Capital Investissement : La France est l'un des trois pays européens les plus accueillants de par son environnement fiscal et réglementaire aprés l'Irlande et devant le Royaume Uni.
Classement établi par KPMG et l'Association Européenne du Capital Investissement ( EVCA) - 25 pays Européens.
On retiendra 7 critéres d'évaluation déclinés en 29 variables dont notamment :
- Le système de retraite,
- Les fonds de pension,
- L'environnement des compagnies d'assurances,
- La structure des fonds,
- Les véhicules d'investissements,
- Les incitations fiscales au capital risque et au capital investissement,
- Les jeunes entreprises et le taux d'impôts sur les sociétés,
- La fiscalité sur la R & D,
- La fiscalité de l'intéressement individuel.
Que l'on se rassure, la France conserve encore des marges sensibles d'amélioration !
Notamment avec :
- le taux d'impôt sur les sociétés ( 33 %) contre une moyenne des pays européenns à 26, 2 %
- la taxation des plusvalues (27 % contre 15 %)
- fiscalité des personnes physiques ( 48, 1 % contre 42 %)
jeudi 21 décembre 2006
ACTU : Huitiéme Génération Familiale
Jean Stéphane Irion a repris le Nain Bleu avec son épouse Marie Dewavrin, petite fille de l'ancien proprietaire.
La célébre maison parisienne, fondée en 1836, reste axée sur le jouet de luxe et vient de rouvrir ses portes sous l'impulsion de la huitième génération familiale.
Une ouverture du capital est prévue pour démultiplier l'offre proposée dans le magasin parisien.
Concilio Partners apprécie tout particuliérement cette reprise par des membres de la famille historique. Un grand Bravo...
La célébre maison parisienne, fondée en 1836, reste axée sur le jouet de luxe et vient de rouvrir ses portes sous l'impulsion de la huitième génération familiale.
Une ouverture du capital est prévue pour démultiplier l'offre proposée dans le magasin parisien.
Concilio Partners apprécie tout particuliérement cette reprise par des membres de la famille historique. Un grand Bravo...
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Actualités
ACTU : Blog d'actionnaires
Avec pour objectif affiché d'améliorer la communication financière et institutionnelle d'un groupe coté, une agence revisite le concept des comités consultatifs.
Leur vision pratique et stratégique du blog est que ce dernier permet des échanges quasi quotidiens et réunit des actionnaires individuels sélectionnés sur formulaire.
- Quel est le crédit et la légitimité d'un tel blog vis à vis de tous les actionaires individuels de la même société ?
- Un investisseur individuel externe pourra t'il s'inviter sur le blog pour questionner les autres actionnaires ?
- Au dela de l'intéret que l'expérience suscite, un blog global accessible à tous ( actionnaires et investisseurs) avec des hubs par société ne serait il pas plus intéressant ?
Des pistes à explorer....
Leur vision pratique et stratégique du blog est que ce dernier permet des échanges quasi quotidiens et réunit des actionnaires individuels sélectionnés sur formulaire.
- Quel est le crédit et la légitimité d'un tel blog vis à vis de tous les actionaires individuels de la même société ?
- Un investisseur individuel externe pourra t'il s'inviter sur le blog pour questionner les autres actionnaires ?
- Au dela de l'intéret que l'expérience suscite, un blog global accessible à tous ( actionnaires et investisseurs) avec des hubs par société ne serait il pas plus intéressant ?
Des pistes à explorer....
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Actualités
mardi 19 décembre 2006
Prise de conscience des investisseurs institutionnels de l’importance de l’exercice des droits de vote
Le quotidien, La Tribune se fait l’écho aujourd’hui de la prise de conscience par les investisseurs institutionnels français de l’importance d’exercer le premier des devoirs de l’actionnaire : voter.
La raison de cette prise de conscience est donnée par Jean-Pierre GRIMAUD, Vice-Président de l’AF2I (Association française des investisseurs institutionnels) et directeur des investissements de Swiss Life en France : « les institutionnels ont pris conscience qu’il y avait un enjeu de taille derrière l’exercice des droits de vote ».
Antoine de Salins, membre du Directoire du Fonds de Réserve des Retraites, va plus loin encore : « l’exercice actif des droits de vote est un élément de protection de la valorisation du patrimoine »…
Ce dernier ne va toutefois pas jusqu’à lier création de valeur et exercice des droits de vote ! La prochaine étape de la réflexion ?
La raison de cette prise de conscience est donnée par Jean-Pierre GRIMAUD, Vice-Président de l’AF2I (Association française des investisseurs institutionnels) et directeur des investissements de Swiss Life en France : « les institutionnels ont pris conscience qu’il y avait un enjeu de taille derrière l’exercice des droits de vote ».
Antoine de Salins, membre du Directoire du Fonds de Réserve des Retraites, va plus loin encore : « l’exercice actif des droits de vote est un élément de protection de la valorisation du patrimoine »…
Ce dernier ne va toutefois pas jusqu’à lier création de valeur et exercice des droits de vote ! La prochaine étape de la réflexion ?
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droits de vote
Net recul en France de la reprise d’entreprises
Selon le Ministère des PME, les reprises d’entreprises sont en net recul : (-) 3,9%.
Ce chiffre est heureusement contrebalancé par une forte hausse du nombre de créations d’entreprise (cf post précédent « Fort dynamisme de la création d’entreprises en France »).
Ce recul de la reprise d’entreprises est cependant très inquiétant ! Faut-il rappeler que plus de 7000 entreprises disparaissent chaque année faute de trouver des repreneurs !
Une gabegie que la France ne peut pourtant se permettre (ref à l’ouvrage cité à la fin de ce post *)!!!!
