mardi 27 février 2007
lundi 26 février 2007
Mécanisme : Le rachat d'entreprise avec effet de levier
En théorie, le LBO permet de racheter une société pour moins de la moitié de sa valeur.
Par exemple, pour une société valant 6 millions d'euros, les dirigeants investissent 2 millions d'euros accompagnés par un fond qui investit 1 millions d'euros, soit 3 millions d'euros capitalisés dans une société holding. Cette dernière réalise un emprunt de 3 millions d'euros garanti par l'activité de la société cible, soit 6 millions d'euros. A la fin de l'opération d'acquisition, les dirigeants détiennent la majorité de la structure pour un investissement de seulement 2 millions d' euros.
jeudi 22 février 2007
Mise en vente d'actions en déshérence
Cette unanimité est par exemple requise pour la transformation de la société en SAS, forme qui , compte tenu de sa souplesse, est de plus en plus adoptée par les filiales de groupes.
La vente aux enchères de titres en déshérence peut être réalisée, dans les sociétés cotèes ou non, à la suite d'opérations financières spécifiques.
Depuis le 11 décembre 2006, un pas supplémentaire est franchi, une vente forcée des actions dont les titulaires sont inconnus ou injoignable peuvent désormais étre initiés par la société, même s'il ne sagit pas d'une opérations spécifiques ( fusion, scission, réduction de capital, regroupement d'actions...)
A l'issue de la vente, le prix de cession est versé sur un compte auprès d'une banque qui le tient à la disposition des personnes concernées pendant 10 ans.
mercredi 21 février 2007
L'intérêt du holding familial
Le mécanisme d’une opération de reprise via une holding est bien connu : les repreneurs identifiés créent une holding en apportant à celui-ci leurs propres capitaux. La holding contracte un emprunt. Avec les capitaux ainsi réunis il est procédé à l’acquisition par la holding de la majorité du capital de la société objet du projet de reprise. Au fil des ans, les remontées de dividendes permettent à la holding de se désendetter et à terme, une fusion intervient entre la société cible et la holding.
Un des avantages d’une telle opération réside dans l'application du régime des sociétés mères-filles qui permet au holding de disposer des dividendes versés par la filiale en franchise d'impôt.
Dans le cadre d’une transmission familiale, le recours à une holding familiale est fréquent. En effet, le successeur désigné ne dispose bien souvent pas des fonds nécessaires pour désintéresser les autres héritiers et reprendre l’entreprise familiale. Le recours au holding permet au successeur de prendre le contrôle de la société familiale sans avoir à détenir la majorité du capital de celle-ci. Il suffit qu'il détienne la majorité du capital du holding et que celui-ci détienne à son tour la majorité du capital de la société.
mardi 20 février 2007
Golden Parachutes : doit on légiférer ?
Nom: Le Débat
Thème: Golden Parachutes: doit-on légiférer?
Présentateur: Franck Nicolas
Durée: 26 minutes
1ère Diffusion: mardi 20 février à 19h
Les invités
Mr Antoine Denaiffe: Associé CONCILIO Partners
Mr Bertrand Millet: Directeur Medef Lyon Rhône
Mr Jean Chambon: Responsable CGT Rhône-Alpes
lundi 19 février 2007
Le Débat : Ces primes qui font scandale
En avril 2005, Daniel Bernard quitte Carrefour avec une prime de départ représentant 2510 ans de SMIC. Début 2007, c’est Laurence Danon qui démissionne du Printemps empochant au passage 2,5 millions d’euros. Pour le Medef, cette somme est liée à la prise de risque et aux résultats. Pour les syndicats s’en est trop. Pour eux, rien ne peut justifier de tels parachutes dorés. Même Nicolas Sarkozy monte au créneau dénonçant «des patrons voyous » et des golden parachutes choquants. Alors indécentes ou justifiées ?
vendredi 16 février 2007
Pérennité et succès de l’entreprise familiale
Une combinaison astucieuse d’un actionnaire impliqué et d’un manager professionnel sur un marché ouvert peut être une solution et un sérieux atout pour le succès d’une entreprise familiale.
