n’est pas un problème pour les investisseurs de long terme, ceux qui misent sur le « private equity » avec un horizon d’investissement de vingt à trente ans. Mais cela suppose que l’on prenne en compte la nature par essence illiquide de ce placement », souligne Christian Baillet. En effet, il est parfois impossible de récupérer les capitaux avant plusieurs années. C’est pourquoi les professionnels conseillent en général à leurs clients privés d’y consacrer autour de 5 % à 10 % de leur patrimoine seulement, et en aucun cas plus de 25%. Encore faut-il trouver les moyens d’investir. Même les grandes familles ont désormais de plus en plus de difficultés à investir directement dans les entreprises, tant les dossiers sont rares et convoités. De plus en plus souvent, elles entrent dans les fonds, ou à leurs côtés, à titre privé, dans les tours de table. Et pour les particuliers qui n’ont pas cette chance ? Le « private equity » n’est pas pour autant inaccessible. Selon les capitaux à investir et l’horizon de placement, il existe pour chacun une façon d’y accéder. Suivez le guide.
Un article du FIGARO en date du 11/06/2007

Les prix flambent : Le non coté déchaine les convoitises ( 2/3)

« Ce secteur a changé d’échelle. Il y a quinze ans, le « private equity >», c’était 15 milliards de dollars gérés dans le monde. Aujourd’hui, c’est cent fois plus. Compte tenu de la taille qu’ils atteignent, les fonds sont contraints de trouver des cibles de plus en plus importantes. C’est pourquoi certains convoitent même désormais des sociétés… cotées en Bourse ! », souligne Antoine Dréan, le président de Triago, une société indépendante spécialisée dans la levée et le reclassement de fonds de « private equity ». Les entreprises susceptibles de faire l’objet d’un rachat sont trop peu nombreuses pour les masses de capitaux en quête d’investissements. Leurs vendeurs ont beau jeu demettre les fonds en concurrence, pour faire monter les enchères. « Sur une bonne affaire, on trouve aujourd’hui parfois plusieurs dizaines de prétendants », observe Antoine Dréan. « Certains investisseurs courent après les fonds, qui eux-mêmes courent après les managers d’entreprise », fait-il remarquer. Bilan ? Les dossiers sont de plus en plus « tendus » : pour financer des acquisitions de plus en plus importantes, et de plus en plus onéreuses, les fonds empruntent toujours plus. Avec la bénédiction des banques. En espérant que les entreprises rachetées dégagent des revenus suffisants pour permettre de rembourser prêts et intérêts. « Aujourd’hui, dans certaines opérations, une grande partie de la trésorerie de la société cible doit être mobilisée pour permettre de faire face à la dette du holding de reprise », souligne Éric Gaillat, directeur associé d’Alto Invest. Et sur certaines cibles, désormais, les LBO se succèdent en chaîne. « On voit des fonds garder une entreprise un à trois ans, puis la revendre, avec souvent la même équipe dirigeante, à un autre fonds », observe Noël Albertus. Des symptômes inquiétants ? Les professionnels ne prédisent pourtant ni catastrophe ni retournement brutal du marché. Les risques sont bien identifiés. Une hausse brutale des taux d’intérêt (les opérations sont financées à taux variables) de deux ou trois points pourrait paralyser les montages. Mais elle n’est pas à l’ordre du jour. Une restriction brutale des crédits bancaires ? Ce scénario n’est pas pris au sérieux. Une dégradation de la conjoncture économique en Europe, entraînant une chute brutale des profits des entreprises, et rendant du même coup la dette plus difficile à rembourser ? Les économistes n’y croient pas.
Un article du FIGARO en date du 11 juin 2007

Le non-coté déchaîne les convoitises 1/3

Les affriolantes rentabilités des fonds qui investissent dans le non-coté font rêver. Pourtant, le marché est sous pression et les perspectives de gain s’amoindrissent.
Les grandes familles ne s’y sont pas trompées. En France, à elles seules, elles ont rassemblé l’an dernier 10 % des capitaux levés dans le « private equity ». Elles ont misé quelque 1,2 milliard d’euros, contre seulement 700 millions un an plus tôt. Un bond encore plus important que celui du marché lui-même, où la collecte a pourtant progressé de 26 %. Les investisseurs institutionnels, eux aussi, se ruent sur cette classe d’actifs, après l’avoir pourtant longtemps boudée. Pourquoi tant d’enthousiasme ? Parce que les rentabilités sont plus que brillantes. « Dans le passé, le non-coté a été l’une des classes d’actifs les plus rentables. Les bons intervenants de la place ont obtenu des performances de l’ordre de 20% par an », souligne Christian Baillet, directeur général de Quilvest Banque privée. La principale cible de toutes ces convoitises ? Les fonds de LBO (leverage buy-out). Des fonds qui, grâce aux crédits bon marché généreusement distribués par les banques, prennent le contrôle d’entreprises, qu’ils revendront, quelques années plus tard, aux dirigeants eux-mêmes, à un autre groupe ou sur le marché, après une introduction en Bourse. « C’est le secteur le plus en vue, beaucoup plus recherché, par exemple, que le capital-risque (les investissements dans les start-up) ou même le capital développement, c’est-à-dire les prises de participation minoritaires dans des entreprises, lors par exemple d’augmentations de capital », explique Noël Albertus, président de Price Waterhouse Coopers Corporate Finance. Et cela ne va pas sans inconvénient.
Article du FIGARO en date du 11 juin 2007