Le régime fiscal des transmissions a été grandement amélioré et le droit successoral récemment modifié
(cf Loi n° 2006-728 du 23 juin 2006 portant réforme des successions et des libéralités - http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/Ajour?nor=JUSX0500024L&num=2006-728&ind=1&laPage=1&demande=ajour). La loi et le droit des contrats mettent ainsi désormais des outils à la disposition des chefs d’entreprise (mandat posthume, chartes de gouvernance, conseil familial, etc…). Il relève maintenant de leur responsabilité de les mettre en place.
Il faut prendre conscience que sans préparation très en amont la pérennité de l’entreprise est en danger lorsque survient le décès du dirigeant.
Les chefs d’entreprise peuvent être aidés dans cette préparation à la transmission par des cabinets spécialisés tels que le notre : CONCILIO Partners (plus d’infos sur www.concilio.fr).
(*)
Nous recommandons la lecture de l’excellent ouvrage de vulgarisation économique d’Antoine Michon et Nicolas Delecourt, intitulé « La faillite de la France -Les chiffres de la France ramenés à l’échelle de nos budgets personnels » paru aux Editions MAXIMA.Cet ouvrage rappelle entre autre que : « Le budget de la France, c’est l’équivalent de celui d’un particulier qui gagne 26 500 euros par an… en dépense 31 850 euros et cumule 160 500 euros de dettes ! »
Ce chiffre est heureusement contrebalancé par une forte hausse du nombre de créations d’entreprise (cf post précédent « Fort dynamisme de la création d’entreprises en France »).
Ce recul de la reprise d’entreprises est cependant très inquiétant ! Faut-il rappeler que plus de 7000 entreprises disparaissent chaque année faute de trouver des repreneurs !
Une gabegie que la France ne peut pourtant se permettre (ref à l’ouvrage cité à la fin de ce post *)!!!!
Le régime fiscal des transmissions a été grandement amélioré et le droit successoral récemment modifié
(cf Loi n° 2006-728 du 23 juin 2006 portant réforme des successions et des libéralités - http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/Ajour?nor=JUSX0500024L&num=2006-728&ind=1&laPage=1&demande=ajour). La loi et le droit des contrats mettent ainsi désormais des outils à la disposition des chefs d’entreprise (mandat posthume, chartes de gouvernance, conseil familial, etc…). Il relève maintenant de leur responsabilité de les mettre en place.
Il faut prendre conscience que sans préparation très en amont la pérennité de l’entreprise est en danger lorsque survient le décès du dirigeant.
Les chefs d’entreprise peuvent être aidés dans cette préparation à la transmission par des cabinets spécialisés tels que le notre : CONCILIO Partners (plus d’infos sur www.concilio.fr).
(*)
Nous recommandons la lecture de l’excellent ouvrage de vulgarisation économique d’Antoine Michon et Nicolas Delecourt, intitulé « La faillite de la France -Les chiffres de la France ramenés à l’échelle de nos budgets personnels » paru aux Editions MAXIMA.Cet ouvrage rappelle entre autre que : « Le budget de la France, c’est l’équivalent de celui d’un particulier qui gagne 26 500 euros par an… en dépense 31 850 euros et cumule 160 500 euros de dettes ! »
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Transmission d'entreprise
Actionnaires actifs : des comportements spécifiques !
Une récente étude réalisée par TLB auprès de 60 000 actionnaires montre que les actionnaires décideurs actifs ont un comportement, dans leur relation avec leur banque et leur épargne, qui leur est spécifique.
L’objectif n° 1 des actionnaires actifs est de faire fructifier leur capital. Cet objectif passe avant celui de disposer d’une épargne de sécurité ou encore de se constituer une retraite.
Il en découle que certains types de produits ont un taux de pénétration plus fort auprès de cette clientèle.
A titre d’exemple, cette catégorie d’investisseurs plébisciteraient les investissements locatifs. Pour les avantages fiscaux
L’objectif n° 1 des actionnaires actifs est de faire fructifier leur capital. Cet objectif passe avant celui de disposer d’une épargne de sécurité ou encore de se constituer une retraite.
Il en découle que certains types de produits ont un taux de pénétration plus fort auprès de cette clientèle.
A titre d’exemple, cette catégorie d’investisseurs plébisciteraient les investissements locatifs. Pour les avantages fiscaux
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Creation de valeur pour actionnaire
Fort dynamisme de la création d’entreprises en France
Selon l’INSEE en un an 233 785 entreprises ont été créées soit une hausse de 4,5% sur un an.
Il s’agit d’un chiffre record !
En effet, le Ministère des PME souligne que cela représente une augmentation de 33% depuis 2002.
Autre sujet de réjouissance : les défaillances augmentent deux fois moins vite que les créations, ce qui signifie qu’en France, il existe une augmentation nette du nombre d’entreprises « viables ».
Il s’agit d’un chiffre record !
En effet, le Ministère des PME souligne que cela représente une augmentation de 33% depuis 2002.
Autre sujet de réjouissance : les défaillances augmentent deux fois moins vite que les créations, ce qui signifie qu’en France, il existe une augmentation nette du nombre d’entreprises « viables ».
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Création d'entreprise
dimanche 17 décembre 2006
Rémunération des dirigeants : un retour à la raison à mettre au crédit de l'activisme actionnarial
Après 8 années consécutives de hausse et une multiplication par 3 depuis 1998, les rémunérations des dirigeants des sociétés du CAC 40 ont reculés en 2005 de 14,5% selon le cabinet PROXINVEST.