En amont la famille doit jouer son rôle d’actionnaire attentif, garant de la continuité de l’entreprise et d ‘un partage des rôles clair entre le propriétaire et le gestionnaire.
Les 3 étapes de cette bonne gouvernance d’entreprise :
*La famille nomme le manager, le surveille et l’écoute,
*Le manager gère l’entreprise en toute indépendance,
*La bourse aiguillonne les deux premiers, assure la liquidité des titres et, au besoins, finance.
Pour réussir ce pari, il faut que ces 3 intervenants soit distincts, jamais confondus, qu’ils se parlent, se jaugent, se critiquent et s’épaulent.
jeudi 15 février 2007
Actionnariat familial : Clef de la pérennité et de la performance
L'actionnariat familial possède ses lourdeurs et des réticences aux changements mais se distingue par :
- Meilleur adéquation entre les intérêt du management et ceux des actionnaires,
- Une prise de risque plus calculés (les patrons ont rarement des parachutes dorés),
- Management axé sur le long terme (la plupart d'entre elles souhaitant transmettre l'entreprise à leurs descendants),
- Concentration sur des activités de base,
- Orientation vers des marchés de niche.
Est ce la clef de la pérennité et de la performance ?
Lancement d’un indice mondial fondé sur l’actionnariat familial
Fort de ce constat, Crédit Suisse vient de lancer un indice « family index » composé de 40 valeurs européennes et américaines.
Celles ci sont sélectionnés en fonction de l’actionnariat (la famille fondatrice ou le membre fondateur détienne plus de 10 % du capital) avec le filtre du modèle dit « HOLT », développé par la banque et prenant en compte des critères de valorisation, de performance opérationnelle et de « momentum » de marché.
Cet indice qui sera révisé tous les six mois, comprend des capitalisations supérieures à 1 milliard de dollars.
mardi 13 février 2007
Les dividendes de la globalisation
Larry Summers, ministre de Bill Clinton
Politique : ni actions ni obligations
Refuser la bourse.
S'interdire de financer les entreprises et de leur permettre de se développer.Déclarer urbi et orbi que l'on ne connaît pas et que l'on ne veut pas connaître le marché, qu'il n'est pas question de tremper, ne serait-ce que l'ombre d'un doigt de pied, dans ce marécage libéral.
Admirables candidats, certains croient nécessairede préciser qu'ils ne possédent "ni actions ni obligations"
Comme s'il s'agissait d'un brevet de pureté.
Extrait de L.Greilsamer, Le Monde
lundi 12 février 2007
Procédure de Dual Track
L'intéret : En faisant miroiter une possible introduction en Bourse, cela met inévitablement la pression sur les acheteurs potentiels. En effet, compte tenu du calendrier assez strict de la mise en Bourse, les repreneurs ont moins de temps pour examiner le dossier dans tous ses détails. Du coup s' ils veulent remporter le dossier, les candidats doivent prendre une décision rapidement, ce qui les pousse souvent à payer un prix plus élevé.
Le biais : Les investisseurs ne sont pas dupes. Pourquoi un actionnaire minoritaire qui achète des actions en Bourse devrait-il payer plus cher qu'un actionnaire majoritaire qui prend le contrôle de la société ?
dimanche 11 février 2007
Family Offices : Les gentlemen du capital privé
Ils connaissent bien les PME et s'inscrivent comme des investisseurs de long terme.
De plus l'engouement pour le non-coté répond au besoin de PME en mal de succession et de financements, et c'est là, bien sûr que se situe essentiellement le terrain d'action des fonds.
Pour rappel :
- 79 % des participations en portefeuille réalisent moins de 50 M€ de chiffre d'affaires,
- 1 531 000 personnes sont employés par les 4852 entreprises de la famille du private equity.
mardi 6 février 2007
Carry Trade ou Portage
Selon la théorie financiére le "carry trade" ne devrait pas exister !
Les écarts de taux d'intérêts entre deux pays sont censés refléter des écarts d'inflation.
