L'excellent point de vue de Valérie Segond - Journaliste à La tribune - Edition du 11/01/07
"Si, par définition, l'autorégulation n'a pas force contraignante et laisse l'évolution des moeurs à la bonne volonté de chacun, elle a le mérite de dire enfin clairement " ce qui ne se fait pas ".
En d'autres termes, ce que ni l'opinion publique, ni les actionnaires, ni surtout les administrateurs aux conseils des sociétés qui les représentent, ne sauraient plus accepter, sauf à s'afficher en complice manifeste ou dans des circonstances tout à fait exceptionnelles.
Tout écart de conduite sera désormais davantage qu'une faute de goût : un affront à la cohésion de l'entreprise et de la société tout entière.
A cet égard, on peut se réjouir que le patronat ait considéré que l'intérét général était la limite naturelle de l'intérêt particulier. Mais aussi qu'il ait pointé avec une grande précision les nombreux dévoiements du fonctionnement des stocks options : de l'attribution au moment du départ du dirigeant, jusqu'aux levées et exercices opportunistes, en passant par les systémes de couverture.
Reste néanmoins ouverte la question du contrôle, dont celle de savoir qui devra - et surtout comment - s'assurer que les dirigeants ne disposent pas d'informations privilégiées susceptibles d'empêcher l'exercice de leurs options.
Car ces recommandations fixent aux conseils de nouvelles missions très lourdes. Montrant par là que s'imposer une règle est peut être plus lourd encore que respecter une loi."
lundi 15 janvier 2007
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