La partie fixe n'ayant pas bougé c'est la partie variable qui a diminué : les stocks options ne représentent plus que 38% de la rémunération totale (contre les 2/3 en 2001).
Afin de ne pas altérer les bonnes performances des entreprises et assurer une répartition équitable du profit entre management et actionnaires, les rémunérations doivent rester raisonnable. On ne peut donc que se féliciter d'un tel retour à la raison.
Ce sain rééquilibrage est à mettre au crédit des actionnaires qui ont pu dans certains cas être choqués par des niveaux de rémunération complètement déconnectés de la performance individuelle des managers.
Certes, il existe encore du chemin à faire en termes de démocratie actionnariale et de contrôle des rémunérations (transparence des rémunérations sur une base individuelle, indemnités de départ, retraite chapeau...) mais le constat que dresse Proxinvest est encourageant.
La partie fixe n'ayant pas bougé c'est la partie variable qui a diminué : les stocks options ne représentent plus que 38% de la rémunération totale (contre les 2/3 en 2001).
Afin de ne pas altérer les bonnes performances des entreprises et assurer une répartition équitable du profit entre management et actionnaires, les rémunérations doivent rester raisonnable. On ne peut donc que se féliciter d'un tel retour à la raison.
Ce sain rééquilibrage est à mettre au crédit des actionnaires qui ont pu dans certains cas être choqués par des niveaux de rémunération complètement déconnectés de la performance individuelle des managers.
Certes, il existe encore du chemin à faire en termes de démocratie actionnariale et de contrôle des rémunérations (transparence des rémunérations sur une base individuelle, indemnités de départ, retraite chapeau...) mais le constat que dresse Proxinvest est encourageant.
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Démocratie Actionariale
vendredi 15 décembre 2006
CHIFFRES : Epargne salariale : en 5 ans - 3 lois !
En cinq ans, trois lois se sont succédés pour renforcer les dispositifs d'épargne salariale.
Quelques chiffres :
- 10 % des structures de moins de 50 salariés propose une forme d'épargne salariale,
- 95 % des structures de + de 1000 salariés propose une forme d'épargne salariale,
- 68 % des salariés jugent cette forme d'épargne avantageuse, mais 61 % s'estiment mal informés,
- FCPE détenues par 9, 5 millions de porteurs pour un encours en juin 2006 de 77 milliards d'euros.
Quelques chiffres :
- 10 % des structures de moins de 50 salariés propose une forme d'épargne salariale,
- 95 % des structures de + de 1000 salariés propose une forme d'épargne salariale,
- 68 % des salariés jugent cette forme d'épargne avantageuse, mais 61 % s'estiment mal informés,
- FCPE détenues par 9, 5 millions de porteurs pour un encours en juin 2006 de 77 milliards d'euros.
Libellés :
CHIFFRES
jeudi 14 décembre 2006
Improving Corporate Governance through independent scientific research and related activities
Suite débat Sarko-Ségo : les prises de position de Nicolas Sarkozy sur les actionnaires et les PME
Actionnaire et fiscalité
Nicolas Sarkozy : « ISF : au nom de quel raisonnement, faudrait-il exonérer totalement la résidence principale ?
On ne peut pas déplorer que la France manque d’actionnaires et favoriser ceux qui ont investi dans la pierre »
Gouvernance d’entreprise
Nicolas Sarkozy : « il y a d’autres progrès à faire dans la gouvernance des entreprises [en plus de l’amélioration du dialogue social] : sur la transparence, la sanction des erreurs, la responsabilité… Je suis très ouvert. Je ne pense pas que l’actionnaire doive décider seul dans l’entreprise : la richesse d’une société, c’est son capital mais aussi le travail des salariés.
Je suis favorable à ce qu’on associe les hommes et les femmes au maximum ; j’ai d’ailleurs proposé qu’on ouvre les stocks options à tous et je suis prêt à aller plus loin. Mais à une seule condition : qu’on ne rigidifie pas le fonctionnement des entreprises par des règles nouvelles »
Nicolas Sarkozy : « ISF : au nom de quel raisonnement, faudrait-il exonérer totalement la résidence principale ?
On ne peut pas déplorer que la France manque d’actionnaires et favoriser ceux qui ont investi dans la pierre »
Gouvernance d’entreprise
Nicolas Sarkozy : « il y a d’autres progrès à faire dans la gouvernance des entreprises [en plus de l’amélioration du dialogue social] : sur la transparence, la sanction des erreurs, la responsabilité… Je suis très ouvert. Je ne pense pas que l’actionnaire doive décider seul dans l’entreprise : la richesse d’une société, c’est son capital mais aussi le travail des salariés.
Je suis favorable à ce qu’on associe les hommes et les femmes au maximum ; j’ai d’ailleurs proposé qu’on ouvre les stocks options à tous et je suis prêt à aller plus loin. Mais à une seule condition : qu’on ne rigidifie pas le fonctionnement des entreprises par des règles nouvelles »
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Actualités
ACTU : Le site Utile des Directions Administratives et Financières
Une mine d'informations pour les Dirigeants Administratifs et Financiers fait par des dirigeants qui ont acquis une méthodologie d'application pratique financière tournée vers la recherche du résultat.
Un site utile et sérieux : www.a3management.fr
Libellés :
Actualités
Canada et Gouvernement d’entreprise: des solutions critiquables contre le « court-termisme » des actionnaires
Pour l’Institut sur la gouvernance (Institut dépendant d’HEC Montréal et de l’Université Concordia /École de gestion John-Molson / http://www.igopp.org/Home.aspx) le comportement court-termiste des d’actionnaires a une influence néfaste sur la stratégie des entreprises.