Ces écarts doivent en principe être ensuite corrigéz par un ajustement des taux de change.
Ce que l'emprunteur gagne sur les taux d'intérêt, il devrait donc le perdre par le taux de change : c'est ce que les experts appellent "la parité non couverte des taux d'intérêt".
Mais la réalité va souvent à l'encontre du principe.
Les monnaies à faible taux d'intérêt tendent en fait, en moyenne à se déprécier et non à s'apprécier.
Du coup l'investisseur qui se lance dans ce portage est à même de faire des profits par deux canaux : l'écart de taux d'intérêt entre les deux monnaies et l'appréciation de la monnaie à taux élevé.
Boom des acquisitions à effet de levier
L'afflux de liquidités sur le marché européen de la dette à effet de levier depuis trois ans a en effet permis aux firmes de capital-investissement de recourir à une nouvelle technique : le refinancement du LBO en cours de déroulement, la plupart du temps dans l'optique de faire remonter un dividende afin de se rembourser une partie de leur mise initiale en fonds propres, ou de rembourser une partie de la dette.
Les vrais experts se remboursent ainsi une part grandissante de leurs apports en un temps de plus en plus court.
Indices sur l'actionnariat familial
L'indice mondial que vient de lancer le Crédit Suisse montre que cette bonne tenue boursière se justifie toput d'abord par une meilleure adéquation entre les intérêts du management et ceux des actionnaires.
Cela permet egalement d'observer le fait que les entreprises familiales ont plutôt tendance à se concentrer davantage sur leurs activités de base.
Elles restreignent généralement leurs participations à un petit nombre d'activités et s'oriente vers des marchés de niche.
lundi 5 février 2007
BAYROU : Pour un "small business act à la française"
Le candidat UDF veut "simplifier et humaniser" les procédures réglementaires en matière sociale et fiscale auxquelles sont confrontés les entrepreneurs, "notamment les artisans et commerçants"
Il souhaite, en outre, donner la possibilité d'embaucher à toutes les entreprises, deux salariés sans cotisations sociales, " sauf 10 % de charges pour la retraite" et sans critère de qualification. Une idée qu'il défend depuis Juin 2005.
vendredi 2 février 2007
Les familles ont tous les droits
Il n'y a plus d'excuse pour ne pas s'organiser, eviter les conflits et préparer sa succession."
Thierry Bogaty, redacteur en chef de Investir Magazine dans son editorial de Février 2007.
Amélioration de la loi sur l'actionnariat salarié
La loi exige en outre que le salarié reçoive un relevé de compte indiquant l'ensemble des établissements gestionnaires. Cela concerne surtout le semployés des grands groupes, issus de regroupements divers où coexistent plusieurs plan d'épargne salariale.
Les salariés détenteurs d'actions de leur entreprise ont désormais le droit de réclamer de percevoir des dividendes au lieu de les voir réinvestis automatiquement.
Morceaux Choisis de l'Interview de Jean Claude Mothié, président de la FAS ( Fédération française des associations d'actionnaires salariés et anciens salariés.) - La Tribune 02/02/07
A suivre le 7 Février : La fiducie à la française
A suivre....
Actionnariat salarié : Essilor s'y met !
Le fabricant français de verres ophtalmiques va attribuer des actions de performance à l'ensemble de ses salariés en France, en lieu et place des stocks options.
Ces actions gratuites vont être distribuées aux quelques 4000 salariés du groupe en France.
Quelques bonnes paroles de Bill Gates au salon des entrepreneurs à Paris
"Oui, c'est un risque de créer un nouveau business car il faut convaincre". BG
"Etre entrepreneur, c'est avoir l'esprit de perseverance". BG
Le pouvoir d'influence des blogs
A l'inverse 62 % des internautes français sont peu enclin à acheter un produit ou un service si ils en lisent des commentaires positifs sur des blogs.
22 % des internautes européens reconnaissent changer leur perception de la marque ou du fabricant après avoir lu des commentaires sur des blogs.
Selon une étude réalisée par IPSOS auprès de 5000 internautes européens pour Hotwire, une agence de relation presse.