jeudi 7 juin 2007

Fonds activistes et code de bonne conduite

Point besoin d'élaborer un code de bonne conduite particulier pour encadrer le rôle que peuvent jouer les fonds d'arbitrage ("hedge funds") activistes, ou les fonds de capital investissement dans la gouvernance des entreprises.
C'est la conclusion à laquelle arrive l'OCDE à l'issue de réflexions engagées en novembre.
Selon l'organisation, les fonds activistes peuvent contribuer à l'amélioration des pratiques de gouvernance en faisant un usage "actif et avisé" de leurs droits d'actionnaire.

mercredi 6 juin 2007

Origine des Hedge Funds

L'origine des Hedge funds remonte à plus de cinquante ans.
Il est généralementa dmis que le premier de ces fonds a été créé en 1949 aux Etats-Unis par Alfred Winslow Jones. Le terme de Hedge Fund (fonds de couverture), qui n'a été forgé qu'ultérieurement, a été retenu parce que le style de placement du fonds d'origine était conçu pour rester neutre aux évolutions générales des marchés en combinant des positions courtes et longues.
De cette manière, les fonds pouvaient chercher à réaliser des rendements absolus dans des conditions de marché variables.
Sur la période plus récente, toutefois, le terme de hedge fund est appliqué a tous véhicule de placement collectif privé destiné à des investisseurs " sophistiqués", peu réglementé et ayant recours à l'effet de levier.

lundi 4 juin 2007

Cheque en blanc


Les erreurs passées ne doivent pas servire d'excuse aux errements d'aujourd'hui. Telle est pourtant la situation actuelle du débat qui ne cesse de monter autour des indemnités de départ allouées aux patrons des grandes entreprises.
Ainsi, les grands actionnaires d'EADS se sont-ils réfugiés derrière un contrat signé il y a plusieurs années pour ne pas remettre en question le package" accrodé à Noël Forgeard. Il peut sembler étrange que leSerge Tchuruk ait perçu 5.6 millions d'euros d'indemnités de "départ" alors même que, dans son cas, partir c'est rester un peu !
Passé l'age de la retraite le voila toujours dans le groupe, glissant du poste de PDG à celui de président non executif. Mais pas question de revenir sur un contrat signé en 1995 selon lequel il toucherait deux ans de salaire à la cessation de ses fonctions.
Le parachute est supposé amortir une chute, or le seul qui ait chuté dans l'affaire est le titre du groupe, divisé par deux au bout de dix ans de gestion, certes dans un contexte de marché tourmenté, de l'homme aujourd'hui récompensé.

vendredi 1 juin 2007

TRANSPARENCE : Année record pour la communication financière

L'an dernier, la communication financière des entreprises a battu des records, selon l'Observatoire de la publicité financière réalisé par l'agence Euro RSCG & Co.
Les bons résultats enregistrés par les entreprises du CAC 40 ainsiq que le boom des fusions et acquisitions ont conduit les entreprises à accroître leurs efforts en matière de communication financière.
L'enquête montre que "les campagnes financières sont mises au service de la relation des entreprises avec leurs stakeholders afin de créer les conditions de la confiance dans le titre".
Par ailleurs, "la tendance à une prise de parole publicitaire systématique lors d'une opération de M&A est ^massive en 2006, preuve de la maturité de ce marché.

Boom des plans d'actions gratuites

Depuis Janvier, des grands groupes comme AXA, France Télécom, Generali et Essilor, ont lancé ou s'apprêtent à le faire des distributions d'actions gratuites à leurs salariés. Cet essor fait suite à la loi sur la participation adoptée fin 2006, qui facilite et encourage fiscalement le versement d'actions gratuites.
De son coté, dans son rapport à paraître la semaine prochaine le Conseil supérieur de la participation se réjouit, en 2005, des sommes distribuées au titre de la participation (12,7 milliards d'euros) mais constate un coup d'arret dans les PME. Il réfléchit à l'instauration de nouveaux cas de déblocage anticipé de la participation. Celle-ci pourrait ainsi être rendue disponible dès la naissance du premier enfant et non plus du troisième.

Des actionnaires inquiets de la réputation de Wal-Mart


Certains investisseurs institutionneles détenant des parts dans le capital de Wal-Mart, dont F&C Asset Management, vont déposer une proposition lors de l'assemblée générale annuelle demandant au conseil d'adminisitration du géant de la distribution d'adopter un plan visant à améliorer la réputation de Wal-Mart.