Ils partent du constat que la période de détention moyenne des actions est passée de sept ans en 1960 à deux ans en 1992 puis à sept mois et demi en 2006.
Il s’agit, c’est vrai d’une évolution forte du comportement des actionnaires et effectivement inquiétante !
Comment en effet maintenir une stratégie sur la durée sans actionnariat stable ?
Pour remédier à ce court termisme, l'Institut sur la gouvernance souhaite promouvoir l’investissement à long terme, ce qui est tout à fait louable.
Cependant, pour ce faire, l’Institut sur la gouvernance, propose une idée très contestable : limiter le droit de vote des actionnaires qui détiennent leurs actions depuis moins d’un an.
Le remède proposé est pire que le mal car cette solution engendre une rupture du sacro-saint principe d’égalité des actionnaires : « une action = une voix ».
Ils partent du constat que la période de détention moyenne des actions est passée de sept ans en 1960 à deux ans en 1992 puis à sept mois et demi en 2006.
Il s’agit, c’est vrai d’une évolution forte du comportement des actionnaires et effectivement inquiétante !
Comment en effet maintenir une stratégie sur la durée sans actionnariat stable ?
Pour remédier à ce court termisme, l'Institut sur la gouvernance souhaite promouvoir l’investissement à long terme, ce qui est tout à fait louable.
Cependant, pour ce faire, l’Institut sur la gouvernance, propose une idée très contestable : limiter le droit de vote des actionnaires qui détiennent leurs actions depuis moins d’un an.
Le remède proposé est pire que le mal car cette solution engendre une rupture du sacro-saint principe d’égalité des actionnaires : « une action = une voix ».
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Gouvernance d'entreprise
mercredi 13 décembre 2006
ACTU : Droit des sociétés ... du nouveau !
Un nouveau décret sur les sociétés commerciales a été publié hier au Journal Officiel.
Il s’agit d’un texte très technique qui vient apporter de nombreuses et éparses retouches au décret de 1967 (cf : Décret no 2006-1566 du 11 décembre 2006 modifiant le décret no 67-236 du 23 mars 1967sur les sociétés commerciales - NOR : JUSC0620853D http://www.lesechos.fr/medias/2006/1213//300122909.pdf).
Ce nouveau décret poursuit le but d’améliorer la « démocratie actionnariale » en simplifiant notamment l’organisation et la tenue des assemblées générales. Les principales modifications concernent les sociétés cotées avec comme mesure phare l’instauration du système de « record date » en lieu et place du système d’immobilisation des titres qui prévalait jusqu’alors.
Pour mémoire, afin de pouvoir exercer leurs droits de vote, les actionnaires de sociétés cotées devaient jusqu’à présent immobiliser leurs titres pour pouvoir justifier de leur qualité d’actionnaire. Une obligation qui était considérée comme "un frein à l'exercice des droits de vote" (http://www.afge-asso.org/travaux/travaux44.html).
Le « record date » (ou date d’enregistrement) est un système qui permet d’enregistrer les actionnaires 3 jours avant la tenue des Assemblées Générales.
L’adoption d’un tel système était une des principales recommandations du rapport rendu mi-septembre le groupe de travail sur l'exercice des droits de vote aux assemblées générales, constitué par l'Autorité des marchés financiers (AMF) en février 2005 et présidé par Yves Mansion (Rapport intitulé "pour l'amélioration de l'exercice des droits de vote des actionnaires en France » : http://www.amf-france.org/documents/general/6413_1.pdf)
Il s’agit d’un texte très technique qui vient apporter de nombreuses et éparses retouches au décret de 1967 (cf : Décret no 2006-1566 du 11 décembre 2006 modifiant le décret no 67-236 du 23 mars 1967sur les sociétés commerciales - NOR : JUSC0620853D http://www.lesechos.fr/medias/2006/1213//300122909.pdf).
Ce nouveau décret poursuit le but d’améliorer la « démocratie actionnariale » en simplifiant notamment l’organisation et la tenue des assemblées générales. Les principales modifications concernent les sociétés cotées avec comme mesure phare l’instauration du système de « record date » en lieu et place du système d’immobilisation des titres qui prévalait jusqu’alors.
Pour mémoire, afin de pouvoir exercer leurs droits de vote, les actionnaires de sociétés cotées devaient jusqu’à présent immobiliser leurs titres pour pouvoir justifier de leur qualité d’actionnaire. Une obligation qui était considérée comme "un frein à l'exercice des droits de vote" (http://www.afge-asso.org/travaux/travaux44.html).
Le « record date » (ou date d’enregistrement) est un système qui permet d’enregistrer les actionnaires 3 jours avant la tenue des Assemblées Générales.
L’adoption d’un tel système était une des principales recommandations du rapport rendu mi-septembre le groupe de travail sur l'exercice des droits de vote aux assemblées générales, constitué par l'Autorité des marchés financiers (AMF) en février 2005 et présidé par Yves Mansion (Rapport intitulé "pour l'amélioration de l'exercice des droits de vote des actionnaires en France » : http://www.amf-france.org/documents/general/6413_1.pdf)
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Actualités
L’activisme actionnarial, créateur de valeur ?
Il n’est plus à démontrer que l’activisme des minoritaires est créateur de valeur dans les sociétés non cotées.
Fort de ce constat, 3i, un des leaders mondiaux du capital investissement, s’est fixé un nouvel objectif : prendre des participations minoritaires dans les sociétés cotées.
Jusqu’alors habitué à entrer dans le capital de sociétés non cotées (ou plus rarement, cotées) 3i, via une équipe de quatre personnes, ciblera de petites et moyennes capitalisations sous-évaluées.
