Se vendre sa société à soi même… récupérer du cash et rester propriétaire de son entreprise, quel dirigeant de PME n’en a pas rêvé ?
Le recours à la technique financière de l’OBO peut permettre d’atteindre cet objectif.
Il s’agit d’une forme particulière de LBO (Leveradge Buy Out) où le montage de reprise de l’entreprise est réalisé avec le propriétaire lui-même.
Souvent qualifier de « vente à double détente », un OBO consiste pour un dirigeant à vendre son entreprise à une société holding constituée à cet effet et dans laquelle il va détenir une partie du capital aux côtés d’un capital- investisseur.
Pour le dirigeant cette opération s’inscrit souvent dans une logique de cession progressive ou de transmission à l’un de ses héritiers. Cela permet au dirigeant de rendre liquide une partie de son patrimoine tout en restant actionnaire majoritaire (nota : il existe aussi des OBO où le dirigeant est minoritaire).
On observe également que certaines entreprises font l’objet d’OBO successifs permettant la montée au capital progressive du top management.
Les OBO font l’objet actuellement d’un fort engouement. A titre d’exemple, selon Option Finance, près d’une opération sur deux réalisée par Siparex ou Initiative et Finance ont été des OBO.
L’assouplissement en 2005 du dispositif « Charasse » n’y serait pas étranger…
mardi 12 décembre 2006
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1 commentaire:
Je me permets un commentaire : vous avez omis de préciser que dans 80% des cas le dirigeant a une position de minoritaire dans la holding de reprise. Il y a une raison à cela : l'intégration fiscale qui permet la déduction des intérêts de l'emprunt !!
THE coup de pouce fiscal!
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