Reste que l’engouement pour cette classe d’actifs aura quand même une conséquence. « Il y a eu un âge d’or du « private equity ». Une époque où il y avait moins d’argent et moins d’intervenants, et où les rentabilités étaient donc élevées. Aujourd’hui, la situation a changé. Le non-coté va rentrer dans le rang et voir ses performances fléchir. Désormais, elles devraient avoisiner davantage 15% par an que 20% », estime Christian Baillet. Et encore, à condition de réussir à accéder aux meilleurs de la place ! Des prévisions qui décevront les investisseurs les plus ambitieux ! Mais qui n’ôtent rien de son intérêt patrimonial à cette classe d’actif. « Le niveau actuel des prix n’est pas un problème pour les investisseurs de long terme, ceux qui misent sur le « private equity » avec un horizon d’investissement de vingt à trente ans. Mais cela suppose que l’on prenne en compte la nature par essence illiquide de ce placement », souligne Christian Baillet. En effet, il est parfois impossible de récupérer les capitaux avant plusieurs années. C’est pourquoi les professionnels conseillent en général à leurs clients privés d’y consacrer autour de 5 % à 10 % de leur patrimoine seulement, et en aucun cas plus de 25%. Encore faut-il trouver les moyens d’investir. Même les grandes familles ont désormais de plus en plus de difficultés à investir directement dans les entreprises, tant les dossiers sont rares et convoités. De plus en plus souvent, elles entrent dans les fonds, ou à leurs côtés, à titre privé, dans les tours de table. Et pour les particuliers qui n’ont pas cette chance ? Le « private equity » n’est pas pour autant inaccessible. Selon les capitaux à investir et l’horizon de placement, il existe pour chacun une façon d’y accéder. Suivez le guide.
Un article du FIGARO en date du 11/06/2007
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