Fort de ce constat, 3i, un des leaders mondiaux du capital investissement, s’est fixé un nouvel objectif : prendre des participations minoritaires dans les sociétés cotées.
Jusqu’alors habitué à entrer dans le capital de sociétés non cotées (ou plus rarement, cotées) 3i, via une équipe de quatre personnes, ciblera de petites et moyennes capitalisations sous-évaluées.
Libellés :
Participations Minoritaires
mardi 12 décembre 2006
Fort succès des Owner By Out (OBO) auprès des dirigeants de PME
Se vendre sa société à soi même… récupérer du cash et rester propriétaire de son entreprise, quel dirigeant de PME n’en a pas rêvé ?
Le recours à la technique financière de l’OBO peut permettre d’atteindre cet objectif.
Il s’agit d’une forme particulière de LBO (Leveradge Buy Out) où le montage de reprise de l’entreprise est réalisé avec le propriétaire lui-même.
Souvent qualifier de « vente à double détente », un OBO consiste pour un dirigeant à vendre son entreprise à une société holding constituée à cet effet et dans laquelle il va détenir une partie du capital aux côtés d’un capital- investisseur.
Pour le dirigeant cette opération s’inscrit souvent dans une logique de cession progressive ou de transmission à l’un de ses héritiers. Cela permet au dirigeant de rendre liquide une partie de son patrimoine tout en restant actionnaire majoritaire (nota : il existe aussi des OBO où le dirigeant est minoritaire).
On observe également que certaines entreprises font l’objet d’OBO successifs permettant la montée au capital progressive du top management.
Les OBO font l’objet actuellement d’un fort engouement. A titre d’exemple, selon Option Finance, près d’une opération sur deux réalisée par Siparex ou Initiative et Finance ont été des OBO.
L’assouplissement en 2005 du dispositif « Charasse » n’y serait pas étranger…
Le recours à la technique financière de l’OBO peut permettre d’atteindre cet objectif.
Il s’agit d’une forme particulière de LBO (Leveradge Buy Out) où le montage de reprise de l’entreprise est réalisé avec le propriétaire lui-même.
Souvent qualifier de « vente à double détente », un OBO consiste pour un dirigeant à vendre son entreprise à une société holding constituée à cet effet et dans laquelle il va détenir une partie du capital aux côtés d’un capital- investisseur.
Pour le dirigeant cette opération s’inscrit souvent dans une logique de cession progressive ou de transmission à l’un de ses héritiers. Cela permet au dirigeant de rendre liquide une partie de son patrimoine tout en restant actionnaire majoritaire (nota : il existe aussi des OBO où le dirigeant est minoritaire).
On observe également que certaines entreprises font l’objet d’OBO successifs permettant la montée au capital progressive du top management.
Les OBO font l’objet actuellement d’un fort engouement. A titre d’exemple, selon Option Finance, près d’une opération sur deux réalisée par Siparex ou Initiative et Finance ont été des OBO.
L’assouplissement en 2005 du dispositif « Charasse » n’y serait pas étranger…
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Techniques financières
Sarkozy : "On a tué l'actionnariat familial"
Sarkozy aurait selon Pierre de Gasquet (journaliste aux Echos) lancé lors d’un forum organisé par les Echos cette formule choc : « on a tué l’actionnariat familial » (cf: http://www.lesechos.fr/info/france/4501267.htm).
L’actionnariat familial est certes mal en point mais n’est pas mort, si l’on en croit les chiffres de l’association d’Yvon Gattaz (l’ex-Président de feu le CNPF), l’Asmep, l’association des moyennes entreprises patrimoniales : 60 % des 500 plus grandes entreprises françaises et 25 % des 100 premiers groupes seraient encore contrôlés financièrement par leurs dirigeants et leurs familles.
Derrière la formule choc, que propose concrètement Sarkozy pour l’actionnariat familial et les PME familiales ? Pour l’heure, des mesures disparates et sans vue d'ensemble : les pôles de compétitivité dont il revendique la paternité (aux effets incertains et très LT), des exonérations de droits de succession sous conditions, une exonération quasi totale de l'« outil de travail », mais il y a encore du chemin à faire : les actionnaires minoritaires et les héritiers sont encore taxés au maximum (droits de succession et ISF) ce qui rend très difficiles les transmissions.
L’actionnariat familial est certes mal en point mais n’est pas mort, si l’on en croit les chiffres de l’association d’Yvon Gattaz (l’ex-Président de feu le CNPF), l’Asmep, l’association des moyennes entreprises patrimoniales : 60 % des 500 plus grandes entreprises françaises et 25 % des 100 premiers groupes seraient encore contrôlés financièrement par leurs dirigeants et leurs familles.
Derrière la formule choc, que propose concrètement Sarkozy pour l’actionnariat familial et les PME familiales ? Pour l’heure, des mesures disparates et sans vue d'ensemble : les pôles de compétitivité dont il revendique la paternité (aux effets incertains et très LT), des exonérations de droits de succession sous conditions, une exonération quasi totale de l'« outil de travail », mais il y a encore du chemin à faire : les actionnaires minoritaires et les héritiers sont encore taxés au maximum (droits de succession et ISF) ce qui rend très difficiles les transmissions.
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Société Familiale
ACTU : Plus values sur actions : seuil d’exonération relevé !
Sous l’impulsion du sénateur Marini, le Sénat a adopté hier un amendement au projet de loi de finances pour 2007 qui visent à porter de 15 000 euros à 20 000 euros le seuil de cession de valeurs mobilières (actions cotées ou non cotées) sous lequel les plus-values sont exonérées en totalité de l’Impot sur le Revenu.
Cet amendement a reçu un avis favorable de Jean-François Copé (Ministre du Budget).
Pour les petits actionnaires c’est une grande (et bonne) nouvelle !
Il s’agit là d’un véritable cadeau de Noël fait par les sénateurs aux petits porteurs.
Ne boudons pas notre joie !!! ... même si les grincheux trouveront sans doute dommage que cela ne s’applique pas à l’année en cours…
Cet amendement a reçu un avis favorable de Jean-François Copé (Ministre du Budget).
Pour les petits actionnaires c’est une grande (et bonne) nouvelle !
Il s’agit là d’un véritable cadeau de Noël fait par les sénateurs aux petits porteurs.
Ne boudons pas notre joie !!! ... même si les grincheux trouveront sans doute dommage que cela ne s’applique pas à l’année en cours…
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Actualités
lundi 11 décembre 2006
Prix d’acquisition des PME : l’envolée !
De janvier 2004 à fin juin 2006, les multiples d’acquisition des PME dont la valeur est comprise entre 15 et 150M d’€ se sont envolés de 23% (Source : indice Argos Epsilion Mid Marlet).
En moyenne, sur leur échantillon, les PME non cotées se négociaient au mois de juin dernier 8,5 fois leur excédent brut d’exploitation, contre 6,9 à la fin 2004.
Paradoxe : à force de grimper les valorisations des PME non cotées ont dépassées celles des PME cotées… On comprend mieux « l’affaire » FRAIKIN !
En moyenne, sur leur échantillon, les PME non cotées se négociaient au mois de juin dernier 8,5 fois leur excédent brut d’exploitation, contre 6,9 à la fin 2004.
Paradoxe : à force de grimper les valorisations des PME non cotées ont dépassées celles des PME cotées… On comprend mieux « l’affaire » FRAIKIN !
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Cession d'entreprise
Creation de valeur pour clients et actionnaires
La création de valeur pour l'actionnaire ne peut exister sans une proposition de valeur profitable pour le client.
Cette dernière est conditionnée par la prise en compte de nombreux paramètres :
Cette dernière est conditionnée par la prise en compte de nombreux paramètres :
- Mesure des coûts,
- Fixation du prix de vente,
- Identification de la concurrence,
- Comprehension et estimation de la valeur perçue.....
Celui qui construit une proposition de valeur irrésistible pour ses clients et actionnaires et qui, de plus, sait comment partager la valeur créée entre clients, entreprise et actionnaires est assuré du succés.
Libellés :
Creation de valeur pour actionnaire
Rapport entre Bonne Gouvernance et Performance des entreprises
Des etudes nous eclairent :
"Beyond the numbers" réalisé en 2004 par la Deutsche Bank sur 202 entreprises du FTSEurofirst 300
"Corporate Governance Study" un rapport réalisé en 2003-2004 de l'Institutionnal Shareholder Services
"Corporate social performance and financial performance" réalisé en 2003 par Orlitzky, Schmidt et Reynes
"Beyond the numbers" réalisé en 2004 par la Deutsche Bank sur 202 entreprises du FTSEurofirst 300
"Corporate Governance Study" un rapport réalisé en 2003-2004 de l'Institutionnal Shareholder Services
"Corporate social performance and financial performance" réalisé en 2003 par Orlitzky, Schmidt et Reynes
Libellés :
Gouvernance d'entreprise
vendredi 8 décembre 2006
Etat des lieux : Gouvernance d'entreprise entre Théorie et Pratique
La gouvernance d'entreprise, vous en connaissez la théorie, les réflexions des grands penseurs, les débats médiatiques et les bonnes intentions.
Mais en pratique, vous en faites quoi, vous ? Rien ou pas grand chose.
Parce que bien souvent vous ne savez pas très bien par où commencer.
Pourtant vous le savez, la gouvernance d'entreprise, ce sont des sujets souvent évoqués, presque galvaudés. Mais c'est aussi un état d'esprit...et des actions qui vous concernent.
Mais en pratique, vous en faites quoi, vous ? Rien ou pas grand chose.
Parce que bien souvent vous ne savez pas très bien par où commencer.
Pourtant vous le savez, la gouvernance d'entreprise, ce sont des sujets souvent évoqués, presque galvaudés. Mais c'est aussi un état d'esprit...et des actions qui vous concernent.
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Gouvernance d'entreprise
mercredi 6 décembre 2006
Création de CONCILIO Partners - Communiqué de Presse
Création de CONCILIO Partners - Solutions pour actionnaires
Deux frères entrepreneurs, Jean-François et Antoine Denaiffe, s’invitent dans le non-coté et créent CONCILIO Partners, cabinet spécialiste des solutions pour actionnaire.
L’idée est née de l’absence de marché « organisé » permettant l’achat ou la vente de participations de sociétés non cotées (PME/PMI, TPE, Entreprises Familiales, etc…).
En effet, faute de lieu de rencontre entre offre et demande, les conflits d’actionnaires de sociétés non cotées ne peuvent trouver dans la cession rapide des titres de l’une des parties une issue naturelle.
L’innovation de CONCILIO Partners est d’offrir aux actionnaires de PME, qu’ils soient majoritaires ou minoritaires, un ensemble de solutions concrètes visant à prévenir en amont et à gérer en aval les conflits d’actionnaires.
De ce fait, les domaines d’intervention de CONCILIO Partners sont regroupés autour de quatre pôles :
- Prévention des conflits et amélioration des pratiques de gouvernance des PME,
- Gestion des conflits entre actionnaires et recherche de solution(s) négociée(s),
- Valorisation de participations non cotées,
- Achat de participations minoritaires de sociétés non-cotées.
En un mot, CONCILIO Partners poursuit le but de concilier stratégie de l’entreprise et attentes des actionnaires.
Deux frères entrepreneurs, Jean-François et Antoine Denaiffe, s’invitent dans le non-coté et créent CONCILIO Partners, cabinet spécialiste des solutions pour actionnaire.
L’idée est née de l’absence de marché « organisé » permettant l’achat ou la vente de participations de sociétés non cotées (PME/PMI, TPE, Entreprises Familiales, etc…).
En effet, faute de lieu de rencontre entre offre et demande, les conflits d’actionnaires de sociétés non cotées ne peuvent trouver dans la cession rapide des titres de l’une des parties une issue naturelle.
L’innovation de CONCILIO Partners est d’offrir aux actionnaires de PME, qu’ils soient majoritaires ou minoritaires, un ensemble de solutions concrètes visant à prévenir en amont et à gérer en aval les conflits d’actionnaires.
De ce fait, les domaines d’intervention de CONCILIO Partners sont regroupés autour de quatre pôles :
- Prévention des conflits et amélioration des pratiques de gouvernance des PME,
- Gestion des conflits entre actionnaires et recherche de solution(s) négociée(s),
- Valorisation de participations non cotées,
- Achat de participations minoritaires de sociétés non-cotées.
En un mot, CONCILIO Partners poursuit le but de concilier stratégie de l’entreprise et attentes des actionnaires.
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Communiqué de presse
Plaidoyer en faveur d’un « droit de retrait » des minoritaires de société non cotée
Le constat :
Lors de cession de blocs de contrôle dans les sociétés non cotées, les intérêts de tous les actionnaires ne sont pas pris en considération.
Les actionnaires minoritaires ne sont, en effet, bien souvent pas informés du changement d’actionnaire(s) majoritaire(s) et ne se voient offrir aucune porte de sortie à cette occasion. Ceci, alors même que le changement de contrôle de la société peut être de nature à remettre en cause de façon substantielle l’aventure sociale à laquelle il avait à l’origine souscrit. A titre d’exemple, le nouveau majoritaire peut décider de réorienter l’activité, de céder des actifs importants, de délocaliser la production, etc…
Propositions de CONCILIO Partners :
Il apparaît légitime à CONCILIO Partners d’organiser, en cas de changement de contrôle dans les société non cotées, un droit de retrait des actionnaires minoritaires.
Afin de ne pas anéantir les possibilités de changement de contrôle, il conviendra, de fixer une limite « raisonnable » à l’exercice d’un tel droit de retrait, en le limitant à des hypothèses où les minoritaires se retrouvent enfermés dans une société qui n’a plus rien à voir avec celle dont il avait accepté à l’origine d’acquérir les titres.
Ces hypothèses se rencontrent notamment lors de modifications substantielles des statuts, de la suppression systématique et injustifiée du dividende par action, ou encore de remise en cause fondamentale des secteurs d’activité.
Dans ces hypothèses, l’idée est de permettre aux minoritaires d’exercer un droit de retrait par un mécanisme d’indemnisation respectueux des intérêts des minoritaires, des majoritaires et de la société.
CONCILIO Partners estime que la mise en place d’un tel mécanisme réduira la décote (en termes de valorisation) que subisse les participations minoritaires de société non cotée.
En outre, la réduction de cette décote, aux côtés des mesures fiscales incitatives récemment adoptées, aurait le mérite de rendre plus attractif la prise de participation minoritaire au capital des PME et facilitera en cela le renforcement des fonds propres des PME.
Lors de cession de blocs de contrôle dans les sociétés non cotées, les intérêts de tous les actionnaires ne sont pas pris en considération.
Les actionnaires minoritaires ne sont, en effet, bien souvent pas informés du changement d’actionnaire(s) majoritaire(s) et ne se voient offrir aucune porte de sortie à cette occasion. Ceci, alors même que le changement de contrôle de la société peut être de nature à remettre en cause de façon substantielle l’aventure sociale à laquelle il avait à l’origine souscrit. A titre d’exemple, le nouveau majoritaire peut décider de réorienter l’activité, de céder des actifs importants, de délocaliser la production, etc…
Propositions de CONCILIO Partners :
Il apparaît légitime à CONCILIO Partners d’organiser, en cas de changement de contrôle dans les société non cotées, un droit de retrait des actionnaires minoritaires.
Afin de ne pas anéantir les possibilités de changement de contrôle, il conviendra, de fixer une limite « raisonnable » à l’exercice d’un tel droit de retrait, en le limitant à des hypothèses où les minoritaires se retrouvent enfermés dans une société qui n’a plus rien à voir avec celle dont il avait accepté à l’origine d’acquérir les titres.
Ces hypothèses se rencontrent notamment lors de modifications substantielles des statuts, de la suppression systématique et injustifiée du dividende par action, ou encore de remise en cause fondamentale des secteurs d’activité.
Dans ces hypothèses, l’idée est de permettre aux minoritaires d’exercer un droit de retrait par un mécanisme d’indemnisation respectueux des intérêts des minoritaires, des majoritaires et de la société.
CONCILIO Partners estime que la mise en place d’un tel mécanisme réduira la décote (en termes de valorisation) que subisse les participations minoritaires de société non cotée.
En outre, la réduction de cette décote, aux côtés des mesures fiscales incitatives récemment adoptées, aurait le mérite de rendre plus attractif la prise de participation minoritaire au capital des PME et facilitera en cela le renforcement des fonds propres des PME.
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Droit de Retrait
mardi 5 décembre 2006
Le non coté offre une performance supérieure et décorrélée
L'activité d'investissement en fonds propres au capital d'une société non cotée, le capital investissement, n'a réellement commencer à se développer en France qu'à la toute fin des années 90.
Toutes les études et publications parues récemment démontrent qu'en termes de performance l'investissement dans le non coté offre sur le long terme (8-10 ans) une performance supérieure aux indices boursiers et surtout une performance décorrélée des soubresauts de la bourse.
Le capital investissement recouvre trois métiers qui n'offrent pas les mêmes performances (Source AFIC-EY)
-les activités de capital-risque: taux de rendement interne moyen sur 10 ans de 5%,
-les activités de capital développement: taux de rendement interne moyen sur 10 ans de 15 à 18%,
-les activités de LBO et de capital transmission: taux de rendement interne moyen sur 10 ans de 23 à 25%.
Ce dernier métier concentre 78% des montants investis en capital investissement en France et le premier seulement 8%.
Toutes les études et publications parues récemment démontrent qu'en termes de performance l'investissement dans le non coté offre sur le long terme (8-10 ans) une performance supérieure aux indices boursiers et surtout une performance décorrélée des soubresauts de la bourse.
Le capital investissement recouvre trois métiers qui n'offrent pas les mêmes performances (Source AFIC-EY)
-les activités de capital-risque: taux de rendement interne moyen sur 10 ans de 5%,
-les activités de capital développement: taux de rendement interne moyen sur 10 ans de 15 à 18%,
-les activités de LBO et de capital transmission: taux de rendement interne moyen sur 10 ans de 23 à 25%.
Ce dernier métier concentre 78% des montants investis en capital investissement en France et le premier seulement 8%.
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Performance du non coté
lundi 4 décembre 2006
ACTU : Actionnariat : lancement du premier indice boursier sur l'actionnariat salarié
La FAS (Fédération française des associations d'actionnaires salariés et d'anciens salariés) : www.fas.asso.fr/ et Euronext lance FAS IAS, le premier indice boursier reposant sur les valeurs dans lesquelles les actionnaires salariés sont les plus impliqués :
http://www.euronext.com/trader/composition/0,5372,1679_6864,00.html?selectedMep=1&idInstrument=181214&isinCode=FR0003999598
(Eiffage, Suez, Safran, Renault, St Gobain etc...).
http://www.euronext.com/trader/composition/0,5372,1679_6864,00.html?selectedMep=1&idInstrument=181214&isinCode=FR0003999598
(Eiffage, Suez, Safran, Renault, St Gobain etc...).
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Actualités
ACTU : Capital v. Travail ? les positions des deux candidats PS/UMP
Les économistes font le constat d’une dégradation, en France tout particulièrement, des revenus du travail en faveur de ceux du capital.
Quelles sont les positions et diagnostic de nos deux candidats à cet égard ???
Ségolène Royal semble posséder une bien mystérieuse explication à cette dégradation : « La France s'appauvrit parce que, quand une entreprise augmente sa valeur ajoutée, elle détruit de la valeur sociale et environnementale » (affirmation prononcée lors du premier débat télévisé pour l'investiture du Parti socialiste).
On sait Ségolène Royal peut favorable au capital (cf nos précédents post sur ce sujet ) mais nous devons avouer ne pas comprendre le sens de son affirmation !!!
Avis aux bloggueurs et autres internautes : si vous y comprenez quelque chose dites le nous !!!!
De l’autre coté de l’échiquier politique, l’UMP propose dans son projet législatif pour 2007 de créer un « choc en faveur des revenus du travail ». Comment ? en ayant recours à un dispositif d’exonération de charges sociales et d'impôt sur le revenu des heures supplémentaires : «Quatre heures de travail supplémentaires rémunérées 10% de plus et exonérées de charges sociales et fiscales, c'est 15% de salaire net en plus immédiatement ». Le balancier semble ainsi également aller dans un sens favorable aux revenus du travail mais sans toutefois atteindre les revenus du capital ? Nicolas Sarkozy le rappelle lui même « Les socialistes disent : faisons payer le capital ! Mais si le capital paye trop, il s'en ira ! »…
Un équilibre entre capital et travail qui semble bien difficile à trouver !
Quelles sont les positions et diagnostic de nos deux candidats à cet égard ???
Ségolène Royal semble posséder une bien mystérieuse explication à cette dégradation : « La France s'appauvrit parce que, quand une entreprise augmente sa valeur ajoutée, elle détruit de la valeur sociale et environnementale » (affirmation prononcée lors du premier débat télévisé pour l'investiture du Parti socialiste).
On sait Ségolène Royal peut favorable au capital (cf nos précédents post sur ce sujet ) mais nous devons avouer ne pas comprendre le sens de son affirmation !!!
Avis aux bloggueurs et autres internautes : si vous y comprenez quelque chose dites le nous !!!!
De l’autre coté de l’échiquier politique, l’UMP propose dans son projet législatif pour 2007 de créer un « choc en faveur des revenus du travail ». Comment ? en ayant recours à un dispositif d’exonération de charges sociales et d'impôt sur le revenu des heures supplémentaires : «Quatre heures de travail supplémentaires rémunérées 10% de plus et exonérées de charges sociales et fiscales, c'est 15% de salaire net en plus immédiatement ». Le balancier semble ainsi également aller dans un sens favorable aux revenus du travail mais sans toutefois atteindre les revenus du capital ? Nicolas Sarkozy le rappelle lui même « Les socialistes disent : faisons payer le capital ! Mais si le capital paye trop, il s'en ira ! »…
Un équilibre entre capital et travail qui semble bien difficile à trouver !
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